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Les Causes De l'Immigration

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ueille de telles personnes, on dit qu’il leur offre l’asile politique. Selon la Convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés et le Protocole relatif au statut des réfugiés de 1967, les pays doivent accorder l'asile aux réfugiés et ne peuvent pas forcer un réfugié à retourner dans son pays d'origine. Cependant, de nombreux pays ne prennent pas en compte ce traité.

De guerre

En cas de guerre ou de guerre civile, les migrants entrent dans la catégorie des « déplacés fuyant des conflits ou des violences ». Il y aurait environ 25 millions de réfugiés de guerre dans le monde. Les pays qui accueillent le plus de déplacés sont plutôt des pays voisins de ces zones. Parmi les pays riches, le pays le plus accueillant est l'Allemagne avec près de 600 000 réfugiés en 2007. En Europe, les acceptations de demandes d'asile sont passées de 85 % à 15% entre la fin des années 80 et les années 2000.

Climatique

Le réchauffement climatique et les problèmes environnementaux ont pour effet de créer une nouvelle catégorie de migrants réfugiés. L'accentuation des

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menaces des cyclones, du manque d'eau, de la montée des océans, des tsunamis, de l'avancée des déserts, de la pollution, etc. rendent certaines régions de plus en plus hostiles à la présence humaine. Selon l'ONU, 20 millions de personnes se seraient déjà déplacées pour des raisons environnementales, pourtant cette catégorie n'est toujours pas prise en compte ni protégée par les conventions internationales.

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3. Les racines de l’immigration en France

La France a un long passé migratoire. Le territoire français s'est en effet peuplé au fil de vagues de migrations et d'invasions successives. Cependant, on considère généralement que l’histoire de l’immigration en France a réellement débuté au XIXe siècle. À partir de 1830, la France devient un pays d’immigration et accueille de nombreux exilés politiques venus de toute l’Europe : Polonais, Italiens, Espagnols ou encore Allemands viennent trouver refuge en France. Après la 1ère guerre mondiale, le pays connait une faible croissance démographique et décide alors de faciliter l’immigration de la main-d’œuvre étrangère pour relancer l’économie. La plupart des émigrants venus travailler en France sont originaires des pays limitrophes comme la Belgique, l’Angleterre, l’Espagne ou l’Italie, mais certains viennent de plus loin : Pologne, Russie, Tchécoslovaquie… Au début du XXème siecle, cette époque, la France devient également la principale terre d’accueil d’exilés politiques fuyant leur pays : Russes fuyant 4

le bolchévisme, Italiens antifascistes, Allemands rejetant le nazisme, Juifs fuyant les persécutions ou Espagnols opposés au franquisme, ils sont nombreux à venir trouver refuge en France. En 1931, un recensement montre que près de trois millions d’immigrés vivent en France, soit 7% de la population totale d’alors. Mais la 2nde Guerre Mondiale puis l’occupation du territoire français par l’Allemagne nazie ont pour effet de stopper presque complètement l’immigration vers la France. Après 1946, l’économie française doit se reconstruire. Stimulée par les besoins en main-d’œuvre, l’immigration vers la France reprend et se poursuit tout au long des Trente Glorieuses. Dans le contexte de la Guerre Froide, des réfugiés venus de pays communistes ou d’Etats gouvernés par une dictature militaire trouvent eux aussi asile en France. A partir du des milieu flux

années 1970, les migratoires La choc vers la France se réduisent. et le crise économique pétrolier de 1973 conduisent l’Etat français à mettre en place un système de contrôle des flux migratoires. Les migrants qui viennent désormais s’établir sur le territoire français sont majoritairement originaires du Maghreb et des autres anciennes colonies françaises, et arrivent en France suite à la mise en place des politiques de regroupement familial. Peu à peu, l’immigration de masse est abandonnée au profit d’une immigration plus contrôlée. Aujourd’hui, l’immigration est devenue un thème politique majeur et très sensible. Malgré les réticences de certains, le vieillissement de la population et les besoins en main-d’œuvre dans certains secteurs particulièrement déficients comme le bâtiment, les travaux publics ou l’hôtellerie rendent nécessaire le recours aux travailleurs étrangers : l’immigration se poursuit

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donc, mais ele est extrêmement encadrée par les pouvoirs publics.

4. L’histoire de l’immigration en Italie

A partir des années 60-70 l’Italie devient progressivement une terre d’accueil pour les migrants car le pays connaît une forte période de croissance (« boom economico»). Pour la première fois en 1972, l’Italie a un plus fort taux d’immigration que d’émigration. Les premières migrations postcoloniales annoncent le phénomène avec le retour des Italiens de Libye, d’Afrique du nord-est ou encore celui des émigrés italiens d’Amérique Latine. Les migrants sont ensuite venus principalement du continent Africain et des pays d’Europe de l’Est, surtout à partir des années 1990 où l'Italie accueillera de nombreux réfugiés en provenance de l'ex-Yougoslavie et du Kosovo ainsi que de Somalie. Avec la crise économique survenue au lendemain des « Trente Glorieuses » à partir du milieu des années 1970 les principaux pays d’immigration en Europe «fermer» du Nord vont tenter de progressivement leurs

frontières. L’Italie devient alors une terre d’accueil privilégiée pour les migrants aucune car elle n’a jusqu’ici, de contrairement à ses voisins, prévu législation permettant contrôler les flux migratoires. De plus, c'est un pays très touristique ce qui facilite les arrivées de personnes en quête de travail et disposées à accepter une situation irrégulière. Actuellement, l'Italie est le pays européen qui compte le plus grand nombre d'étrangers sans abri. Ainsi le nombre d'immigrés parmi les SDF est supérieur à celui des italiens. En général, on observe que le marché immobilier accentue le phénomène d'exclusion sociale par une

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discrimination pour l'accès au logement. Le logement précaire est très répandu parmi les clandestins : usines désaffectées, fermes abandonnées ou encore bidonvilles comme ceux de Villa Literno à Caserte, appelés le « ghetto », et qui avait été brûlé en 1995. L'Italie doit en particulier faire face à de fortes vagues d'immigration clandestine par voie maritime : chaque semaine, des centaines de candidats échouent sur les côtes de Sicile, parfois de Calabre ou de Sardaigne, bravant le mauvais temps et un arsenal juridique de plus en plus contraignant. Sur l’île de Lampedusa, située à moins de 100 km des côtes Africaines, les arrivées ne cessent d’augmenter chaque année, selon le ministère de l’Intérieur. Le centre de rétention provisoire (CRP) de Lampedusa, construit en 1998 avec 186 places puis porté à une capacité de 850, est trop petit pour accueillir toutes ces personnes qui sont rapidement conduites dans l'un des treize autres CRP de l'île ou sur le continent. Au bout de soixante jours, s'ils n'ont pas trouvé de travail sur le sol italien, les immigrés sont priés de quitter la Péninsule. Aujourd’hui l’Italie est l’une des principales « porte d’entrée » ou terre d’accueil en Europe. Le nombre officiel d'immigrés y était de 3 millions fin 2005. Selon les données de l’OCDE (Rapport 2009 sur l’immigration), la population italienne est composée d’1.9 % d’immigrés en situation irrégulière, soit environ 25% des étrangers qui résident en Italie. Les chiffres oscillent entre 500 et 750 000, mais d’après La Caritas (Dossier « Migrantes 2009 »), le nombre des clandestins atteindrait le million. L’étude menée par l’OCDE souligne que la majeure partie d’entre eux exerce un emploi qu’aucun italien ne serait prêt à faire, garantissant ainsi de la main-d’œuvre à des secteurs de production qui, sans cela, manqueraient de personnel.

II.

Les politiques actuelles d’immigration 1. En France

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Depuis quelques années, la politique d’immigration française s’est durcie. Pour maitriser les flux migratoires, l’Etat français a mis en place une politique d’immigration « choisie » qui doit permettre à la fois d’accueillir une immigration régulière avec un objectif clair d'intégration des migrants qui se sont vu reconnaitre le droit d’entrer sur le territoire, et de lutter activement contre l'immigration irrégulière. Pour combattre l’immigration illégale, le gouvernement actuel veut renforcer et améliorer les contrôles grâce, notamment, à la mise en place de passeports biométriques. Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, les sanctions ont aussi été renforcées. Le temps de rétention des migrants sanspapiers a par exemple été allongé à 45 jours, et les reconduites à la frontière

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