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Mémoire entrepreneuriat féminin

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Par   •  6 Octobre 2018  •  Mémoire  •  19 499 Mots (78 Pages)  •  690 Vues

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Table des matières

Introduction        1

I.        La situation de l’entrepreneuriat féminin en France        4

1.        Définition et caractérisation en relation avec notre sujet        4

A.        L’entrepreneuriat        4

a.        L’entrepreneur aux mille visages.        4

b.        Quels sont les traits communs aux entrepreneurs ?        6

c.        Le concept d’innovation        7

B.        Les spécificités de l’entrepreneuriat féminin        8

a.        Profil socio-démographique des entrepreneures        9

b.        Leurs entreprises : secteur, taille, performance        10

c.        Le contexte : motivations à l’origine de la création d’entreprise.        13

2.        La mixité comme source de richesse        14

A.        Corrélation entre croissance économique et taux d’activité entrepreneuriale féminine.        14

B.        Les enjeux dans le monde de l’entreprise et pour l’ensemble de la société        15

II.        Freins et accélérateurs        16

1.        Les mécanismes participant au « plafond de verre »        16

A.        Héritage et construction identitaires        16

a.        Une éducation genrée        16

b.        Le pied sur le frein au moment de l’orientation scolaire        19

c.        Les handicaps de la femme active        20

B.        Une aversion au risque ?        21

C.        Un manque de représentation dommageable        23

D.        Un accès restreint aux moyens de financement ?        24

2.        Les facilitateurs de l’entrepreneuriat féminin        25

A.        Les politiques d’encouragement        25

a.        Les aides au financement        25

b.        Les politiques incitatives        25

B.        Les réseaux d’entraide        27

C.        Les nombreuses ressources d’Internet        29

III.        Notre enquête        30

1.        Méthodologie        30

A.        Épistémologie        30

B.        Terrain et échantillon        31

C.        Questionnaire        31

D.        Méthode utilisée        32

2.        Recueil des témoignages        32

A.        Les témoignages des entrepreneures        32

B.        Analyse des résultats : des réponses qui corroborent notre étude        43

c.        Les freins et les obstacles        43

d.        L’entourage à la fois un frein et un moteur puissant        44

e.        Le phénomène de l’autocensure et les manières de la combattre        44

f.        Les solutions abordées        45

C.        Questionnaire d’autoanalyse : nos réponses        46

IV.        Nos idées pour faire avancer la cause        49

V.        Conclusion        51

Bibliographie        53

  1. Introduction

Produit de la prévalence de la culture américaine dans nos sociétés occidentales, la figure du self-made man est un des emblèmes majeurs de la culture entrepreneuriale. Ainsi, les histoires contant les prouesses héroïques d’hommes partis de rien pour devenir des personnages éminemment riches et puissants sont légion : Henry Ford, Walt Disney, Richard Branson ou encore Bill Gates, la liste des noms venant à l’esprit est longue mais ses protagonistes appartiennent presque tous irrémédiablement au sexe masculin. S’il est bien évident qu’il s’agit ici de success-stories exceptionnelles, qui ne sauraient rendre compte de la réalité du monde entrepreneurial de façon plus globale, il est cependant indéniable que la représentation féminine laisse à désirer dans ce domaine aujourd’hui encore.

Historiquement, la société française a connu une profonde transformation au cours du XXe siècle qui a foncièrement bouleversé la situation des femmes face au monde du travail. Ainsi, la Première Guerre mondiale, en rendant nécessaire le travail des femmes pour soutenir l’effort de guerre, a largement participé à l’arrivée massive des femmes sur le marché du travail. Bien entendu, ce changement d’organisation n’aboutit pas immédiat à l’égalité des sexes mais il en constitue indéniablement une étape. Celles qui endossaient jusque-là majoritairement le rôle de paysanne, nourrice, couturière ou domestique pour les prolétaires, d’épouses modèles orchestrant le travail des domestiques et l’éducation des enfants pour les plus bourgeoises, n’ont pas tout de suite eu accès aux mêmes emplois que les hommes. D’ailleurs, jusqu’au XXe siècle, la femme est subordonnée à l’autorité de son mari dans le droit français et fait légalement partie des citoyens « passifs », au même titre que les enfants, les étrangers, et tous ceux ne pouvant s’acquitter du Cens pour pouvoir prendre part au suffrage censitaire. Ce passé reposant sur une organisation éminemment patriarcale de la société a profondément marqué les mœurs et influencé la division sexuelle du travail : aux femmes sont dévolus le domaine privé et les occupations requérant des qualités affectives et empathiques tandis que les hommes règnent sur les travaux théoriques ou manuels et monopolisent la majeure partie de l’activité et des revenus. Par conséquent, il semble peu étonnant qu’aujourd’hui encore, plus de cent ans plus tard, on retrouve si peu de femmes à la tête d’entreprises, portant les couleurs d’un métier souvent associé au commandement, à la réussite et à l’acharnement, soit des caractéristiques traditionnellement attribuées aux hommes.

En 2013, une étude du Global Gender Gap Index a été menée dans 136 pays qui regroupent 90 % de la population mondiale. Parmi les 10 pays les plus égalitaires, on trouve les pays nordiques : l’Islande, la Finlande, la Norvège, la Suède et le Danemark. La France apparaît au 16e rang mondial au classement général. Il s’agit d’un véritable bond car celle-ci occupait la 45e place en 2006 ; ce progrès est notamment imputable aux efforts sur le plan politique. Les plus grandes disparités relèvent du plan économique où elle n’occupe que la 57e place. Pourtant, il a été observé que les Français et les Françaises sont égaux en termes d’éducation et niveau de diplôme[1]. Elles seraient donc victimes de discrimination lorsqu’il s’agit d’opportunités professionnelles et de participation à la vie économique.

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