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OPTION : SOCIOLOGIE CRIMINELLE

Mémoire : OPTION : SOCIOLOGIE CRIMINELLE. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  16 Avril 2016  •  Mémoire  •  36 523 Mots (147 Pages)  •  925 Vues

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MEMOIRE DE MASTER 2 DE CRIMINOLOGIE[pic 1]

OPTION : SOCIOLOGIE CRIMINELLE

        

[pic 2]

 SOMMAIRE                                                                                                                             PAGE

DEDICACE................................................................................................................. III

REMERCIEMENTS.................................................................................................. IV

ABREVIATIONS ET SIGLES.................................................................................... IX

LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES....................................................................... X

AVANT – PROPOS ...................................................................................................XI

INTRODUCTION ...................................................................................... 1

PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE .................... 5

CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE……………………………………………………….

CHAPITRE 2 : CADRE METHODOLOGIQUE……………………………………………

DEUXIEME PARTIE : RESULTATS……………………………………………………..

CHAPITRE 3 : TYPOLOGIES ET MANIFESTATIONS…………………………………

CHAPITRE 4 : FACTEURS EXPLICATIFS……………………………………………..

CHAPITRE 5 : CONSEQUENCES……………………………………………………….

CHAPITRE 6 : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS…………………………………..

TROISIEME PARTIE : DISCUSSION ET PERSPECTIVE POUR LA THESE…………

CHAPITRE 7 : DISCUSSION……………………………………………………………….

CHAPITRE 8 : PERSPECTIVE POUR LA THESE………………………………………

CONCLUSION………………………………………………………………………………

BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………….

ANNEXE…………………………………………………………………………………..

TABLE DES MATIERES………………………………………………………………….

PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE

CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE

  1. Justification du choix du sujet
  1. Motivation et intérêt personnels        

De nos jours, la vulnérabilité du système de sécurité intérieure de nos sociétés tient moins aux dangers que représentent la fragilité accrue du corps social qu’à l’agression qui pourrait venir d’un autre pays. Le terrorisme est venu bouleverser tous les dispositifs de sécurité intérieure des Etats, allant du cadre normatif aux actions menées sur le terrain. Ainsi, en matière de sécurité intérieure, la protection de l’Etat contre cette forme de criminalité contemporaine est devenue une priorité pour certains pays du monde.  

Confronté à un terrorisme international ainsi qu’à une criminalité interne multiforme, l’Etat de Côte d’Ivoire, mène la lutte pour mieux maîtriser ces phénomènes criminels en général et le phénomène du terrorisme en particulier.  

A l’aube de l’émergence, eu égard la menace terroriste qui s’est avérée réelle après les attaques terroristes de Grand Bassam, la question de la sécurité des populations de la Côte d’ivoire apparaît, encore aujourd’hui, au cœur de tous les débats. Au côté des difficultés économiques et sociales, notamment accentuées par la récente crise post-électorale, la sécurité continue d’apparaître comme une des toutes premières préoccupations de la population et de nos dirigeants.  

Il faut dire que la criminalité contemporaine s’est considérablement modifiée tant par son ampleur que par sa nature profonde, bouleversant les conceptions traditionnelles tant du maintien de la sécurité publique que celle de la police judiciaire. Le terrorisme est l’une des illustrations de cette criminalité.

Les dispositifs de sécurité même les plus performants des pays de l’occident ont du mal à endiguer la diffusion du terrorisme sur leur territoire nationale. Aujourd’hui, aucun Etat dans le monde ne serait à l’abri de ce phénomène, les terroristes s’attaquent autant aux pays les plus  faibles et qu’aux Etats les plus puissants. Ainsi, les mesures de sécurité à elles seules ne suffisent plus pour faire face à ce phénomène d’où l’appel à la collaboration entre les populations et les forces de sécurité pour juguler cette forme de criminalité contemporaine revient de manière récurrente dans les discours des responsables de la sécurité des Etats. Nous confère ces propos du commandant du CCDO au niveau de la ville de Yamoussoukro, au lendemain des attaques de Grand Bassam, le commissaire de police, KOUAME Yao Kouman qui tenait à rassurer les populations suite à une vague de rumeurs d’attaque de cette ville « Toutes les dispositions sécuritaires nécessaires sont prises. La population peut vaquer tranquillement à ses occupations » et ajoutons qu’il a « vivement plaidé pour une franche et étroite collaboration entre les éléments des Forces de sécurité et la population civile ». Soir info N° 6432 du mercredi 16 mars 2016, p-4

Certes, les terroristes ont souvent du succès dans leurs actions dans un pays du fait des failles du dispositif sécuritaire de cet Etat. Mais, ils ont parfois profité inconsciemment ou consciemment de la complicité des individus résidents dans le pays. Du coup, nous voudrions mener une recherche scientifique sur la perception sociale de la collaboration entre les populations et les forces de sécurité que souhaite nos dirigeants afin de faire échec à des éventuels projets d’attaques terroristes sur le territoire national. C’est cette volonté d’étude scientifique qui nous a amené à choisir notre sujet de recherche.

  1. Pertinence sociale

Selon la théorie de la hiérarchie des besoins d’Abraham MASLOW, les individus ont un ensemble de besoins forts qu’il classe en cinq (05) catégories et par ordre croissant. Les besoins de sécurité de l’individu arrivent en seconde position après les besoins physiologiques. Juste pour dire que la question de la sécurité est un besoin naturel chez l’homme. Une fois en société, l’Etat, garant de la sûreté nationale, a le devoir fondamental d’assurer cette sécurité. Lorsque la société se sent préoccuper par la question de sa sécurité au vu de l’ampleur des comportements violents dont le terrorisme, il est tout à fait normale que les esprits scientifiques, les praticiens de la sécurité publique et les dirigeants leur apportent des réponses afin qu’elle puisse savoir l’attitude à tenir vis-à-vis de ce phénomène. C’est pourquoi, il nous semblait plausible de contribuer à cette œuvre de sécurité publique à travers le travail de recherche sur notre sujet.

  1. Pertinence scientifique

La lutte contre le terrorisme a suscité plusieurs écrits qui l’ont abordé sous différents aspects afin de proposer des moyens de l’endiguer. Commençons par Xavier Raufer, qui, dans son ouvrage,  “Menaces terroristes, criminelles, hybrides, la perspective large.” Édition numérique réalisée le 3 juin 2007 à Chicoutimi, Ville de Saguenay, province de Québec, Canada, affirme que la lutte contre le terrorisme doit d’abord passer  par l’affirmation de l’autorité de l’État sur toute l’étendue de son territoire. Ensuite, la considération des informations des services de renseignements par les dirigeants et enfin, par la prise d’une décision politique courageuse au plan international pour mettre fin au conflit israélo- palestinien. Cette vision politico-sécuritaire de la lutte contre le terrorisme de Raufer a permis d’ébaucher quelques pistes de solution. A sa suite, l'étude de Mitch Silber supervisée par Alain Bauer, Professeur de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), à New York et à Beijing, pour le NYPD, la Police de New York, sur la « Radicalisation en Occident, la menace intérieure », en 2008  s’est appesantie sur « la création d’un service de renseignement spécialisé dans l’antiterrorisme et de le confier à un melting-pot inédit de policiers expérimentés, d’agents du renseignement, d’universitaires et de chercheurs ». En alliant les conceptuels et les opérationnels, non seulement dans la définition de l’outil, mais en imposant des binômes à tous les niveaux (il y a autant de civils que d’uniformes parmi les 3 000 agents recrutés), » le NYPD est sorti de ce qui est le problème majeur de l’antiterrorisme occidental : il n’existe pas vraiment ». Pour  Silber, la redynamisation et le renforcement de la capacité du service de renseignements de la Police de New York « En alliant les conceptuels et les opérationnels », « dans la définition de l’outil » de lutte contre le terrorisme, lui a permis de dire que « le NYPD est sorti de ce qui est le problème majeur de l’antiterrorisme occidental : il n’existe pas vraiment ». De tous ses écrits, il a été question de la place de l’institution de renseignements chargé de collecter les informations sur des éventuelles activités terroristes sur un territoire donné. Cependant, les terroristes opèrent parmi la population civile et parfois avec l’aide de cette population. De même, les services de renseignements, outre les techniques classiques et formelles du renseignement que sont descendent au sein de cette même population pour recueillir et analyser les informations sur des éventuels projets terroristes. Ainsi, la population est devenue l’élément commun de l’activité des terroristes et des forces de sécurité. Donc, il est plus que nécessaire pour les forces de sécurité de compter sur la collaboration des populations pour l’efficacité dans la lutte contre le terrorisme. C’est pourquoi, lorsque nous avons constaté dans les études précédentes qu’il n’y a presque pas d’accent qui a été mis sur la perception sociale de la collaboration entre les populations et les forces de sécurité afin de lutter contre le terrorisme, nous avons décidé d’apporter notre contribution à travers notre étude sur « la représentation sociale de la collaboration entre  les populations et les forces de sécurité dans la lutte contre le terrorisme en Côte d'Ivoire: le cas des résidents de la commune de Jacqueville ». Cette étude permettra de mettre en exergue le lien significatif entre la représentation sociale de la collaboration entre la population civile et les forces de sécurité et la lutte contre le terrorisme.

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