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Les visées thérapeutiques de la musique

Fiche : Les visées thérapeutiques de la musique. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  1 Décembre 2015  •  Fiche  •  2 462 Mots (10 Pages)  •  864 Vues

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B. Les visées thérapeutiques de la musique

1. La musique et les émotions

Une émotion est un vif sentiment provoquant un trouble. Un sentiment est fugitif est abstrait.

« La musique est la langue des émotions » a dit Emmanuel Kant, philosophe allemand du XVIIIème siècle.

Compositeur

Nous allons nous prêter à l’exercice d’analyse du comportement du compositeur pour mieux le comprendre et comprendre la profondeur de ses œuvres. Le contexte dans lequel un compositeur évolue est souvent une trace qu’on retrouvera dans toutes ses œuvres au cours de sa vie.

Nous pourrions détailler plusieurs émotions et les associer à une cause éventuelle, mais ce travail resterait très théorique, ainsi nous avons pris le parti de faire l’étude d’un compositeur en particulier, étant le chef de file d’un nouveau mouvement, cette étude nous parait intéressante et nous permet de comprendre quelles sont les origines de ses œuvres « si simples, ayant souvent un aspect naturel, évident » comme le dit Hélène Grimmaud (musicienne reprenant principalement des œuvres de Mozart), tout en étant d’une grande complexité : Mozart.

[https://www.youtube.com/watch?v=HXIZUz5mD18]

 Mozart

Nous allons à présent découvrir ensemble qui était Mozart.

Mozart est un compositeur de musique classique né le 27 janvier 1756, mort à Vienne le 5 décembre 1791.

Les contemporains de son époque le décrivent comme un virtuose aussi bien au piano qu’au violon.

Mozart fut le chef de file de la musique classique.

Mozart a composé son premier opéra à 11 ans, et jusqu’à la fin de sa vie il aura composé près de 626 œuvres musicales.

Cet exploit fait de Mozart, incontestablement le plus populaire des classiques.

Il a fait l’objet de nombreux films, séries et pièces de théâtre.

Ainsi, André Comte-Sponville (philosophe français) déclara:

« Que serait la musique sans la vie ? Et que pourrait-elle valoir, si la vie ne valait pas déjà, avant elle, indépendamment d'elle ? Plus qu'elle ? C'est ce que la musique de Mozart ne cesse de nous rappeler, gaie ou triste, et qui la rend à ce point déchirante quand le bonheur fait défaut. »

Force est de constater qu’il avait une grande imagination et des capacités créatives hors du commun.

De plus, il était doté d’une mémoire fabuleuse. Nous ne pourrions dissocier son génie de ses capacités ; Mozart est indéniablement, l’un des plus grands compositeurs et artistes de sa génération.

Mozart avait de nombreuses sautes humeurs, il a su s’en servir pour diversifier ses œuvres ; en effet Mozart a composé près de 600 œuvres musicales toutes différentes.

Mozart était également un homme sensible, « habité par la musique » depuis son plus jeune âge.

Pour illustrer ces propos, suite à la mort de sa mère, Mozart est entré dans une dépression et composa la lugubre sonate en la mineur. [https://www.youtube.com/watch?v=8IKem4UtxbI]

Un paradoxe intéressant peut être remarqué, lors du XVIIIème siècle, parler de soi était très mal vu ; c’est seulement à l’époque de Beethoven (fin XVIIIème - début XIXème) qu’on commence à extérioriser ses sentiments dans les différents arts ; or Mozart est sans doute l’artiste qui se confia le plus à travers ses œuvres musicales en laissant ses émotions prendre le dessus.

Nous devons préciser que Mozart faisait très attention de ne pas copier et se caractérisait dans ce travail de faire naître les émotions sous la couverture de sa musique.

Comme Mozart, on peut dire que Molière, Racine ou Balzac connaissaient tellement bien tous les replis de l’âme humaine, qu’à travers leurs œuvres littéraires ou musicales ils ont pu offrir à l’auditeur ou au lecteur un moyen de découvrir les aspects de leurs propres sentiments et accéder à la connaissance de soi même.

Les deux grands opéras de ces années 1781 et 1782 reflètent les réactions de Mozart aux événements qu'il vient de vivre. L'opéra Idoménéo [https://www.youtube.com/watch?v=fUKrfUzjuQE] pose en effet le problème des rapports du fils et du père. Au retour de la guerre de Troie, le roi de Crète Idoménée essuie une terrible tempête en vue des côtes de son île. Il fait alors vœu à Neptune de lui sacrifier, s'il a la vie sauve, la première personne qu'il rencontrera sur le rivage. Or cette personne est son fils Idamante. Informé tardivement de la teneur de ce vœu, le fils, dans un délire d'amour et de soumission, revendique d'être immolé par la main même de son père. Voilà qui en dit long sur les sentiments profonds de Mozart et la manière dont il vivait alors sa relation avec Léopold, son propre père.

On parle souvent du « miracle » Mozart, parce que ce musicien nous apparaît comme le compositeur par excellence, celui dont la musique ne cesse d'être d'une extrême qualité dans sa simplicité et sa pureté. C'est particulièrement dans le domaine de l'opéra que s'est manifesté ce don de Mozart de muer en musique tout ce qu'il touche : il excelle à trouver l'équivalent musical, l'image musicale parfaitement représentative du personnage, du sentiment, des mille nuances des caractères et des passions, des lieux et de l'atmosphère qui y règne, du geste, de l'idée… Dans ses opéras, ce n'est pas le livret, le texte, qui donne vie et consistance aux personnages : ces derniers n'existeraient pas sans la musique qui les anime au sens profond du mot, les pénètre d'humanité, les affine, en même temps qu'elle nous les révèle de manière immédiate et sensible, dessinant pour nous leur visage, un visage que nous n'oublierons plus : celui de Chérubin, de Figaro, de Don Giovanni, de Tamino, de Papageno...

L'étude de la vie de Mozart est aussi passionnante et riche d'enseignements que celle de son œuvre. Il a eu des rapports extrêmement étroits avec son père Léopold, lequel a été son précepteur exclusif, tant pour la musique que pour la culture générale. Constatant la précocité et les dons exceptionnels de son fils, Léopold le conduit très tôt dans toute une série de « tournées » et de voyages parfois forts longs, pour le faire connaître. De juin 1763 à novembre 1766, un de ces voyages dure trois ans et demi, avec des étapes à Munich, à Bruxelles, à Paris, où ils séjournent cinq mois, à Londres où ils vivent plus d'un an, à La Haye pour sept mois, de nouveau à Paris avant de revenir enfin à Salzbourg. Un peu plus tard, ils feront trois voyages successifs en Italie, dont le premier de quinze mois, de décembre 1769 à avril 1771. L'adolescent se gorge alors d'opéra et de chant, reçoit à Bologne l'enseignement du père Martini, un fameux pédagogue, tandis que Milan lui commande deux opéras seria Mitridate et Lucio Silla [https://www.youtube.com/watch?v=1sukIWVPRa8], créés respectivement en 1770 et 1772. Mozart gardera de ces années d'apprentissage des sentiments très mêlés vis-à-vis de son père : ces voyages ont été pour lui d'un profit immense, dans la mesure où Salzbourg n'aurait pu lui donner qu'une culture musicale des plus limitées, mais il aura pu constater aussi les petitesses paternelles, la servilité envers les nobles qui les accueillent, et plus encore l'obsession des objectifs de carrière, d'établissement, de rentabilité du talent !

Musicien

Apprentissage d’un instrument et recherche de la perfection

« J'ai toujours envié les musiciens qui me semblaient pratiquer un art supérieur au roman. » Patrick Modiano, prix Nobel de littérature.

L’apprentissage d’un instrument nécessite un travail quotidien, rigoureux, répétitif et intensif, souvent dès le plus jeune âge.

L’étude d’un instrument implique qu’il faille surmonter des difficultés techniques et seul le travail peut y remédier. Mais, la passion entretient la patience ; en effet un musicien est passionné par son art.

Pour être capable d’exprimer ses sentiments, de faire passer des émotions au travers de son jeu, le musicien doit y mettre toute sa motivation, sa volonté, sa rigueur, sa persévérance et bien plus. Son geste doit être précis, sans à peu près. Sa dextérité sans égale.

Une infime erreur dans le placement de sa main ou de ses doigts peut avoir comme conséquence sur la note voulue une imprécision minime mais qui la fera sonner fausse. Là est la différence entre le virtuose et les autres.

Le musicien est en perpétuelle recherche d’une technique toujours plus juste, précise, parfaite.

L’une des phobies d’un artiste : que ses facultés physiques ne soient plus à la hauteur de ses ambitions artistiques.

La musique est le langage universel. La communication privilégiée entre un musicien et le public peut être une expérience

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