Mémoire dissertation

Patrik ZÍVAL, 5eBF

La mémoire empêche-t-elle de vivre?

Le terme « mémoire » est issu du latin « memoria » qui signifie « aptitude à se souvenir » et au pluriel, il signifiait « recueil de souvenirs ». Le mot « mémoire » représente « champ mental des souvenirs ». C’est la faculté et le fait de se souvenir et généralement la fonction de conservation et de restitution d’une connaissance passée. La vie apporte beaucoup d’expériences, quelquefois bonnes et parfois mauvaises. Ces expériences sont marquées dans notre tête, notre mémoire. Et donc, la mémoire empêche-t-elle de vivre ? Est-il meilleur d’oublier pour avoir une bonne vie ? La vie est-elle bonne quand nous nous souvenons ? Peut-on vivre bien sans mémoire ? Certes, la mémoire peut servir à faciliter notre vie. Néanmoins, la mémoire peut aussi empêcher la vie. Pourtant, il faut savoir bien manier la mémoire.

Certes, la mémoire peut rendre la vie de l’homme plus facile.

D’abord, grâce aux souvenirs, on peut s’instruire du passé. La vie nous amène aux diverses situations et problèmes. A ce moment donné, on essaye de trouver une solution optimale qui n’est pas toujours meilleure. La vie est pleine d’erreurs et la mémoire sert à enregistrer nos connaissances et les expériences. Plus tard, on peut se souvenir du passé et utiliser notre expérience mieux que dans le passé. Comme exemple, on peut utiliser le discours d’Aliocha Karamazov tiré du roman Les Frères Karamazov de Fiodor Dostoïevski. Dans ce discours, Aliocha Kamarazov se souvient de l’écolier Ilioucha qui a tombé malade et qui est mort. Aliocha prononce que « c’était un gentil garçon, bon et brave, qui avait le sentiment e l’honneur ». Il dit qu’Ilioucha rendait les autres heureux et que les gens n’oublient jamais à ce jeune garçon même s’ils se consacreront à des affaires les plus importantes. Il déclare aux autres écoliers qu’un bon souvenir est la meilleure éducation de la vie et qu’il faut conserver les beaux souvenirs et faire la provision de ces souvenirs pour pouvoir faciliter ou sauver la vie. Alors, nous avons montré que les souvenirs peuvent donner une leçon à l’homme et donc on peut faciliter notre vie à l’avenir.

Ensuite, les connaissances conservées dans la mémoire permettent d’avancer. Pendant les études, l’homme acquiert beaucoup d’expériences, au premier moment les expériences élémentaires, plus tard, il les élargit et il approfondit les connaissances de base, et finalement il se spécialise dans son secteur. Chaque approfondissement ou agrandissement de connaissance est basé sur les expériences plus complexes. C’est aussi bien pendant les études que dans la vie. Jacqueline de Romilly défend cette idée dans son œuvre intitulé Le Trésor des savoirs oubliés. Elle a dit que l’homme qui fait des études peut être capable de faire les grands succès. Pour démontrer les grands succès, elle a utilisé les grands noms de l’histoire ou de la littérature, comme Napoléon, Alexandre ou Ulysse. Elle affirme qu’on peut oublier les détails, mais ce qui nous formes, ce sont les principaux événements de nos souvenirs. Donc, nous avons prouvé que les souvenirs gardés dans la mémoire peuvent ouvrir les nouvelles possibilités à nous.      

Enfin,  on peut commémorer les instants meilleurs. Grâce aux souvenirs, on peut se rappeler les expériences plus heureuses dans les situations où nous sont en problèmes ou nous ne prospérons pas. La vie apporte aux hommes  i tant les échappées joyeuses que les attristantes. Pour ne pas perturber notre psychisme par les situations tristes, on doit penser positivement et les souvenirs heureux peuvent nous passer outre au mal, au moins sur instant. Prenons comme exemple une chanson de Karel Gott. La chanson s’appelle en tchèque Když jsem já byl tenkrát kluk. On peut la traduire en français comme Quand j’étais petit. Chanteur Karel Gott se souvient de l’époque où il était le petit garçon. Il chante que les jours d’aujourd’hui sont plus brumeux, que les chansons ne sont plus si suaves et que les hommes ne sont pas si agréables. Il décrit beaucoup le paysage, il chante que les rivières étaient plus pures ou que les herbes et les feuilles étaient plus vertes. Tous cela peuvent représenter les hommes, donc qu’ils étaient plus amicaux et plus gentils. Il dit par sa chanson que, en se rappelant le passé agréable, il se sent plus libre. Donc, nous avons démontré que les souvenirs peuvent rendre la vie plus facile parce que nous oublions le mal en ce moment-là.

Après avoir montré que la mémoire peut faciliter la vie de l’homme, nous prouverons que la mémoire peut troubler la vie.

Premièrement, on peut se perdre dans nos souvenirs. La mémoire a une certaine contenance laquelle on ne peut pas dépasser. Donc, pour garder un nouveau souvenir, il faut effacer une partie de l’autre. Plus tard, nos souvenirs peuvent être incomplets ou on peut mélanger les deux souvenirs en un. En confrontant les autres affirmations de ce souvenir, on peut être dérouté ce qui est vrai. La nouvelle « Suicides » de Guy de Maupassant tiré du journal Le Gaulois nous peut servir d’exemple. Dans cette nouvelle, le personnage principal qui s’appelle Robert relit des lettres qu’il a reçu pendant sa vie. Pendant la lecture, il a reconnu des gens oubliés depuis si longtemps. Dans les lettres de sa mère, il a retrouvé les vieux domestiques et la forme de leur maison. Par la lecture, il remonte toute sa vie. Dans les autres tiroirs de son secrétaire, il a revu les vieux vêtements de sa mère ou les souvenirs d’amour. Pendant ce temps passé par se souvenir l’a désorienté dans sa vie et il a dit aux lecteurs afin qu’ils ne lisent jamais ses vieilles lettres. Alors, nous avons prouvé qu’on peut se perdre dans la mémoire.

Deuxièmement, il est presque impossible de vivre sans oublier. Quelquefois, notre expérience est à tel point mauvaise qu’il est meilleur l’oublier, parce que le souvenir de cet événement ignoble peut empêcher de vivre. Friedrich Nietzsche soutient cette idée dans son œuvre philosophique Seconde considération inactuelle. Il dit que celui qui ne sait pas oublier le passé, n’éprouvera jamais ce qui est la vie heureuse et le bonheur en général et aussi il ne fera jamais rien pour pouvoir rendre heureux les autres. Nietzsche assure les lecteurs qu’il est bien plausible vivre heureux sans se souvenir mais qu’il est vraiment impossible de vivre sans oublier.