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Language Sql

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nées. De plus, les applications doivent être portables et gérer des données virtuelles, c'est-à-dire émanant de n'importe quel serveur. Développer une application dans un environnement hétérogène n'est possible que parce que la communication entre l'applicatif client et le serveur est réalisée par des primitives SQL normalisées. Enfin, les applications à développer (même sur un PC) sont devenues de plus en plus complexes. Le profil du programmeur a fortement changé. Il doit maintenant traiter des données de plus en plus volumineuses, intégrer les techniques de manipulation des interfaces, maîtriser la logique événementielle et la programmation orientée objet, tout celà dans un contexte d'architecture client-serveur où se cotoient les systèmes d'exploitation et les protocoles de réseaux hétérogènes. L'accès et la manipulation des données ne sont que l'un des aspects de la conception et de la réalisation de programmes. On cherche donc à acquérir un environnement de développement performant qui prend en charge un grand nombre de tâches annexes. Des outils de développement sont apparus pour permettre au développeur de se concentrer sur l'application proprement dite : générateurs d'écrans, de rapports, de requêtes, d'aide à la conception de programme, de connection à des bases de données distantes via des réseaux. Dans tous ces outils, la simplicité et la standardisation de SQL font que SQL est utilisé chaque fois qu'une définition, une manipulation, ou un contrôle de données est nécessaire. SQL est donc un élément central entre les divers composants d'un environnement de développement dans une architecture client-serveur.

1.3 SQL dans l'architecture en couches des SGBD

Dans la phase d'analyse de systèmes d'information, on considère différents niveaux d'abstraction du système d'information : le niveau conceptuel, le niveau logique ou organisationnel et enfin, le niveau physique ou opérationnel. Nous allons considérer ici différents niveaux de perception d'une base de données relationnelle. Un SGBD est fréquemment décrit par une structure en couches correspondant à des perceptions différentes des données, associées à des tâches différentes pour différents acteurs. Pour plus de simplicité, nous distinguerons trois types d'acteurs : les administrateurs de la base de donnée, les développeurs et les utilisateurs. Au niveau externe, proche de l'utilisateur, la

perception est totalement indépendante du matériel et des techniques mises en oeuvre, tandis qu'au niveau le plus intérieur, se trouvent les détails de l'organisation sur disque et en mémoire. Le schéma logique est l'ensemble de toutes les données pertinentes, toutes applications confondues. Il est rendu conforme à un modèle de représentation des données, et est totalement indépendant de la technologie utilisée. Nous choisissons le modèle relationnel. Ce niveau a un inconvénient : toutes les données sont accessibles à tout le monde. Cet ensemble vaste de données est trop touffu. Il est préférable de montrer à l'utilisateur (et au programmeur) une vue plus simple des données. On constitue ainsi des schémas externes. Par exemple, le gestionnaire du stock n'est concerné que par les données décrivant les articles en stock. S'il ne manipule que des bordereaux d'entrée, des bordereaux de sortie, et des fiches d'état du stock, ceux-ci constituent son schéma de perception externe. Le schéma interne fournit une perception plus technique des données. Enfin le schéma physique est dépendant du matériel et du logiciel de base. Niveau externe : Au niveau externe, les utilisateurs et développeurs d'application ont une perception limitée de la base de données. On parle de vue. Une vue peut être considérée comme une restriction du schéma logique à un type d'utilisateur. Ce niveau concerne les utilisateurs et les développeurs. Niveau logique : Traduction dans le modèle relationnel du schéma conceptuel. On précise à ce niveau les tables, les relations entre tables, les contraintes d'intégrité, les vues et les droits par groupe d'utilisateurs. Ce niveau concerne l'administrateur et les développeurs. Niveau interne : On définit les index et tous les éléments informatiques susceptibles d'optimiser les ressources et les accès aux données. Ce niveau concerne l'administrateur. Niveau physique : On y précise tout ce qui dépend du matériel et du système d'exploitation. Ce niveau concerne l'administrateur. Cette découpe en niveaux présente les avantages suivants :

Les applications développées sont indépendantes du niveau interne. Tout changement de stratégie d'accès, ou d'organisation des données entraîne une modification au niveau interne, mais le schéma logique reste inchangé. Par exemple, une requête SQL précise le QUOI sans se préoccuper du COMMENT. La distinction externe/logique assure (en partie) l'indépendance entre les applications et le niveau logique. Par exemple on peut enrichir le schéma logique sans modifier les applications existantes pour toutes les vues non concernées par les modifications apportées au schéma logique. La distinction logique/interne permet de modifier les optimisations d'accès aux données. Par exemple, si une application a des performances insuffisantes, il est possible d'optimiser les accès (en introduisant de nouveaux index, par exemple) et d'augmenter les

performances sans modifier l'application.

La distinction interne/physique permet une meilleure portabilité car seule la partie physique est dépendante du matériel et du système d'exploitation.

1.4 SQL : Principes d'une Base de Données Relationnelle

Le terme relationnel provient de la définition mathématique d'algèbre relationnelle (Codd 70). Une relation est un ensemble de tuples (tuple est la généralisation de couple à un nombre quelconque d'éléments. Les couples, les triplets, les quadrupets, etc sont des tuples) de données, on peut alors définir des opérations algébriques sur les relations (voir la section 1.7). Nous parlerons dans la suite de table, et non pas de relation. Une table est un ensemble de tuples de données distincts deux à deux. Une table est constituée d'une clé primaire et de plusieurs attributs (ou colonnes) qui dépendent de cette clé. La clé primaire d'une table est un attribut ou un groupe d'attributs de la table qui détermine tous les autres de façon unique. Une table possède toujours une et une seule clé primaire. Par contre, une table peut présenter plusieurs clés candidates qui pourraient jouer ce rôle. Le domaine d'un attribut est l'ensemble des valeurs que peut prendre cet attribut. Le domaine est constitué d'un type, d'une longueur et de contraintes qui réduisent l'ensemble des valeurs permises. Une clé étrangère dans une table est une clé primaire ou candidate dans une autre table. Les contraintes d'intégrité font partie du schéma logique. Parmi celles-ci, on distingue

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les contraintes de domaine qui restreignent l'ensemble des valeurs que peut prendre un attribut dans une table, les contraintes d'intégrité d'entité qui précisent qu'une table doit toujours avoir une clé primaire et les contraintes d'intégrité référentielle qui précisent les conditions dans lesquelles peuvent être ajoutés ou supprimés des enregistrements lorsqu'il existe des associations entre tables par l'intermédiaire de clés étrangères.

Exemple 1

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CLIENTS (cltnum, cltnom, cltpnom, cltloc, cltca, clttype) COMMANDES (cmdnum, cmdclt, cmddate, cmdvnd) LIGCOMMANDES (ldccmd, ldcart, ldcqte) ARTICLES (artnum, artnom, artpv, artcoul)

Les identifiants sont en gras, les clés étrangères soulignées. Une contrainte d'intégrité référentielle est, par exemple, l'obligation de la présence d'un client pour une comande. C'est-àdire encore qu'à un enregistrement dans la table COMMANDES doit correspondre un enregistrement de la table CLIENTS tel que COMMANDES.cmdclt=CLIENTS.cltnum.

1.5 Architecture client-serveur et communication par SQL

Nous allons d'abord voir les différents types d'application possibles pour la gestion de données distantes en commençant par les trois formes les plus simples. Monoposte : La base de données se trouve sur un poste et n'est pas accessible en réseau. Il faut, dans ce cas, penser à la notion de sécurité si plusieurs utilisateurs peuvent interroger la base (suppression accidentelle d'enregistrements). Multiposte, basée sur des terminaux , liés à un site central. C'est l'informatique multiposte traditionnelle. La gestion des données est centralisée. Les applications ont été écrites par le service informatique et seules ces applications peuvent interroger le serveur. Multiposte, basée sur un serveur de fichiers : C'est la première forme (la plus simple) d'architecture

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