Les héros tragique

s tragique Romain devient plus important, il est plus exposé, en particulier sa monstruosité comme le montre Médée de Sénèque ou le meurtre de l’héroïne provoque de l’horreur.

Dans la tragédie classique Française du 17ème siècle on retrouve la même importance du destin. Dans l’Andromaque de Racine, Oreste proclame, « Je me livre en aveugle au destin qui m’entraine ». Il en est ainsi de chaque héros tragique. Durant cette période le destin prend des formes. Dans McBeth, le destin est représenté par les trois sorcières. Dans Phèdre, Racine a choisi de ne pas l’incarner cependant il est évoqué en tant que divinités, Vénus et Neptune qui sont suppliés par Thésée qui dit : « Je t’implore aujourd’hui, Venge un malheureux père». Le destin est extérieur ou intérieur. Dans Britannicus, le destin est à l’intérieur du héros Néron qui lutte contre lui-même et son amour envers Junie qui est paradoxal car il l’aime quand elle souffre. En effet il dit, « j’aimais jusqu’à ses pleurs ». Dans cette nouvelle forme de tragédie, le destin reste cruel. Elle met toujours en scène des personnages nobles légendaires ou historiques conduits à leur perte. L’action est centrée sur un conflit au sein même du personnage. En effet il doit faire face à un dilemme entre ses envies pour son bonheur et ses exigences qui sont souvent contradictoires. Néron es est le parfait exemple. En effet, à la fin de l’œuvre il renonce à Junie et non pas au pouvoir. Les péripéties mettent en danger la vie du héros, des effets de surprise sont créés. Leur enchainement provoque souvent une fin fatale. Néanmoins, ce qui conifère le plus un aspect tragique a ces héros est le fait que ces personnages ont parfois des moments de lucidité. Néron est encore une fois un exemple parfait de cette notion en effet, il trouve cela curieux d’aimer Junie pour sa souffrance. Cependant ces moments de lucidité sont très brefs et le destin reprend toujours le dessus. Le héros tragique classique a une grande différence, surtout chez Corneille ou Racine. La fin peut être heureuse. En effet dans Cinna, de Corneille, l’empereur à a la fin de la pièce, se réconcilie avec Cinna. Il dit :

« Je suis maître de moi comme de l'univers.

Je le suis, je veux l'être. O siècles, ô mémoire,

Conservez à jamais ma dernière victoire!

Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux

De qui le souvenir peut aller jusqu'à vous.

Soyons amis, Cinna, c'est moi qui t'en convie... »

En conclusion, la tragédie est une catharsis qui se sert des héros et de leurs erreurs pour donner des leçons aux spectateurs. Le héros tragique a peu évolué dans le temps. Il a toujours été guidé par son destin souvent fatal. Cependant, Corneille et Racine ont modifié la définition du héros tragique au 17ème siècle en lui donnant quelquefois