Gestion financière avancée

        Dans le cadre du cours gestion financière avancée, j'ai été amené à choisir une entreprise parmi plusieurs pour laquelle j'avais de l'intérêt. C'est donc pour cette raison que j'ai choisi la Ligue nationale de hockey (LNH). Pratiquant moi-même ce sport aux multiples avantages, je me suis intéressé au côté financier de la Ligue nationale de hockey. D'ailleurs, la Ligue nationale de hockey fait partie des quatre plus grandes ligues de sports professionnels en Amérique du Nord. Son histoire qui a commencée en 1917 et les grands noms qui en ont fait partie, il y en a donc beaucoup à écrire sur celle-ci. Comme il est écrit ci-dessus, dans le présent texte, je vais plus m'intéresser au côté financier de la ligue.

        Tout d’abord, la LNH (Ligue nationale de hockey) est composée de 30 équipes qui sont situées aux États-Unis (23) et au Canada (7). Tous les aspects financiers, comme les salaires des joueurs et des entraîneurs, sont réglés en dollar américain pour toutes les équipes. De plus la ligue est munie d’un système de péréquation qui permet maintenant aux équipes les plus pauvres de la LNH de toucher des revenus d’équipes les plus riches. Dans ce même ordre d'idée, il serait impossible pour un petit marché de survivre. En ce sens, le dollar canadien à la baisse peut donc être dévastateur pour les finances de la ligue. Cependant, les joueurs ayant en poche un contrat en dollar US vivant au Canada sont bien heureux puisque leurs dollars US sont changés en devise canadienne. Ils ont donc des plus gros montants.

        Malgré ce risque du dollar canadien, les profits de la ligue ne cessent d’augmenter. En effet, les sept équipes canadiennes, les Canadiens de Montréal, les Maple Leafs de Toronto, les Sénateurs d’Ottawa, les Canucks de Vancouver, les Flames de Calgary, les Oilers d’Edmonton et les Jets de Winnipeg ont généré des profits de 250 millions US l’an dernier. Alors que pour la somme des 23 équipes américaines, les profits ont été de 203 millions US. Ceci démontre l’importance des équipes canadiennes dans la LNH. De plus la marge de profits des équipes canadiennes a été de 25 % alors que pour les voisins du Sud, elle n’a été que de 7 %. En effet, depuis quatre ans, les profits sont passés de 127 millions US à 453 millions US pour une hausse de 256 %. Cette hausse s’explique par l’augmentation des profits pour les équipes classées moyennes au niveau des ventes. Malgré le faible taux de représentation des Canadiens parmi les 30 équipes, il y a trois équipes canadiennes dans les quatre premières au niveau des ventes annuelles.

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        Comme on peut voir dans le tableau ci-dessus, nous sommes en mesure de voir que chacune des équipes a augmenté de valeur. Plusieurs se demandent si les pertes de 15.6 millions US l’an dernier, les Panthers de la Floride peuvent avoir eu une augmentation de 19 % selon Forbes. Pour le Lightning de Tampa Bay, ils ont perdu 11.9 millions US, mais leur valeur a augmentée en un an seulement de 28 %. Ce qui est une hausse incroyable. Mon cours de gestion financière avancée m’a aidé à comprendre les raisons qui expliquent ces hausses. En effet, il s’agit des actifs intangibles. Le « brandname » permet de charger plus cher pour son équipe. Les principales raisons non économiques à l’achat d’une équipe sont au fait d’avoir une équipe professionnelle sportive est un prestige et une rareté. De plus, il y a les avantages fiscaux. Ainsi, on peut déduire les pertes ainsi que la portion du prix d’achat relié aux actifs intangibles. À certains moments, il est déjà arrivé que le montant fût de 80 % du prix. Ensuite, ayant seulement 30 équipes de la Ligue nationale de hockey dans toute l’Amérique du Nord, cette rareté amène dans bien des cas des surenchères. En n’ayant pas de profits, leur valeur est donc basée sur les revenus. Par exemple, Steve Ballmer a payé 60 fois les revenus des Clippers, une équipe professionnelle de Basketball.