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Question Sur Corpus

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de Monsieur DIMANCHE, nous retrouvons le mot «Monsieur» qui marque la politesse.

Dans le texte de G.Feydeau, nous avons aussi deux personnages qui sont: FOLLAVOINE et ROSE. On remarque que FOLLAVOINE a un rang social plus élevé que celui de ROSE puisque cette dernière est sa femme de ménage comme indiqué dans le para texte, de même le lexique utilisé («Bougre d’ignare» l.10) et («parbleu» l.28) nous renseigne sur les relations entre les deux personnages. Dans ce passage, FOLLAVOINE demande à ROSE de l’aider trouver. FOLLAVOINE ne sait pas chercher dans un dictionnaire puisqu’il cherche le phonétiquement parlant: «Les Hébrides». Ainsi, il demande à sa femme de ménage si elle ne sait pas où sait, mais Rose est un peu ignorante puisqu’elle ne sait pas ce que «les Hébrides» sont, cependant FOLLAVOINE le sait. Ici également on remarque une forme de domination dans les relations qu’entretiennent les personnages: l’échange verbal s’apparente à un jeu où le meneur se trouve être FOLLAVOINE. C’est lui qui pose des questions, du coup il fait progresser l’intrigue dramatique. Quant à Rose elle se contente de répondre.

Enfin, dans le texte J. Romains, nous avons également deux personnages présents sur scène et qui sont: KNOCK et LE TAMBOUR DE VILLE. L’un est un prétendu médecin et l’autre est le prétendu malade. Nous avons certains éléments qui renvoient à la familiarité: «Mon ami» (l.22). On remarque du point de vue du TAMBOUR, KNOCK est un excellent docteur et généreux: «Vous êtes trop bon docteur» (l.25). Les relations qu’entretiennent les personnages sont d’ordre médical, en effet le TAMBOUR est malade («Je sens une espèce de démangeaison ici» l.2, «On dirait que ça me fait mal» l.14) et vient voir le docteur KNOCK pour des consultations («Couchez-vous de bonne heure» l.23, «Ce n’est pas encore très grave.» l.26, et «Plus une goutte de vin» l.30).

Nous remarquons que le texte de Molière, de G.Feydeau, et de J.Romains sont comiques.

Le texte de Molière est dominé par le comique de situation qui laisse transparaître une véritable mise en scène: «un siège pour M. Dimanche.» (l.10); «Je veux que vous soyez assis contre moi.» (l.12); «Otez ce pliant, et apportez un fauteuil.» (l.14); «Allons, asseyez-vous.» (l.18); et «Mettez-vous là» (l.20). La didascalie initiale («faisant des grandes civilités» l.1) nous renseigne sur le rituel auquel va se livrait DOM JUAN. Ici, rien n’est vrai dans le comportement de Dom Juan. Le personnage se livre à une véritable comédie, il se joue de Monsieur DIMANCHE. A côté de ce comique, nous constatons le comique de gestes perceptibles à travers les didascalies: «Lui tendant la main» (l.43); «se levant» (l.53); et «se levant de même» (l.55). On voit aussi que DOM JUAN fait semblant de s’intéresser à la famille de Monsieur DIMANCHE, soit un moyen d’empêcher Monsieur DIMANCHE de dire le but de sa visite.

Dans le texte de G.Feydeau, le comique naît d’abord d’une situation assez particulière: FOLLAVOINE insulte sa femme de ménage, ROSE, d’ignorante («Bougre d’ignare» l.10), alors que lui-même est incapable de trouver le mot «Hébrides» dans un dictionnaire: «Z’Hébrides…Z’Hébrides (…) Mais les Z’Hébrides, pas plus que dans mon œil ! (…) On ne trouve rien dans ce dictionnaire!» (l.28-30). Nous retrouvons aussi le comique de gestes («ahuris» l.6, «ouvrant de grands yeux» l.11, «haussant les épaules» l.14 et 19, et «poussant familièrement Rose vers la porte» l.21). Le comportement de ROSE est en décalage avec la question qui semble être simple mais qui, en faite n’est pas bien posé («Par hasard, les … les Hébrides … ?». Du jeu de mot, auquel se livre FOLLAVOINE de la ligne 14 à 15, découle un aspect comique: Il s’agit de comique de mot. Dans sa tentative de faire comprendre à Rose, FOLLAVOINE en réalité la perturbe avec ses mots sans même sans rendre compte. Dans cette échange verbal naît le quiproquo qui est aussi la marque du comique: «Vous ne savez pas où c’est? (…) C’est pas moi qui range ici ! … C’est Madame.» (l.5-8). Ici, ROSE comprend mal à la question de FOLLAVOINE, elle prend le mot «Hébrides» pour un objet égarés que FOLLAVOINE convoite.

Enfin, dans le texte de J.Romains, nous avons quatre aspects qui caractérisent le comique: Le comique de mot, de gestes, de situation et de caractère. Nous retrouvons le comique dans le nom du personnage principal: «Knock» qui ferait penser à un nom d’un malade mentale. Nous avons aussi le comique de mot dans les termes «gratouille» et «chatouille» (l.3, 4, 5 et 6). A cela, s’ajoute le comique de situation: «Par ici… où cela, par ici ? Là. Ou peut-être là» (l.9-10). Ici, nous une vraie mise en scène. Les deux personnages se rendent ridicule, KNOCK dit n’importe quoi, et le TAMBOUR semble

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