DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Micro Economie

Compte Rendu : Micro Economie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 55

me pensée politique libéral. Le marché constitue un bon mode de coordination entre les offreurs et les demandeurs, l’intérêt individuel constitue le ciment de la société grâce au rôle de la main invisible smithienne.

Mais ce concept de main invisible n’est plus suffisant dans ce siècle où les sciences physiques prennent une place de plus en plus importante.

Rupture analytique :

Les classiques et les néo-classiques diffèrent principalement sur la théorie de la valeur.

Les classiques différencient et même séparent totalement la valeur d’usage et la valeur d’échange en se basant sur le paradoxe de Smith qui dit que la valeur d’échange n’est pas induit par la valeur d’usage (il prend pour cela l’exemple de l’eau qui a une valeur d’usage élevée et une valeur d’échange faible, à l’inverse des diamants.). Smith explique donc la valeur d’échange par la quantité de travail qui y est incorporé, il donne donc une valeur intrinsèque propre à chaque objet.

Jevons et Menger ne sont pas d’accord et disent que la valeur d’usage doit s’apprécier par rapport aux quantités déjà disponibles du bien. Le même verre d’eau n’aura pas la même valeur d’échange en France que dans le désert. La valeur d’usage induit ainsi la valeur d’échange. On précisera même que c’est l’utilité à la marge qui induit la valeur d’échange.

Valeur du travail Valeur d’utilité

Pensée libérale Smith, Ricardo Jevons, Marshall

Pensée anti-libérale Marx

II. Mise en perspective théorique

Qu’est-ce que la microéconomie ?

- C’est une théorie de l’action :

Comment les individus agissent ils dans leurs choix économiques ?

- C’est une théorie de la coordination, une philosophie politique :

Comment un ordre se constitue t’il sur la base des choix individuels ?

La microéconomie repose en fait sur 3 piliers :

• Théorie du choix rationnel :

L’hypothèse est que les individus agissent de manière à satisfaire leur préférence étant donné leur budget.

• Définition d’une structure d’interaction :

Le marché, qui est le lieu où se rencontre les individus, repose sur le rôle des prix.

On peut envisager le marché de différentes manières : Combien d’acteurs ? Sont ils égaux ? Quelles sont les règles ?

• Manière de représentée la coordination :

On utilise la notion d’équilibre qui permet la coordination optimale. L’équilibre est la compatibilité des décisions individuelles, l’offre doit être égale à la demande.

Cependant seul le cadre d’interaction sera modifié, on arrive donc à deux grandes oppositions microéconomique :

Equilibre partiel VS Equilibre général

Concurrence parfaite VS Concurrence imparfaite

L’équilibre est partiel lorsque l’on ne s’intéresse qu’à un marché ou un bien en particulier, Marshall développa fortement ce type d’analyse.

L’équilibre est général lorsque l’on s’intéresse à l’équilibre simultané sur l’ensemble des marchés, on l’associe aux travaux de Walras.

La concurrence parfaite constitue le cadre emblématique de la microéconomie, c’est l’idéal-type du marché. La concurrence parfaite décrit un marché où chacun est libre de rechercher son intérêt car personne ne peut contraindre personne. C’est une situation où il n’y a aucune asymétrie entre les intervenants.

La concurrence parfaite nécessite 4 conditions :

- Atomicité : Les individus n’ont qu’une importance négligeable, tous les individus sont « price makers » c'est-à-dire qu’un individu seul ne peut pas influencer les prix.

- Libre-entrée : Chacun peut entrer et sortir du marché, ce qui laisse supposer qu’un marché profitable connaîtra plus d’entrer.

- Homogénéité du produit : l’identité du vendeur n’a aucune importance aux yeux de l’acheteur.

- Condition de transparence : Tous les individus dispose de la même information et cette information est suffisante pour échanger.

Avec de telles conditions, très peu de marchés réels sont en concurrence parfaite. La bourse est ainsi un des seuls marchés où l’on se rapproche d’une concurrence parfaite.

Lorsqu’une de ces conditions est absente, on rentre dans le cadre d’une concurrence imparfaite :

Atomicité => Création de monopole

Libre-entrée => Souvent à cause de monopole

Homogénéité => Différenciation des produits

Transparence => Situation d’information asymétrique

Chapitre 1 : Les choix du consommateur

En microéconomie, on distingue actuellement deux types d’individus : les producteurs et les consommateurs. Ils remplacent les travailleurs et les capitalistes utilisés par les classiques.

La question du travail et de la propriété est remplacée par la question de choix individuel, de demande, d’offre ; de même le principe de classes est supprimé.

I. Les fondements du modèle du consommateur

La première question porte sur la représentation du choix du consommateur, on pose tout d’abord comme principe immuable le fait qu’il agisse de manière rationnel.

Agir de manière rationnel suppose 2 hypothèse :

- La rationalité des préférences

- La rationalité des choix

1. Rationalité des préférences

Le concept de préférence est problématique en économie car c’est un concept assez subjectif ce qui pose un problème de quantification.

Pour un économiste, c’est primordial de quantifier et les microéconomistes ont inventé le concept d’utilité qui procède à une quantification de la préférence.

L’utilité mesure la satisfaction tirée de la consommation de paniers de biens.

On appelle fonction d’utilité la fonction qui associe une utilité à un panier de biens.

U = U(x 1,…, x n)

La fonction d’utilité peut être regardée de deux manières :

- L’utilité cardinale est la mesure absolue de la satisfaction et dans ce cas on pourrait dire qu’un panier est préféré λ fois plus qu’un autre. U(x) = λ U(z)

- L’utilité ordinale représente simplement un ordre de préférence.

Les premiers microéconomistes étaient des adeptes de l’utilité cardinale puis on est passé à l’utilité ordinale notamment grâce à Pareto.

Pour définir la rationalité des préférences, les microéconomistes vont juger uniquement la forme des préférences et non pas leurs fonds, ils jugent la syntaxe et non la sémantique.

Pour être rationnel il faut que cette syntaxe réponde à trois hypothèses :

- Les préférences sont complètes, on peut toujours affirmer ses préférences :

x z , x z , x z

- Les préférences sont transitives :

Si x z et x z alors x z

- Les préférences sont réflexives, c’est une hypothèse purement technique :

x x

Quand on parle de préférence, on dira qu’une relation qui vérifie les trois conditions constitue un préordre complet.

Les préférences sont rationnelles si et seulement si elles peuvent être représentées par un préordre complet. Si les préférences constituent un préordre complet alors elles peuvent être représenté par une fonction d’utilité.

Utilité marginale :

C’est le supplément de satisfaction apporté par la consommation d’une unité supplémentaire d’un bien, noté Um = δU(x 1,…, x n)/δx 1

- L’utilité marginale est positive

...

Télécharger au format  txt (64 Kb)   pdf (487.3 Kb)   docx (43.8 Kb)  
Voir 54 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com