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Philosophie

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r en vaut la peine. Par exemple, lorsque, dans notre voiture, nous roulons à très grande vitesse, nous ressentons ce que l’on appelle l’ivresse de la vitesse : c’est un plaisir. Mais si on prend en compte qu’on peut mettre en danger autrui ou soi-même, la vitesse prend plus le visage d’un plaisir non nécessaire par rapport aux conséquences. Parfois, il faut pouvoir accepter une grande douleur pour avoir un plaisir telensuite comme un traitement médical lourd mais qui soulage par après : par exemple, la chimiothérapie.

Epicure nous conseille aussi de vivre de peu car, pour lui, le seul fait d’être en vie est le summum de la jouissance. Nous devons prendre conscience des sensations du corps et pouvoir les adapter à nos choix. Comme je l’ai dit plus haut, le plaisir est également une source de douleur qui barre le chemin vers l’ataraxie. Chaque action possède un effet positif et négatif que ce soit pour soi ou pour quelqu’un d’autre. Par exemple, pour une femme battue qui va quitter son mari, le côté positif c’est qu’elle ne recevra plus de coups mais le côté négatif c’est qu’elle va se retrouver seule : c’est exactement pour cela que beaucoup d’entre elles hésitent.

Ensuite, Epicure définit 3 sortes de désirs que le corps et l’âme peuvent ressentir ainsi que ceux à éviter.

Le premier est le désir naturel et nécessaire ou autrement dit, le besoin. C’est un désir qui est à satisfaire pleinement qui garantit la vie et qui, de ce fait, conduit au bonheur. Ce genre de désir peut être illustré par des actions de toust les jours comme boire, manger, dormir : c'est-à-dire tout les besoins fondamentaux qui nous gardent en vie. Le désir suivant est celui qui est naturel mais non-nécessaire. On peut aussi le définir comme un plaisir. Ce sont toutes des

choses superflues mais auxquelles que l’on peut y céder occasionnellement : par exemple, le sexe n’est pas indispensable mais on y cède facilement à l’occasion. A compléter… Il reste donc le dernier désir, celui non-naturel et non-nécessaire. Epicure les proscrit car ils sont produits par une société de consommation. Par exemple, la passion de l’amour car à la base nous sommes des animaux et donc polygames, hormis certaines exceptions. Il y a des animaux monogames !!! Ce sentiment rend l’homme monogame et peut donc, de ce fait, être malheureux car la monogamie entraîne la compréhension de l’autre, la peur de le perdre et les disputes : tout autant de choses qui peuvent nous rendre malheureux. C’est un très mauvais exemple même si je suis d’accord que l’institution du mariage occidental sur le type monogamique est une construction culturelle humaine. Néanmoins, la polygamie suit exactement le même processus de construction socio-culturelle. Ce sont des modèles stratifiés, l’un comme l’autre. Mais la passion et l’amour sont au contraire des besoins vitaux. Un être sans amour meurt !

Le fait qu’on « consomme », « commercialise » l’amour pourrait être un bon exemple…

En ce qui concerne la religion, Epicure est un croyant sceptique. Non il est agnostique, ce qui n’est pas la même chose que le scepticisme. En effet, il ne remet pas en cause l’existence des dieux mais il est sûr que ces -derniers sont indifférents à ce qui se passe sur terre et n’interviennent jamais dans la vie des hommes car ils vivent dans un monde d’ataraxie et s’occupent, donc, uniquement de leur propre bonheur immortel. Faux, on ne connaît pas, selon Epicure, l’activité des dieux. Scientifique d’origine, il essaye de nous faire comprendre que les évènements naturels comme l’orage, les tremblements de terre ou encore les éruptions volcaniques ne sont pas l’expression d’une quelconque colère divine mais sont des faits qui devraient être possible d’expliquer scientifiquement. Cependant, il nous conseille de prendre les dieux comme exemple dans le but d’atteindre l’ataraxie et donc le bonheur.

Pour finir, Epicure nous démontre qu’il ne faut pas avoir peur de la mort car comme la vie est un ensemble organisé d’atomes, lorsqu’on meurt, le corps meurt et l’âme aussi étant donné qu’elle est un composée d’atomes aussi. Il ne faut pas s’angoisser car la sensibilité est liée à l’âme et, après la mort, l’’âme aura disparu : la mort est donc la privation de sensation.

En conclusion, Epicure nous invite à philosopher grands comme petits afin de comprendre la raison de certaines choses ou de certains malheurs. Comme il le dit si bien, la sagesse s’apprend par

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