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Ol Group

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eurs comme Sodexho Alliance en 1990.

• La troisième phase a débuté avec le renforcement significatif des capacités financières du Groupe. En effet, une augmentation de capital d’environ 18 millions d’euros a été souscrite en 1999 par la société Pathé. Cette opération a permis d’initier la diversification des activités du Groupe et de transformer ce dernier en une entreprise majeure de médias et de divertissements sportifs. Dès 1999, le Groupe a mis en œuvre un projet de développement dont les objectifs étaient de faire de l’Olympique Lyonnais un club de football leader en France et ambitieux en Europe. Il s’agissait aussi de continuer sa fructueuse politique de formation, de poursuivre ses investissements afin d’améliorer les infrastructures, de valoriser la marque OL, et, d’une manière générale, de consolider le club sur un plan financier en développant des sources de revenus moins soumises aux aléas sportifs.

OL Groupe s’articule aujourd’hui principalement autour de l’Olympique Lyonnais. Ce club de football est une référence en France et possède un palmarès sans équivalent au cours de ces six dernières saisons.

Le Groupe a ainsi établi une stratégie sur un cycle de développement économique et sportif. Celle-ci vise à pérenniser les succès sportifs, à en tirer profit en exploitant la marque et l’image du club. Elle vise aussi à diversifier les activités afin de réduire les problèmes liés aux résultats sportifs. La structure financière saine du Groupe renforce la solidité du cycle de développement. En effet, elle maintient des investissements élevés en matière d’effectif sportif, d’infrastructure, et de formation. Ces derniers permettent aussi de diversifier les activités, et d’accroître la notoriété de la marque OL à un niveau international. Le Groupe met ainsi en œuvre des synergies commerciales fortes entre sa marque et ses diverses activités (réalisées par les filiales). OL Groupe et ses filiales sont notamment présents dans des secteurs tels que le merchandising, la restauration, l’organisation de voyage, de manifestations et d’évènements.

Le groupe est actuellement constitué d’une société holding et de filiales opérationnelles. Il propose des activités de spectacle sportif, de média, de divertissement sportif, ainsi que des métiers complémentaires générateurs de revenus supplémentaires. OL Groupe contrôle notamment la SASP OL (Société Anonyme Sportive Professionnelle gérant l’Olympique Lyonnais). Ci-dessous, nous pouvons visualiser l’organigramme d’OL Groupe au 30 Juin 2011 composé de la société holding, des filiales et du club de football.

Organigramme du groupe (Source : http://investisseur.olympiquelyonnais.com)

Répartition du Capital

| Nombre d’action | % capital | % droits de vote |

ICMI | 4 524 008 | 34.17 | 43.55 |

Pathé | 3 554 683 | 26.84 | 26.81 |

Administrateurs | 557 262 | 4.20 | 5.36 |

FCP Ulysse | 722 492 | 5.46 | 3.48 |

GL Events | 313 652 | 2.37 | 2.06 |

ND Investissement | 149 341 | 1.13 | 1.44 |

Auto-Détention | 368 908 | 2.79 | NA |

Public | 3 050 941 | 23.04 | 17.30 |

Total | 13 241 287 | 100.00 | 100.00 |

Le Groupe bénéficie de cinq pôles de revenus, les revenus audiovisuels, la billetterie, les revenus de partenariat et de publicité, et les revenus issus de la diversification auxquels s’ajoutent les revenus issus des transferts de joueurs. Ci-dessous, nous pouvons apprécier les cinq activités (en croissance) d’OL Groupe au 30 Juin 2011.

Produits des activités

En M€ | 30.06.11 | 30.06.10 | Variation |

Billetterie | 19.0 | 24.8 | -23.4% |

Partenariat/Publicité | 19.5 | 14.7 | +32.7% |

Droits marketing et TV | 69.6 | 78.4 | -11.2% |

Produit de la marque | 24.7 | 28.2 | -12.4% |

Produit des activités hors contrats joueurs | 132.8 | 146.1 | -9.1% |

Produit des cessions des contrats joueurs | 21.8 | 14.1 | +54.6% |

Total produit des activités | 154.6 | 160.2 | -3.5% |

I. L’entrée en bourse d’OL Groupe

Tout d’abord, définissons qu’est-ce qu’une entrée en bourse ? Selon le site www.edubourse.fr (tiré le 15 Janvier 2008), « L'introduction en bourse consiste en une mise sur le marché d'actions d'une entreprise (SA, Société en Commandite). Ces actions peuvent être créées spécialement pour l'occasion. Il s'agit alors d'une introduction en bourse par augmentation de capital. Si aucune nouvelle action n'est créée pour l'occasion, il s'agit d'une simple cession de titres. »

Les clubs de football de Grande-Bretagne ont été les premiers à s’être introduits en bourse. Le club londonien des Tottenham Hotspurs réalise pour la première fois en Europe cette opération en 1983. Si d’autres clubs anglais ont décidé d’en faire de même dans les années 1980 comme Sheffield en 1989, il faudra attendre la fin des années 90 et le début des années 2000 pour assister à une vague d’introductions en bourse. Les clubs de Newcastle (en 1997), de l’Ajax Amsterdam (en 1998), du FC Porto (en 1998), de l’AS Rome (en 1998), de l’Arhus Elite (en 2000), du Borussia Dortmund (en 2000), du FC Copenhague (en 2000), de la Juventus de Turin (en 2001)… ont participé à cette vague d’introduction (en annexe 2, on retrouve tous les clubs introduits en bourse à travers l’indice Dow Jones STOXX Football).

Ainsi, face à l’augmentation de leurs charges et de leurs besoins, les clubs de football européens cherchent aujourd’hui des sources de financement afin de rester concurrentiels dans les championnats européens. L’Olympique Lyonnais a choisi cette voie en s’introduisant en bourse en 2007. Il s’agit d’ailleurs du premier club français à utiliser ce mode de financement.

* Le changement de la législation française

Jusqu’en Octobre 2006, la législation française interdisait que les clubs professionnels de football français s’introduisent en bourse. Cependant, cette loi a dû évoluer suite à la législation européenne et aux pressions exercées par les clubs français (comme l’a fait l’Olympique Lyonnais). En France, en 1984, la loi Avice a interdit l’accès des clubs sportifs aux marchés boursiers. Il faut noter que cette interdiction a eu pour effet de creuser un énorme écart entre le championnat de football français et les autres championnats nationaux européens. Nous avons vu apparaître dans les pays européens comme la Grande-Bretagne, l’Italie, l’Allemagne et l’Espagne, des grands clubs de football aux budgets et aux actifs colossaux. La loi Avice est un élément important dans l’explication du retard des clubs de football français sur les clubs européens.

Au cours des années 90, un club comme l’Olympique de Marseille avec sa réussite sportive et sa très forte image de marque aurait sans doute recouru à cette opération pour asseoir sa suprématie en France et sa grandeur en Europe. Dans le football d’aujourd’hui, un gros budget engendre la plupart du temps de bons résultats sportifs (comme on le remarque actuellement pour le club londonien de Chelsea). Suite aux pressions de la Commission Européenne et des différentes organisations de représentation du football français comme l’Union des Clubs Professionnels de Football (UCPF) (dans lequel Jean-michel Aulas est le Président de la Commission Finances), l’Assemblée Nationale amende le 11 Octobre 2006 la loi Avice du 16 juillet 1984. Cette loi qui avait précisément pour but d’interdire l’appel public à l’épargne pour les sociétés anonymes gérant des clubs sportifs. Cette nouvelle législation permet donc aux clubs français d’envisager une entrée en bourse. Elle impose, dans le document de base à fournir à l’AMF (l’Autorité des Marchés Financiers), d’insérer un projet de développement et d’acquisition d’actifs destinés à renforcer leur stabilité et leur pérennité. L’objectif de cet article est d’imposer aux clubs de football français d’avoir un projet d’acquisition d’actifs (comme un stade) avant de rentrer en bourse. Aujourd’hui, en France, l’AJ Auxerre et Ajaccio sont les deux seuls clubs propriétaires de leur stade.

* Les étapes de l’entrée en bourse de l’OL

La première étape de l’introduction en Bourse de l’Olympique Lyonnais fut, tout d’abord, d’attendre et de faire pression pour que la législation française évolue. C’est d’ailleurs ce qu’a réalisé Jean-Michel Aulas avec l’Union des Clubs Professionnels de Football en menant un intense « lobbying » pour obtenir la levée de l'interdiction de cotation des clubs français.

La deuxième étape fut de remettre un document de base à l’AMF dans lequel l’Olympique Lyonnais devait mentionner un projet de développement d’acquisition d’actif. Cette opération a eu lieu le 9 Janvier 2007. Lors

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