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Souvenirs De La Maison Des Morts

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x, fantastique comme un conte de fées:il n’en était pas de même du nôtre, — tout particulier, car il ne ressemblait à rien;il avait ses mœurs, son costume, ses lois spéciales:c’était une maison morte-vivante, une vie sans analogue et des hommes à part. C’est ce coin que j’entreprends de décrire.

Quand on pénètre dans l’enceinte, on voit quelques bâtiments. De chaque côté d’une cour très vaste s’étendent deux constructions de bois, faites de troncs équarris et à un seul étage:ce sont les casernes des forçats. On y parque les détenus, divisés en plusieurs catégories. Au fond de l’enceinte on aperçoit encore une maison, la cuisine, divisée en deux chambrées; plus loin encore se trouve une autre construction qui sert tout à la fois de cave, de hangar et de grenier. Le centre de l’enceinte, complètement nu, forme une place assez vaste. C’est là que les détenus se mettent en rang. On y fait la vérification et l’appel trois fois par jour:le matin, à midi et le soir, et plusieurs fois encore dans la journée, si les soldats de garde sont défiants et habiles à compter. Tout autour, entre la palissade et les constructions, il reste une assez grande surface libre où quelques détenus misanthropes ou de caractère sombre aiment à se promener, quand on ne travaille pas:ils ruminent là, à l’abri de tous les regards, leurs pensées favorites.

Nous avons choisi ce passage car il plante le décor du bagne de manière très précise et montre déjà que, malgré cet environnement sinistre, les détenus peuvent être des personnes « comme tout le monde ».

Carte d’identité

Ce récit est quasiment autobiographique. Dostoïevski aurait pu annoncer d’emblée que le narrateur était lui-même, sans que l’histoire en soit pour autant modifiée.

Souvenirs de la maison des morts ( Записки из Мертвого дома ) fut écrit par Dostoïevski pendant ses 4 années de bagne. Ce dernier publia son roman en 1862.

Cette œuvre inspira de nombreux écrivains, notamment, un siècle plus tard, Varlam Chalamov avec ses « Récits de la Kolyma ».

Notre avis

Nous avons aimé ce livre car il nous a permis d’adopter une autre vision de la personnalité des forçats, que l’on considère souvent davantage comme des misérables au cœur de pierre que comme des malheureux ayant la capacité de faire preuve de sentiments ordinaires : pitié, jalousie, remords, colère, joie…

En effet, Dostoïevski nous montre que peu de forçats sont des assassins « en puissance ». Beaucoup éprouvent de terribles remords ou ont commis leur(s) crime(s) sans s’en rendre réellement compte.

L’auteur nous montre aussi que tous les condamnés sont différents et possèdent chacun un caractère unique avec des côtés plus « obscurs » que d’autres aspects de leur personnalité.

Certains passages sont particulièrement touchants, comme le jour de Noël, où tous les forçats sont joyeux et attendent avec impatience spectacle que leur ont préparé certains de leurs camarades.

Ce livre est également intéressant car Dostoïevski nous livre toutes ses impressions, et l’on voit que toutes ses peurs vis-à-vis du bagne sont peu à peu dissipées et qu’il finit par sentir presque chez lui.

En revanche, nous avons eu du mal à « rentrer »

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