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Le Cinema Americain

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l’Amérique est en troisième position.

Edwin S. Porter conçoit le premier film dramatique américain ; Life of an American Fireman (1902). Le cinéma offre d’avantage de possibilités dont Porter révèle l’aspect érotique comme dans The Gay Shoe Clerk en 1903. Mais le spectacle de la criminalité et de la violence a plus d’impact sur les spectateurs et Porter fait preuve d’originalité en traitant ces thèmes d’un point de vue moral (The Great Train Roberry, la même année). L’immense succès de ce dernier marque un tournant décisif vers un cinéma plus narratif.

1905 : Création des cinémas tels que le nickeledéon qui connaît alors un immense succès dans les villes industrialisées. En quelques années, on en trouve des centaines dans tous les USA.

Un contrôle s’établit sur l’industrie du cinéma vers la fin de l’année 1907 sous le nom de la Motion Picture Patents Co. en 1908.

Quand David Wark Griffith prend la direction de la compagnie Biograph, celle-ci change radicalement. Il produit des films novateurs qui la conduisent à la première place.

Mack Sennett lance aux USA la formule de la comédie burlesque en rejoignant la Biograph comme acteur à la même époque que Griffith qui lui confie le département comédie.

Charlie Chaplin pénètre l’univers de Sennett dans Making a Living (1914) puis dans Kid Auto Races at Venice (1914) où le personnage de Charlot apparaît pour la première fois.

Laurel et Hardy deviendront l’équipe de comiques la plus célèbre du monde en 1927.

L’émergence du star system se traduit par l’apparition de magazines sur les vedettes (Motion Picture Story Magazine, Photoplay) contribuant à lancer les nouvelles stars dont Mary Pickford qui devient l’actrice la plus célèbre des USA ou encore Theodosia Goodman, alias Theda Bara.

Les acteurs de cette époque créent des stéréotypes que l’on retrouvera dans toute la tradition hollywoodienne.

Chapitre 2 : Hollywood au temps du muet

New York est le principal centre de production aux USA. Avec l’arrivée du son à la fin des années 20, de nombreux acteurs abandonnent le théâtre et se rendent à Los Angeles où les salaires sont meilleurs et le travail plus régulier.

Un déplacement progressif de l’activité cinématographique vers l’ouest s’effectue en raison de terrains bon marché, d’un climat ensoleillé et d’un nouveau style de vie privilégiant sport et vie en plein air.

- En 1918, le français Maurice Torneur monte sa propre compagnie de production aux USA et réalise deux ans plus tard The Last of the Mohicans, considéré comme un chef d’œuvre.

- Souhaitant améliorer la moralité du public, Lois Weber traite de sujets sociaux (avortement, racisme, peine capitale) alors que les réalisateurs du moment s’intéressent à la formule traditionnelle « boy-meets-girl ».

- Erich von Stroheim, ou « The man you love to hate », réalise Blind Husbands en 1919.

Certaines stars parviennent à résister à cette emprise des studios. Douglas Fairbanks, Mary Pickford et Charles Chaplin ont ainsi fondé depuis longtemps leur propre société de financement et de distribution ; United Artits (1919).

Parmi les nouvelles star des années 20, on compte Rudolph Valentino (The Sheik), Gloria Sanson (Don’t Change Your Husband), Charles (Charlie) Chaplin, Buster Keaton (The General) etc.

Une codification des genres s’établit peu à peu ; les films de femmes, la comédie sophistiquée, les « Laurel et Hardy », le drame romantique, les films de guerre, les films d’horreur, les mélodrames, les films de gangsters, Hollywood sur Hollywood.

En marge de Hollywood ; les « race movies », les documentaires et le cinéma d’art et d’essai.

A sa manière, Hollywood est aussi novateur. Les progrès concernent le mode de production des studios, la promotion et le marketing, le développement des différents genres et le star system.

Chapitre 3 : La transition vers le parlant (1927-30)

Le passage du muet au parlant correspond au tournant majeur de l’histoire du cinéma. Bénéficiant de moyens financiers bien plus importants que ceux de l’industrie du cinéma, les compagnies électroniques donnent un essor à la recherche sur l’enregistrement du son.

Les pionniers de la sonorisation des dessins animés sont Winsor McCay et Emile Cohl avec Felix the Cat en 1919 et Disney avec Mickey Mouse (1928)

Herbert Kalmus conçoit le premier système efficace d’enregistrement de la couleur qui connaît un immense succès avec The Black Pirate (1926).

Le succès des films sonores de la Warner et la détermination de la Fox à transformer toute sa production cinématographique en une production sonore persuadent les autres compagnies.

En 1929, l’industrie cinématographique américaine distribue plus de 300 films parlants. La conversion est presque totale en 1930 ; Sunrise (1927), The Wind (1928), The Kiss (1929).

Les premiers mots prophétiques sont prononcés dans The Jazz Singer en 1927, les premiers dialogues dans Lights of New York (1928), premier long métrage entièrement parlant, et on constate de réelles améliorations sonores dans Applause, en 1929, avec un système permettant pour la première fois d’enregistrer simultanément deux personnes différentes.

L’avènement du parlant marque la fin des années 20. Alors que l’Amérique doit repenser ses stratégies économiques à cause de l’effondrement de la Bourse de Wall Street, les années 30 correspondront à l’apogée de Hollywood. Le cinéma dépasse sa phase expérimentale. Hollywood s’affirme dans sa période classique, reconnaissable à l’épanouissement de la langue cinématographique, la maitrise du média, la codification des genres et la qualité du jeu des acteurs.

Chapitre 4 : L’apogée de Hollywood ; les années 30

Presque tous les studios de Hollywood connaissent de grandes pertes financières à la suite de la crise de 1929 alors qu’ils viennent d’emprunter des sommes importantes pour financer le passage au parlant. La révolution du parlant transforme de nombreuses carrières, provoquant chutes (John Gilbert) ou ascensions spectaculaires (Greta Garbo).

Hollywood attire une nouvelle vague de talents (dramaturges, journalistes, romanciers, réalisateurs etc.) et devient un centre culturel remarquable avec l’ascension du mouvement nazi qui provoque l’exil d’un grand nombre de personnes liées au cinéma.

Des longs métrages en technicolor voient le jour, ainsi la Disney produit le premier film d’animation (Flowers and Trees, 1932) et la RKO le premier long métrage (Becky Sharp, 1935). Au cours des années suivantes, la couleur est employée principalement dans les westerns et les films d’aventures exotiques, puis dans la plus grande production de l’époque ; Gone With the Wind (1939).

L’ère des genres se confirme ;

- Les films de gangsters : Scarface (1932)

- Les films d’horreur : Dracula (1931), Dr Jekyll et Mr Hyde (1920), Frankenstein (1931)

- Les comédies musicales : 42nd Street (1933)

- Les comédies : Trouble in Paradise (1932)

Au début des années 1920, un code de production a pour tâche de résister à la censure de l’Etat et de susciter la bienveillance des autorités à l’égard des films à une époque où l’arrivée du parlant relance le problème de leur moralité. 10 ans plus tard, il est renforcée avec un système de 12 sections contenant des interdits spécifiques.

L’apogée de Hollywood est caractérisée par l’émergence de genres qui deviendront la signature hollywoodienne avant de se figer en « formule », reprise stéréotypée des mêmes récits.

Chapitre 5 : La Dépression et Hollywood ; les conséquences de la crise de 1929

Le cinéma prend une place décisive dans la vie des USA comme source idéologique et culturelle. En tant qu’industrie et loisir, Hollywood est particulièrement vulnérable à la récession économique qui suit la crise de 1929.

Une socialisation des thèmes hollywoodiens s’installe avec, entre autres, les comédies loufoques dont les héros présentent souvent des individus capricieux issus des classes riches à qui l’on donne des leçons sur les valeurs humaines. It Happened One Night (1934) de Frank Capra est le premier film à remporter 5 Oscars.

Frank Capra et John Ford contribuent à forger la mentalité américaine, Capra par ses comédies sociales (Mr Deeds Goes To Town, 1936) et Ford par ses films historiques (The Informer, 1935).

Dans les années 30, Hollywood devient un lieu de refuge pour les cinéastes européens qui fuient le nazisme ; Fritz Lang, Max Ophüls, Orson Welles etc.

Formée en 1930, la Film and Photo League, cinéma radicalement de gauche, s’efforce de traiter des évènements ignorés ou écartés par les documentaires d’information de Hollywood.

Le groupe Nykino est ensuite crée pour exécuter des travaux plus variés (Pie in te Sky, 1935), et la Film and Photo League se dissout.

Des documentaires d’analyse sociale apparaissent ; The March of

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