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Jus politique et sa présentation

Commentaire de texte : Jus politique et sa présentation. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  9 Octobre 2021  •  Commentaire de texte  •  2 448 Mots (10 Pages)  •  423 Vues

Page 1 sur 10

        Ghrib

        Shyreze

 « Je crois que l’idée de droit n’est pas une norme » se prononce Jean-Marie Denquin dans le numéro 25 de l’année 2015 de la revue Jus politicum, le document étudié ici est le  texte de présentation de la revue Jus politicum rédigée par son conseil de rédaction, elle est une revue numérique créé en 20008. Sa présentation introduit l’idée générale de la pensée transmise par la revue et son but. Le droit dans son sens le plus large est défini comme l’ensemble des règles établies selon le processus juridictionnel qui régissent une société, le droit constitutionnel caractérise dans le langage courant le droit de la politique, d’un point de vue juridique, le droit constitutionnel est une branche du droit public qui réunit toutes les règles relatives à la forme de l’État, à la constitution du gouvernement et des pouvoirs publics ainsi qu’à la participation des citoyens à l’exercice de ces pouvoirs. Dans la manière de concevoir le droit constitutionnel, on définit trois écoles, une première dite normative qui ne prend en compte que les normes et leurs structures, une école qui se veut observatrice de l’évolution du juge, de son pouvoir et de ses actions et une école qui se veut un rassemblement des deux pensées qui prend en compte les rapports de forces politiques. Jus politicum est une revue qui intervient dans le jeu des analyses juridiques sur le droit constitutionnel dans le sens où elle permet une étude de la matière dans un spectre plus large avec l’avis d’un grand nombre de professionnels présents dans son comité de rédaction qui est constitué de juristes, de spécialistes de la constitution ou de politologue comme Olivier Beaud où encore Philippe Lauvaux, cette introduction de la revue permet de se demander dans quelles mesures la revue jus politicum constitue-t-elle une réunification des écoles de pensées du droit constitutionnel ? afin d’éclaircir la question, nous verrons dans un premiers temps la vision différente du droit de jus politicum et dans un second temps nous verrons l’évidente tentative de synthèse des pensées de la revue                   ;    

  1. Une vision du droit constitutionnel hardie

a. Des visions précédentes incomplètes et inévitablement clivantes

Pour introduire la revue et sa pensée, jus politicum commence par établir les raisons de son intervention c’est-à-dire un besoin de renouveau dans le système d’analyse ontologico-politique du droit constitutionnel et établie une vive critique des systèmes de pensées limitées à la simple matière du droit constitutionnel. Comme tout sujet, le droit constitutionnel et son analyse suivent les tendances des courants de pensées, ces derniers qui ne font que se multiplier depuis plusieurs décennies, jus politicum établie dans un premier temps le constat selon lequel l’étude du droit constitutionnel se fait selon les mœurs et les connaissances de l’époque dans laquelle nous sommes, effectivement, les connaissances sur le droit se multiplient avec un suivi et une analyse qui se veut de plus en plus épistémologique, la « justice constitutionnelle » (l.2) est une raison évoquée par jus politicum afin de mettre en évidence les mutations du droit constitutionnel ; l’intervention croissante des juges dans les processus constitutionnels monopolise les objets d’études et assombrit ainsi les autres aspect du droit constitutionnel, c’est pourquoi, l’étude des normes constitutionnelles de Duverger constituent selon cette rhétorique un travail incomplet la justice constitutionnelle a néanmoins comme l’honore la revue permit de crédibiliser [d’avantage le droit constitutionnel en le transformant en « vrais droit » (l.6) ainsi, cela permet aux analystes suivant la période de transition du droit constitutionnel de pouvoir analyse sous un plus large spectre le droit constitutionnel, cette mutation est définie par la masse comme un « renouveau » (L.7) ce qui selon la revue est une large erreur puisque l’assimilation du droit constitutionnel aux autres droits limite les horizons et les perspectives d’analyse de la matière du fait d’une analyse devenue purement juridique et structurelle « […] un important rétrécissement de l’horizon d’étude des processus de l’action politique » (l.9). La revue établie donc une obsolescence de l’analyse juridique du droit constitutionnel depuis un certain nombre d’année lui reprochant de ne pas prendre en compte les révélations apportées par l’étude des sciences auxiliaires malgré les tentatives d’étude des sujets révélés, « ces vérités ont été mises de côté en sacrifiant l’intelligibilité des phénomènes même qu’on se proposait à étudier » (l.15/16) cette manière de penser seulement selon la matière étudiée sans prendre en compte les sciences auxiliaires qui permettent de comprendre le fonctionnement profond du droit constitutionnel qui régit le fonctionnement des sociétés a instauré un clivage entre les disciplines qui sont certes foncièrement différentes mais qui sont inévitablement reliées comme l’exprime le comité de rédaction de la revue jus politicum en ces termes « du barbelé désormais érigé entre les disciplines académiques » (l.20) c’est de ce fait que jus politicum introduit sa nouvelle méthode d’analyse

b.Jus politicum, une pensée nouvelle et réunificatrice

        en effet, jus politicum se veut une revue de pensée réunificatrice dans la quelle pourront « apparaître toutes les contributions » (l.10), elle prend en compte des variantes qui aident à la compréhension du mécanisme de fonctionnement du droit constitutionnel ; la revue remet aussi au goût du jour des terme comme « droit politique » qui paraissent dénué de sens selon les expertises qui sont opposées à la manière de penser de jus politicum, en effet elle permet de vulgariser le droit et de donner les clés de la compréhension à un plus large public qui ne sont pas forcément expert en droit constitutionnel qui pourront relier leur matière ou leur science au droit constitutionnel et ainsi créer un réseaux plus vaste « parler comme nous le faisons de « droit politique » vis à s’en donner les meilleures chances » (l.12/13) de ce fait, la revue permet d’élargir le champ d’action du droit constitutionnel, et contrairement à l’ancienne manière de procéder, elle met en évidence les liens entre les matières et les sciences « le lien natif existant entre le droit et la politique » (l.14) la rédaction de la revue se veut un véritable tournant dans l’analyse constitutionnelle puisque elle va permettre en réalité de mettre d’accord sur le plan théorique évidement les courants de pensées en prenant toutes les pensées en compte afin d’établir une analyse ontologique complète sur le plan des normes ou des actions des juges, cependant, la revue garde tout de même plusieurs similitudes dans la manière de débuter l’analyse épistémologique du droit constitutionnel, à commencer par le point de départ qui se doit de rester apparenté au sujet principal afin de disposer d’un cheminement correct et compréhensible, « partir du droit n’est ni un hasard ni une exclusivité » (l.21) et ce point de départ similaire met en évidence une ouverture bien plus large sur la façon de procéder de la revue, cette vision qui lui est propre illumine un nouveau genre de réflexion « aboutir à une nouvelle appréhension de la politique elle-même » (l.21/22) sans frontières ontologiques au contraire elle incite à la découverte et à l’étude des sciences « ne devrait pas interdire l’étude de l’histoire, des pratiques et des œuvres de réflexions » (l.22/23) de surcroit, ce n’est pas une simple nouvelle vision mais aussi une nouvelle manière de transmettre les informations selon une organisation précise que propose la revue jus politicum

  1. Une synthèse d’un genre nouveau

a.Une ambition particulière

        

        en effet, jus politicum se propose comme une manière, un moyen, une possibilité de réunification des pensées sans pour autant se proclamer capable de restituer d’elle-même les pensées des spécialistes c’est pourquoi elle représente un recueil pour les travaux des spécialistes de tous les horizons « un lieu où pourront apparaître toutes les contributions » (l.11) ce recueil a pour but de couvrir de la meilleure manière possible la plus grande partie des pensées et pouvoir informer chacun en fonction de ses besoin elle permet une appréhension « de la façon la plus vaste et diversifiée » (l.12) cette manière de penser durement opposée aux manières de penser traditionnelles est un véritable pari puisque l’ancienneté des méthodes d’analyse ont été assimilées dans une sorte de tradition ou de coutume qui pourrait mettre à mal la tentative d’innovation de la part du comité de rédaction, mais jus politicum n’est pas effrayé par l’échec et tente le tout pour le tout « jus politicum prend le parti opposé » (l.17/18). C’est un pari ambitieux qui vise donc à obtenir une plus grande audience sur le sujet du droit constitutionnel, cette mise au jour de tous travaux s’assimilant de près ou de loin au sujet du droit constitutionnel est une tentative selon la revue de « permettre aux études portant sur ces questions de trouver lectorat » (l.24/25) ainsi, les questions les moins entendues et portées à la lumière peuvent être appréciées à leur juste valeur puisque la popularité de la question ne définit en rien son importance, c’est un projet nouveau sur le long terme et non un effet de tendance il a « vocation à perdurer » (l.29) la revue, constitue d’autant plus un recueil de par la diversité des travaux qu’elle renferme, elle est un moyen de diffusion pour tous et précise dans sa présentation que les travaux sont partagés « sans sectarisme » (l.25) ce recueil et ce brassage des informations en grande quantité et à grande échelle se porte garant non seulement d’une diffusion plus conséquente des informations et du savoir mais aussi d’une assurance plus fiable d’enrichissement de la connaissance sur les sujets qui sont à l’heure actuelle des plus centraux dans une société en constante évolution ainsi un support des plus utilisé comme internet permet à la revue de proposer « l’enrichissement du savoir scientifique » (l.33) de même que cette innovation en ce qui concerne le but et la manière de procéder, jus politicum propose un nouveau support qui permet à tous et a toutes d’être informer sur le droit constitutionnel.

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