Nouvelle "Qui sait" de Maupassant

son passé, de sa vie

2) Narrateur personnage inséré dans la société et doué de raison

- Récit mené à la 1ère personne du sg (omniprésence « je »; témoin des evenements : verbes de perception

- Récit structuré/organisé, très clair, crédibilité : beaucoup de connecteurs logiques : présentatif « et voila que », « alors », « enfin » ; détails qui font vrai, défilé

- Maîtrise du langage, pas de dérapage/phrases hachées ; il décrit clairement ce qu’il voit.

- Autoanalyse de ses sentiments (l.6 discours direct « Quelle émotion » ils evoluent et sont mis en relief par la structuation des paragraphes) ; chaque paragraphe marque étape chronologique : 1° : stupéfaction, spectacle ; 2° : confusion des sentiments ; 3° : colère, récation ; 4° : défaite

Et pourtant le narrateur assiste à des événements surnaturels.

II. Univers surnaturel

1) La métamorphose (animalerie inoffensive)

Les meubles deviennent animaux à partir de l’adverbe « tout à coup »

- Utilisation figures de style : comparaisons (canapés/crocodiles,chaises/chèvres,tabouret/lapin,piano/cheval,objet/fourmi), métaphores, animalisations ; monde animal familier mais parfois exotique; + verbes de mouvements et pronominaux;

 Aspect inquiétant (tabouret trotte, étoffes rampent…) Quotidien devient cauchemar, générateur d’angoisse

Les objets prennent peu à peu le pouvoir et détruisent le propriétaire

2) Evoquation d’un combat entre narrateur et bureau (mobilier maléfique)

- Il veut s’émanciper (fuite) ou tout détruire (fin du texte) comparé à un soldat Verbes d’action + combat/lutte (série de passés simples « élançai », « saisis », « abattis ») narrateur actif

- Comparaisons avec combat de gladiateurs avec « sur le sable »

- Champ lexical de la torture

- Impuissance car adversaire est supérieur et redoutable « je ne pus », gradations « me roula », « me traîna »… l.20 « meurtri », « malgré » force surnaturelle

Le bureau est une valeur personnelle, c’est le lieu de travail de l’écrivain, toute sa vie. Son départ, déclenche l’incapacité d’écrire ; confusion auteur/narrateur

3) Effet produit, conséquences

- Sentiments du narrateur : peur et angoisse ; champ lexical de la peur « fou d’épouvante », « peur », « déséspéré »

- Malaise du lecteur face aux événements à cause du doute ; soit l’évenement est explicable : narrateur est fou (sa raison en patit), soit tout est vrai, les objets prennent leur revanche sur le narrateur et boulversent son monde. Le doute est présent et donnée par l’interrogation dans le titre « Qui sait ? »

La fin du texte signale la mort, redondance des superlatifs

Chaque paragraphe marque une étape chronologique 1er : constatation, description immédiate ; univers familier réaliste; (stupéfaction, spectacle)

2ème : surprise augmente, intérieur animal, fuite des meubles mène au fantastique (confusion des sentiments) univers surréaliste magie opère ; narrateur impuissant se cache ; fuite de son bureau valeur personnelle lieu de travail de l’écrivain toute sa vie valeur symbolique

3ème : rupture, disparition de la peur, bataille qui oppose meuble et narrateur, verbes de mouvements (colère réaction)

4ème : clos l’extrait, disparition des meubles, irrémédiable (défaite)

CONCLUSION

Scène représentée ici bien représentative du registre fantastique ; en effet on assiste à une introduction du surnaturel dans le réel. Le narrateur incite le lecteur a partagé le doute et l’interrogation.