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N'y a t-Il De Verité Que Scientifique ?

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non naturelles : la ou la philosophie spécule d’abord et ou le religieux nous demande d’avoir la foie, le scientifique du moyen âge s’appuie avant tout sur les faits. Face aux mystères de la nature, le scientifique est celui qui prétend expliquer la nature sans sortir de la nature. Aristote définit précisément ce que l’on peut attendre de la science : elle doit répondre au pourquoi, car elle connaît les causes ; elle est donc capable de démonter et elle peut enseigner. La science moderne apparaît et les critiques envers la science du Moyen âge commencent. Le premier grief que l’on peut faire à cette science est de s’être laissée enfermer dans la sensation. En soi, il n’y a rien de plus logique et naturel, pour connaître, que de s’en remettre a ses sensations : pour comprendre, il faut observer. Cependant cette ancienne science n’a pas pris en compte le caractère limité, relatif et imprécis de la sensation. Limitée, la sensation l’est car elle est cantonnée à l’échelle humaine : pour ne prendre que la vue, nous ne voyons pas dans l’infiniment petit et l’infiniment grand. Relative, la sensation l’est aussi en ceci qu’elle dépend étroitement de l’observateur : c‘est toujours un homme déterminé qui éprouve la sensation ; pour lui il y a un haut et un bas ; qu’il soit frileux ou non il ne ressentira pas la même température qu’une autre personne… Et Imprécise la sensation l’est car elle s’exprime par le langage de la qualité : chaud, froid; grand, petit. Si on veut décrire la qualité d’une chose, on est obligée d’inviter la personne à regarder cet objet, les mots sont souvent impuissants à décrire précisément. La science moderne ne tient plus compte des limites naturelles des sensations elle s’autorise a mesurer systématiquement, par la mesure, lourd et légers deviennent des poids, une couleur devient une longueur d’onde, un son une fréquence … D’une manière générale, la mesure opère une réduction de la quantité à la quantité : de la sorte, le relativisme et l’imprécision propres à la sensation naturelle s’évanouissent : il n’y a plus que des chiffres. La mathématisation de la science, couplée au recours systématique a la mesure, a permettre d’atteindre une exactitude a laquelle on n’avait jamais sue prétendre auparavant. La science se met à modéliser le réel, ce qui est une manière de le simplifier pour mieux le comprendre, tout en isolant les paramètres que l’on juge pertinents. La science nous donne donc à voir la vérité scientifique par les maths. Le monde devient mesure et la vérité devient calcules. « Toutes connaissances accessible doit être atteinte par des méthodes scientifiques, et ce que la science ne peut pas découvrir, l’humanité ne peut pas le connaître. » Russell. Le scientisme permet alors une connaissance rigoureuse de tout ce qui se donne a savoir. La science peut désormais accéder a la vérité en subsistant la méthode expérimentale aux approximations de la sensation. Depuis les progrès incontestable de la science, la vérité scientifique devient la seule possible au XIXe siècle, le siècle du scientisme. La science moderne nous donne a voir une vérité scientifique irréfutable et pourtant…

Il n’est donc pas question, ici, de critiquer unilatéralement une science qui a été capable d’emmener l’homme sur la lune, mais il faut cependant mettre ne évidence que la vérité scientifique peut être contestable, même si elle propose un type de vérité bien particulier. La science moderne découle de la modélisation. Pour pouvoir traiter mathématiquement les phénomènes, la théorie les modélise, c’est à dire qu’elles les ramènent à des figures idéales dont elle ne retient que certains traits pertinents. Alors que par exemple dans la réalité, nous voyons des objets bien particuliers tomber, la théorie de la chute des corps ne considère plus que des solides homogènes de masse M, ramenés à des formes géométriques simplifiés et néglige les qualités qui nous les rendent réels. Lorsqu’Einstein a dit que « c’est la théorie qui détermine les faits qui sont observables » il a précisément voulu insister sur ce caractère constructiviste de la science moderne : elle construit des modèles purs qui isolent les seuls faits jugés pertinents : le reste est délibérément négligé ; les faits pertinent retenus deviennent les paramètres mesurables que la science met ensuite en relation dans ses équations mathématiques. Mais chacun de nous a une façon propre, et purement qualitative, de ressentir le réel .Un vécu de sensation est purement individuel on ne peut pas faire ressentir a un autres se que l’on a pue ressentir a ce moments précis. Pour la science un terminale faut toujours une terminale mais pour un élève cela dépend de s’il a travaillé ou non, de s’il s’est amusé ou pas.

La science peut dire des choses justes sur des phénomènes mais elle me semblera moins familière qu’un film ou un poème selon mon vécue. Ce défaut s’accroit du fait de la réfutabilité des science avancée au XXe siècle. Popper était en effet intrigué par la revendication scientifique affichée par des discourt comme la psychanalyse. Il invalide ses prétentions en mettant en avant l’idée que toute science est par définition réfutable. Cela signifie que la science avance des discourt que l’on peut a chaque instant réfuter : il suffit pour cela de mettre en évidence une expérience qui invalide la théorie. Le concept de réfutabilité a des conséquences fondamentales quant a la teneur du discourt scientifique. Il signifie que, par principe, on peut toujours démontrer qu’une théorie scientifique est fausse, mais jamais qu’elle est vraie. En d’autres thermes, il faut dire que la vérité scientifique et toujours provisoire, il ne faudrait donc pas parler de vérité mais de conjectures scientifiques. La vérité scientifique a des limites elle ne peut donc pas dire toutes les vérités selon les mathématiques ou la science… Il y a donc une autre forme de vérité ?

Aucun critères n’est parfait pour définir la vérité : le critère de cohérence est seulement formel, celui de conformité est toujours applicable. L’idée d’évidence pourrait mettre un terme à ces difficultés, mais il faut remarquer que la vérité devrait être objective. Reste donc la définition qui renvoie au problème de l’évidence. Il y aurait donc une autres forme de vérité mais quel est t-elle ? On retrouve la notion de vérité dans la religion. La croyance religieuse est invérifiable, mais non pas infondée : dans une religion, les différents dogmes sont reliées les un aux autres et se confortent mutuellement, ce qui donne a l’ensemble une cohérence a une simple superstition et la religions a directement a voir avec les grandes questions métaphasiques qui agitent l’homme : qui sont nous ? D’ou venons nous ?

La religion répond à ces questions avec justesse, il suffit de foi pour comprendre que tout est lié dans les livres sacrés. Mais il y a aussi la beauté de l’art pour Hegel, L’esprit absolu correspond à la

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