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Responsabilité légal et déontologie

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Par   •  1 Avril 2016  •  Dissertation  •  3 815 Mots (16 Pages)  •  929 Vues

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TABLE DES MATIÈRES

Introduction........................................................................................................................3

Partie 1................................................................................................................................3

Partie 2 ..............................................................................................................................8

Conclusion .......................................................................................................................12

Bibliographie ...................................................................................................................14

Introduction

Dans le cadre du cours de la responsabilité légale et déontologie en gestion, j’ai été amené à me questionner sur les responsabilités sociales et individuelles des commerçants et des consommateurs. En ce sens, j’ai réalisé l’importance d’appliquer les règlements pour l’environnement, la qualité des produits et le traitement équitable des travailleurs à travers le monde. Pour faire ce travail, je devrai me questionner sur les fonctionnements de différentes entreprises. Dans un premier temps, je devrai choisir une marque de vêtements que je connais. Également, en tant qu’enquêteur, je devrai essayer de remonter la chaîne d’approvisionnement et de transformation, la décrire et relever les problèmes éthiques qui se posent plus ou moins à l’insu de la communauté. Dans un deuxième temps, je devrai trouver une ou plusieurs entreprises qui œuvrent dans l’industrie de vêtement et qui semblent faire des efforts pour améliorer sa relation avec la communauté. Aussi, il faudra que j’explique les aspects positifs et négatifs de ces efforts.

Partie 1

Tout d’abord, la marque de vêtements que j’ai choisie est Nike, car je la connaissais particulièrement étant donné que j’ai beaucoup de vêtements appartenant à celle-ci. En plus, je m’intéressais davantage aux conditions des travailleurs qui fabriquaient mes vêtements et mes chaussures. À l’aide de plusieurs recherches sur internet, j’ai lu plusieurs articles dans lesquels le processus de fabrication de la marque de vêtements Nike était douteux du point de vue de la communauté et de tous les gens qui participent à son succès. Aussi, je suis un homme qui adore faire du sport et le regarder à la télévision. En ce sens, comme plusieurs autres personnes, une de mes idoles est Tiger Wood, un athlète professionnel de golf. Celui-ci est un fier représentant de la marque de vêtements Nike. De plus, plusieurs individus, tout comme moi, peuvent s’identifier à la marque Nike sans réaliser tout le processus de fabrication qu’il y a derrière un seul vêtement. Cet exemple, en tant que consommateur, révèle bien l’importance de la publicité dans la société.

Par la suite, il y a quelques années, soit en 2011, le groupe de défense de l’environnement Greenpeace a annoncé une fâcheuse nouvelle extrêmement nocive pour l’environnement. En effet, le groupe a trouvé au travers des échantillons de vêtements Nike, des traces d’étthoxylates de nonylphénol. Deux produits extrêmement nocifs pour la nature qui ont été rejetés dans les eaux chinoises et qui s’intégraient dans la chaîne alimentaire.[1]Cette situation représente bien le fait que la production demeure beaucoup plus privilégiée que le milieu qui l’entoure. En d’autres mots, dans ce cas, la compagnie de vêtement Nike s’intéresse beaucoup plus à l'industrie du produit qu’à l’environnement.

Ensuite, selon une enquête de France Inter (« Interception ») concernant les prix courants pratiqués par les firmes occidentales, le coût final se décomposerait selon le travail des ouvriers au Bangladesh qui constitue seulement 2 %, les matières premières qui sont de 12 %, le fonctionnement de l'usine de 2,73 % (soit 16,73 % sortie d'usine), le transport de 0,31 %, le paiement des intermédiaires de 11,1 % et les taxes de 19,6 %.[2] Selon l’article trouvé, cinquante-deux pour cent de la somme dépensée par le consommateur se retrouverait dans les poches de la compagnie de vêtements Nike. En ce sens, la fabrication des différents vêtements Nike constitue une très petite partie des profits, alors que c’est littéralement le point de départ pour la compagnie pour ensuite vendre les vêtements. De plus, seulement 2 % des profits vont aux ouvriers, au Bangladesh, où ils sont des milliers à travailler pour la compagnie Nike. Aussi, cela me laisse supposer que les conditions de travail dans ce pays doivent être mauvaises pour les travailleurs. Dans le même ordre d’idées, le 24 avril 2013, il y a eu l’effondrement de l’usine RanaPlaza qui a causé la mort de 1135 morts dans un immeuble à Savar au Bangladesh.[3] À la suite de ce malheureux évènement, il y a eu une mise en lumière importante concernant les conditions très difficiles des travailleurs et de leur sécurité au sein de l’établissement. Généralement composé de femmes et d’enfants, les travailleuses et les travailleurs, travaillaient dans l’usine de confection pour plusieurs marques internationales dont Joe Fresh, Benetton, Children’s Place et Primark.[4] Ces usines situées dans des pays sous-développés ridiculisent les droits de la personne en laissant les ouvrières et les ouvriers, souvent mineurs, travailler onze heures par jour et six jours par semaine.[5]Malheureusement, la population a été témoin de ce grand évènement tragique où il a eu la mort de milliers de travailleuses et de travailleurs afin de voir quelques changements auprès des compagnies. En effet, cette catastrophe a mis un départ au mouvement de protestations et de grève pour obtenir de meilleures conditions de travail.[6] L’augmentation du salaire mensuel est passée de 30 euros à 53 euros. Malgré ces changements favorables, les ouvrières et les ouvriers devraient recevoir 80 euros afin de vivre bonnement dans la société. Ce qui ferait une augmentation de 30 % du prix d’achat des vêtements à la compagnie Nike afin de bien payer les travailleuses et les travailleurs qui sont dans les usines. Toutefois, ce pourcentage (30 %) serait enlevé sur les marges de profits de la compagnie Nike. Bref, l’effondrement de l’usine RanaPlaza au Bangladesh a secoué les Québécoises et les Québécois, puisque nous avons tous des marques de vêtements dans notre garde-robe que cette usine fabriquait. Nous avons pris conscience que les belles images véhiculées de ces marques dans les publicités ne sont que superficielles.

Également, cette étude montre que Nike et toutes les autres marques de vêtements profitent énormément de la bonne image véhiculée par la marque pour amasser le plus d’argent possible. Par ailleurs, en s’appuyant sur une maximisation des profits à court terme, celles-ci se permettent de renforcer la valeur marchande de leur image en investissant dans la publicité et le marketing.[7] Le consommateur est donc prêt à débourser davantage pour un morceau de linge pour, à son tour, véhiculer une belle image. De ce fait, Nike se sert alors de l’occasion pour multiplier ses prix et faire davantage de profits.[8]

        Par la suite, la compagnie Nike vend plusieurs types de vêtements de sport et même des espadrilles de marque Converse qui sont fabriqués en Indonésie.[9]  Évidemment, les vêtements et les espadrilles sont fabriqués dans d’autres pays où les conditions des travailleuses et des travailleurs sont très rarement respectées. En effet, les travailleurs qui fabriquent des espadrilles de marque Converse en Indonésie affirment que leurs superviseurs leur lancent des souliers, les frappent au visage et les traitent de chiens et de cochons.[10] En fait, la compagnie Nike fait affaire avec la marque Converse pour vendre des espadrilles, cette dernière constitue sa chaîne d’approvisionnement. En effet, la marque Converse s’occupe de la fabrication alors que la marque Nike vend les vêtements aux consommateurs. De plus, le propriétaire de la marque Nike admet dans l’article en question que de telles agressions sont survenues chez certains entrepreneurs qui produisent ces populaires chaussures.[11]Il est donc au courant de l’exploitation des travailleurs. Cependant, le propriétaire de la grande marque affirme qu’il ne peut pas faire grand-chose pour mettre fin à ces évènements, alors qu’il a les pouvoirs de la compagnie entre ses mains. En d’autres mots, l’acteur principal qui devrait prendre la responsabilité du bien-être des travailleurs refuse de se positionner dans l’exploitation que la marque populaire Nike entraîne.

En plus, il y a plus de 10 000 travailleurs de l'usine, pour la plupart des femmes, qui gagnent environ 50 cents US par heure. Cela est assez pour payer la nourriture et le logement dans des bâtiments de type-dortoir, mais pour bien peu en plus.[12] Ils n’ont pas d’autres choix que d’endurer de telles actions afin de gagner le minimum pour survivre. Également, les travailleurs ne veulent pas dénoncer toutes les difficultés qu’ils ont à surmonter sous prétexte qu’ils désirent garder leur emploi. En plus, une employée a soutenu avoir reçu un coup de pied d'un superviseur en 2012, après avoir fait une erreur en coupant du caoutchouc pour les semelles. Les pauvres travailleurs doivent donc endurer toute la pression des superviseurs et accepter d’être si peu payés.

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