Monnaie
Dissertations Gratuits : Monnaie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoirestres créances sur emprunteur qu'il soit privilégié ou chirographaire. Le prêteur a une créance de redressement. * Les ressources déductibles qui apparaissent au passif des établissements de crédit bancaire, elle diminue la création monétaire. Elles se composent de trois éléments:
Les ressources stables et réelles des établissements de crédit: ce sont les emprunts obligataires, participatifs nets de prêts consentis à des établissements financiers, ce sont les capitaux propres nets.
L'épargne contractuelle: ce sont les ressources non monétaires. Ils ne sont pas compris dans le M3, mais dans les placements. Elles font l'obligation d'une épargne liquide stable. Il s'agit des plans d'épargne logement des livrets d'épargne, des comptes différés auprès des secteurs de crédit. Les comptes différés correspondent aux prêts consentis sous réserve d'un dépôt préalable de fond en 1 ou plusieurs versements de la part du bénéficiaire du prêt auquel sont également imposé un délai d'attente. Une période d'épargne précède la période de crédit. En principe, ce compte différé n'est autorisé que dans le domaine immobilier pour éviter l'inconvénient d'un délai d'attente ( le crédit d'anticipation est prévu par le prêteur extérieur).
Les divers nets: ils comprennent essentiellement les opérations de refinancement entre les institutions de crédit. En elle-même, elle ne constitue pas une opération monétaire.
En conclusion, pour conclure sur ce point, on a étudié l'ordre de crédit, l'ordre de monnaie, les éléments qui en déterminent le niveau: profit bancaire, risque bancaire. Une création de monnaie, c'est une occasion d'acquérir une contrepartie de masse monétaire uniforme sur les sources de la création monétaire, c'est à dire les avoirs internes et les avoirs externes et sur leur utilisation respective.
Mais la création de monnaie se fait à l'initiative du secteur non bancaire, des agents non financiers qui demandent de la monnaie. Il faut dissocier le financement monétaire, les contreparties de la masse monétaire, et le financement non monétaire, c'est à dire les contreparties des obligations et des titres à long terme émis par les institutions financières et les fonds propres.
Les actifs liquides ont une proximité monétaire élevée mais ne sont pas totalement assimilables à la monnaie. L'acquisition des contreparties de M3, ce n'est pas le résultat d'un mécanisme de création dans lequel les crédits font dépôts. Une banque crée une partie de ses propres ressources parce qu'un dépôt supplémentaire naît du crédit consenti. Il n'en va pas de même pour les institutions financières. En effet, une institution financière ne gère que les épargnes liquides ou empruntées.
L'ouverture d'un compte d'épargne est décidée par l'agent non financier. L'institution financière n'a pas le pouvoir d'ouvrir de nouveaux comptes d'épargne pour se procurer des ressources. Cette institution financière, quand elle émet des titres nouveaux pour augmenter ses ressources, se contente de collecter des liquidités disponibles auprès du public. Elle ne crée pas de nouvelles ressources.
Quand ils achètent des bons, les agents non financiers en vendant d'autres ou puisant dans leur stock d'avoir monétaire. Cette transaction suppose l'existence préalable que seules les banques peuvent créer. Il en résulte que l'activité d'une institution financière non bancaire repose sur la création monétaire préalable dans les banques. Au contraire, les banques peuvent se passer des institutions financières non bancaires pour créer de la monnaie. La proximité monétaire de ces actifs liquides est limitée.
Un actif liquide ne l'est pas autant que la monnaie, d'un point de vue micro-économique, la proximité monétaire est très grande; pour un agent individuel, la monnaie et les actifs liquides sont presque assimilables. D'un point de vue macro-économique, cela est très différent. Si un nombre important d'agent décidait de convertir ses actifs liquides en monnaie, leurs émetteurs seraient en grande différence.
Rien n'oblige
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