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Shopenhauer

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rs(1816) et surtout la première édition du Monde comme volonté et comme représentation (déc. 1818) auront fort peu de retentissement. Son cours à l'université de Berlin est un échec. Il l'avait placé aux mêmes heures que celui de Hegel, par provocation.

En 1831, le philosophe fuit Berlin et l'épidémie de choléra pour se fixer à Francfort, où il vit dans l'indépendance en gérant prudemment l'héritage paternel. Il publie en 1836 De la volonté dans la nature, qui se présente comme une confirmation scientifique de sa métaphysique, et en 1841 Les Deux Problèmes fondamentaux de l'éthique (Essai sur le libre arbitre ; Le Fondement de la morale). La deuxième édition du Monde, en 1844, comporte d'importants suppléments qui en doublent le volume. La thèse De la quadruple racine du principe de raison suffisante est profondément remaniée pour la deuxième édition de 1847. La réputation de Schopenhauer est encore modeste quand paraissent en 1851 Parerga et Paralipomena, nouveaux compléments de l'œuvre majeure. Ce n'est qu'en 1853, l'année où Wagner le découvre, qu'il peut jouir d'une véritable gloire. Quand il meurt subitement, le 21 septembre 1860, il mène depuis longtemps l'existence retirée d'un misanthrope.

2 sa philosophie

Penseur pessimiste, Schopenhauer a fait voler en éclats les illusions humaines et a exercé sur la philosophie (Nietzsche), sur l’art (Wagner) et la littérature (Maupassant) une influence considérable, souvent sous-estimée par les analystes, qui le considèrent souvent comme un simple commentateur de Kant. Sur le plan métaphysique, Schopenhauer est en accord avec la limitation de la raison imposée par Kant, mais sur le plan éthique, Schopenhauer réintroduit le sentiment au coeur de la morale.

Schopenhauer et les 3 critères du bonheur : l’être, l’avoir, l’apparaître

Schopenhauer affirme que 3 conditions expliquent les différences de bonheur entre les hommes :

1/ – ce que l’on est : la personnalité (le critère les plus important)

2/ – ce que l’on a : avoirs et la richesse (un minimum de possessions est nécessaire pour être heureux)

3/ – ce que l’on représente : notoriété, rang, honneur.

1/ Ce que l’on est :

La santé est la condition sine qua non du bonheur. L’être est ce qui importe le plus, il le disais lui même “nous nous accompagnons nous-mêmes tout au long de la vie” (contrairement aux richesses ou à la réputation qui peuvent changer).

Schopenhauer distingue deux types d’hommes : l’homme normal et l’homme intellectuel.

- Pour l’homme normal, la vie consiste à passer le temps, à accroître sa richesse extérieure. Or, cette dernière est éphémère, donc sa vie est une éternelle insatisfaction. Il se concentre sur les forces reproductives (manger, sexualité) et les jouissances de l’irritabilité (voyages, guerre). Autrement dit, l’homme normal se fuit, il vit en dehors de lui-même.

- Pour l’homme intellectuel, la vie est solitude choisie, source d’enrichissement intérieur, il se “suffit à lui-même” et n’a rien à attendre d’autrui.

2 / Ce que l’on a :

L’homme intellectuel doit avoir très peu de choses car :

- il a appris à restreindre ses désirs

- l’absence de travail lui laisse le loisir de penser

L’homme normal fonde sa vie sur l’accumulation, sur le travail qui lui permet de chasser l’ennui

3/ – ce que l’on représente :

Chacun cherche à éviter le dédain ou l’humiliation, à obtenir l’opinion favorable d’autrui. C’est pourquoi l’opinion d’autrui est nuisible à notre bonheur. L’homme sage doit faire la part entre la valeur qu’il est en lui-même et la valeur qu’autrui lui attribue. La vanité est la base de cette volonté de reconnaissance. Le bonheur n’est pas à chercher dans la considération d’autrui car il s’agirait d’un bonheur externe, fluctuant, éphémère.

Pour échapper à autrui, le sage doit vivre seul, dans l’orgueil de sa propre valeur.

Conclusion

Le bonheur, selon Schopenhauer, se mesure aux mauvaises choses que l’on a évités, et non aux plaisirs que l’on a goûtés. Il ne faut pas vivre heureux, mais le moins malheureux possible, donc. La définition du bonheur chez Schopenhauer est par conséquent négative. Il divise le monde en deux, les intellectuelles qui vivent de manière égoïste, et les autres qui préfèrent donné priorité à leur vie sociale ( emploi, vie de famille, loisir )

3 son œuvre majeure

Le Monde comme Volonté et comme Représentation

Cet ouvrage est divisé en 4 livres qui traite de 4 sujets différents

1) Épistémologie

Première considération du monde comme représentation. La représentation soumise au principe de raison

La notion schopenhauerienne de Volonté vient de l inconscient que Kant croyait être la réalité fondamentale. Kant croyait que l'espace, le temps, la causalité et de nombreux autres phénomènes similaires appartenaient bien à la forme imposée au monde par l'esprit humain afin de créer la représentation et que ces facteurs ne relevaient pas de l’inconscient. Schopenhauer a fait remarquer que rien en dehors du temps et de l'espace ne pouvant être différencié, l’inconscient doit être une chose qui existe. La Volonté est le noyau intérieur de chaque être. Toute connaissance acquise des objets est considérée comme autoréférentielle car nous reconnaissons dans les autres objets la même Volonté qu'en nous-mêmes.

2) Ontologie

Première considération du monde comme volonté

La connaissance est subordonnée aux exigences de la Volonté car elle est au service de la Volonté. Schopenhauer présente un tableau pessimiste dans lequel les désirs inassouvis sont douloureux et le plaisir est simplement la sensation ressentie quand est supprimée la douleur. La plupart des désirs ne sont cependant jamais satisfaits et ceux qui le sont instantanément remplacés par d'innombrables autres destinés à n'être jamais

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