La Nouvelle Tete De l'Emploi

nLes professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) permettent de classer la population active dans différentes classes.

Pour effectuer ce classement, on a recours à différents critères, DONT le statut de salarié, à opposer à celui d'indépendant. Le salariat est donc un des critères pour determiner la catégorie du travailleur.

• La salarisation :

Etre travailleur salarié signifie que 1. tu fournis une prestation de travail 2. en échange d'une rémunération 3. en étant subordonné à un employeur. Cela signifie que tu reçois un salaire (d'où l'appellation « salarié ») par un patron.

Si tu n'es pas salarié, c'est que tu es indépendant : tu n'as pas de patron, tu gagnes ton argent par toi-même, directement au contact de tes clients, patients...etc (ex : infirmière à domicile)

Les salariés occupent une place de plus en plus grande des travailleurs (en effet l’hôpital d’Auxerre emploi près de 1500 salariés). On arrive à la conclusion que le nombre de salarié est d'environ 90% de la population française en 2006 contre environ 85 % en 1982, on assiste donc a une augmentation de la salarisation. La salarisation est donc une des manifestations qui explique l’évolution du travail

« L’évolution du travail est marquée par le transfert massif du travail des champs vers l’usine puis de l’usine vers le bureau. On est ainsi passé d’un travail physique à un travail plus cérébral et relationnel. »

2) La tertiarisation de la population active et ses causes :

Quand on parle de secteur primaire, secondaire...etc, cela fait référence au « secteur d'activité de l'économie ». C'est un autre critère pour déterminer la catégorie socioprofessionnelle.

 Tout d’abord, le tertiaire fait partie d’une des trois catégorie de l’activité productive (qui sont le secteur primaire, secondaire et donc tertiaire)

Le tertiaire représentent les activités économiques qui n’utilisent ni les procédés agricoles ni les procédés industriels. Il s’agit principalement de la production des services marchands et des services non marchands.

 il regroupe les activités non marchandes comme : l’éducation, la santé, le social, la défense, les administrations. Mais aussi les activités marchandes comme : le commerce, le transport, la banque, l'immobilier, le tourisme, l'hôtellerie, la restauration. Cela inclut également tous les services aux particuliers. Ce secteur est décrit comme un vaste "fourre tout"

 le secteur tertiaire englobe 75 à 80% des emplois dans les pays développés

D’après le document (tableau), en France, entre 1950 et 2008, le secteur tertiaire a doublé en passant de 37% à 75% et

est devenu le secteur le plus important .

Au sein du secteur tertiaire, ce sont les services à la personne qui ont amené le plus d'emplois pendant ces dernières années. Ils regroupent : l'aide aux personnes âgées, les aides maternelles, les femmes de ménages, les serveurs de cafés et restaurants

 Ceci est dû à trois facteurs principaux : la place grandissante de la santé, le vieillissement de la population, et l'évolution de l'activité féminine, à savoir l’augmentation des femmes qui ont un emploi.

3) La fragilisation de l'emploi et la hausse des qualifications :

L'une des autres mutations de l'emploi est la fragilisation de l'emploi

• Que signifie « fragilisation de l'emploi » ?

 L’emploi a perdu de sa « valeur » : on parle d’emplois atypiques, ou « formes particulières d’emploi », qui regroupent toutes les forme d’emplois qui ne correspondent pas à un emploi dit « normal » ou typique, c'est-à-dire à un emploi à durée indéterminée (CDI), a temps plein, régulier, pour un employeur unique, un emploi correspondant au niveau d’étude. Les emplois précaires comprennent : les contrats a durée déterminée (CDD), l’apprentissage, les stages, le travail par intérim.. Tout cela a rendu le travail fragile et incertain.

• Comment l’expliquer ?

 La hausse des qualifications : durant le dernier demi-siècle, la nouvelle structure de l’emploi exigeait des niveaux de formation toujours plus hauts pour pouvoir effectuer des emplois toujours plus qualifiés. Entrée dans la vie active plus tardive qu'avant, les jeunes font plus d'études en vue d'un emploi qualifié. Réalité : le nombre d'emplois qualifiés est insuffisant, les jeunes se retrouvent diplômés mais occupent des emplois subalternes. Sentiment de déclassement, distorsion entre les attentes des gens et les postes effectifs, forte frustration.

 Fragilité du statut salarial (forme de flexibilité de l’emploi) : le développement des emplois atypiques sont liés à la volonté des entreprises d’assouplir la gestion du travail humain. Les nouvelles stratégies patronales en matière d’emploi reposent sur les objectifs suivants : la réduction des coûts de production, la diminution des contraintes dans la gestion des personnels, l’affaiblissement de la cohésion des travailleurs et une meilleure intégration des personnels les plus qualifiés . Tout cela entraîne l’augmentation des CDD, du chômage