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TER Dimension économique de Miss France

Mémoire : TER Dimension économique de Miss France. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  11 Octobre 2021  •  Mémoire  •  2 783 Mots (12 Pages)  •  503 Vues

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PROJET DE RECHERCHE

Présenté dans le cadre du TD Atelier d’écriture organisé par Isabelle Gavillet

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par

Mélanie NICOLAS

Université de Lorraine – UFR Sciences Humaines et Sociales

Licence 2 Information Communication

Année universitaire : 2020-2021



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PROJET DE RECHERCHE

Présenté dans le cadre du TD Atelier d’écriture organisé par Isabelle Gavillet

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par

Mélanie NICOLAS

REMERCIEMENTS

Je tiens tout d’abord à remercier mon enseignante Isabelle Gavillet pour m’avoir aidé et aiguillé quant au choix de ma problématique ainsi que pour ces multiples conseils utiles pour la rédaction de ce mémoire.

        Je souhaiterais également remercier mes proches m’ayant soutenu pour la rédaction de ce rapport.

        Enfin, merci à toutes les personnes ayant acceptés d’échanger et de débattre sur les différents points de ce mémoire.


Sommaire

Introduction…………………………………………………………………………………..p.5

Actualité sociale et état de l’art………………………………………………………………p.5

Problématique.……………………………………………………………………………….p.9

  1. La gestion du concours.……………………………………………………………………
  1.  Retour rapide sur la création de Miss France par Maurice de Waleffe en 1920……....
  2.  La présidence de Guy Rinaldo et Louis de Fontenay……………………………….....
  3.  La reprise du comité par Xavier et Geneviève de Fontenay.…………………………..
  4.  Le succès de l’entreprise et son rachat…………………………………………………

  1. La mise en scène de l’évènement………………………………………………………….
  1.  Les moyens engagés dans la production et diffusion………………………………….
  2.  L’enjeux de la participation active du public………………………………………….
  3.  L’enjeux des publicités.………………………………………………………………..
  4.  La rentabilité des villes « hôtes »………………………………………………………
  1. Le rapport économique des Miss …………………………………………………………..
  1.  La Miss au centre de la catégorisation………………………………………………….
  2.  L’année de dévouement, rentabilité et devoirs …………………………………………
  3.  La Miss comme porteuse de sponsors…………………………………………………..

Conclusion………………………………………….………………………………………p.10

Bibliographie.………………………………………………………………………………p.11

Sitographie…….……………………………………………………………………………p.12

Annexes………………………..…..………………………………………………………..p.13


Introduction

L’Élection Miss France engendre de plus en plus de controverses au fil des années. Racisme, diktat de la beauté et critères de sélection non représentatif de la société française sont des exemples de polémiques autour de cette émission. Chaque année, l’heure du rendez-vous est fixée pour les Français qui étaient plus de 8,5 millions devant leur téléviseur en ce 20 décembre 2020 pour les cent ans de l’émission (le contexte sanitaire aidant), et 7,35 millions l’année précédente.

        Ce concours de beauté, accessible aux Françaises de 18 à 25 ans, a été créé en 1920 par Maurice de Waleffe, journaliste et écrivain français d’origine belge. Le terme « Miss France » sera officiellement créé et utilisé en 1927 par Robert et Jean Cousin. Diffusé depuis 1987, il a par la suite inspiré Miss Europe et Mister France. Pour pouvoir prétendre à ce titre, il faut respecter des prérequis : être de sexe féminin, de nationalité française, être âgée de 18 à 24 ans au 1er novembre de l’année en cours, être célibataire, mesurer 1,70 m, avoir un casier judiciaire vierge. Ajoutés à ces exigences, il ne faut pas non plus : avoir déjà posé pour des activités érotiques, être taouée et percée, avoir d’enfant, avoir déjà eu de la chirurgie plastique, avoir associé l’écharpe de Miss Régionale à une propagande politique ou être marié, divorcée, pacsée, veuve.

La première émission a suscité beaucoup d’attention. Plus de mille cinq cent jeunes femmes s’étaient inscrites. Aujourd’hui Miss France est une marque déposée par la société « Miss France SAS ». Le président de cette société est Nicolas Copperman et la directrice générale Sylvie Tellier (Miss France 2002) ayant succédé à Xavier de Fontenay en 2007. C’est une filiale du groupe EndemolShine France. Le processus électoral a également été modifié depuis Miss France 2020 : quinze Miss sont sélectionnées parmi les Miss régionales participantes. Le jury et les téléspectateurs décideront chacun à 50% pour déterminer les cinq finalistes puis seul le vote des téléspectateurs permettra de classer et déterminer la future Miss France (depuis 2010). Nous reviendrons sur ces faits pour nous attarder sur la dimension économique de cet évènement.

Actualité sociale et état de l’art

        Le Parisien, Le Point, Elle, Marie Claire… Ce n’est pas compliqué de trouver un journal de presse ayant déjà fait référence à une polémique concernant l’émission Miss France, le comité ou les prétendantes. Que ce soit Geneviève de Fontenay relevant que Paris Match ne voulait pas faire sa une avec Corinne Coman, Miss France 2003, sous prétexte que ça n’allait pas être autant vendeur, ou bien des associations féministes telles que Osez le féminisme (créée en novembre 2009) rabaissant en 2016 l’émission à une « machine à complexe » (Céline Piques) et au fait que l’on « éprouve encore le besoin de mettre en concurrence des femmes non pas sur des critères intellectuels ou de mérite, mais sur des critères purement physiques » (Claire Serre-Combe), le concours de Miss France fait toujours parler de lui. Michèle Ides, membre du MLF (mouvement de libération des femmes) parle d’un concours « qui ne rend pas service aux femmes » car « la beauté en question est très stéréotypée, formatée, fondée sur une conception de la féminité misogyne et sur une relation entre les hommes et les femmes largement dépassée ». Ce concours consiste donc selon Michèle Ides en un « rapport de forces et la compétition excluante ». L’objectification du corps et la promotion d’une beauté standardisée font donc également parties des critiques actuelles. D’autres concours feront alors surface tels que Miss Beauté destiné aux femmes de 18 à 50 ans sans critères spécifiques de taille ou de poids.

        D’autres polémiques concernent notamment les membres du jury, dont Alain Delon qui est nommé président à vie du jury lors de l’élection de Miss France 2012, cependant, il est mis en cause par la société Miss France en octobre 2013 et démissionnera à la suite de certaines déclarations réalisées en faveur du Front National. Secrétaire d’Etat chargé de l’Egalité entre hommes et femmes, Marlène Schiappa annonce que « réduire des femmes à un concours de beauté, c’est dommage. Mais je ne pars pas en guerre contre [le concours] non plus ». D’un autre côté, des critiques s’articulent autour des critères d’éligibilité du concours : Comment peut-on juger la beauté uniquement en sachant si une personne a posé pour des photos érotiques ?

        Nous allons justifier la place de ce sujet dans l’actualité scientifique en nous servant de trois textes. Le premier texte est intitulé Les programmes de flux tiré de « Les programmes audiovisuels ». Ce texte a été rédigé en 2014 par Rémi Le Champion, maitre de conférences à l’IFP et membre du CARISM (Centre d’analyse et de recherche interdisciplinaire sur les médias) et Benoît Danard, directeur des études, des statistiques et de la prospective. Dans ce texte, les auteurs classent l’émission de l’élection de Miss France comme une émission de divertissement, marquée par le contexte culturel et possédant à ce titre une forte dimension nationale. Ces émissions ont pour but de faire passer un bon moment aux téléspectateurs. Cependant les auteurs reviennent aussi sur certains points de la dimension économique du concours. En effet, ce genre de longues émissions aux soirées exceptionnelles n’accroche plus autant le public qu’avant et de gros moyens sont nécessaires pour leur production, allant jusqu’à un million d’euros pour certaines. Par ailleurs, depuis l’arrivée des télécrochets (The Voice sur Tf1, La Nouvelle Star sur M6 puis D8) les diffuseurs ont réussi à attirer un public plus jeune. Le bénéfice ne revient pas uniquement aux diffuseurs, en leur permettant de toucher un public qui par exemple partagera possiblement plus l’émissions et leurs ressentis face à celle-ci notamment sur les réseaux sociaux, mais également aux annonceurs qui, en participant, auront affaire à un public peut-être plus sensible aux sponsors et publicité. « Les émissions de variétés sont l’occasion de créer l’évènement autour d’une manifestation ou de la commémoration de la disparition d’une vedette, à l’instar des Victoires de la musiques, de L’Élection de Miss France ou de La Soirée des enfoirés ». Ce texte nous servira donc pour comprendre certains aspects économiques de cette émission.

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