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Commentaire Compose Du Pere Goriot Chapitre 1 Et 2

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e femme au fond, disent les pensionnaires, qui la croient sans fortune en l'entendant geindre et tousser comme eux. Qu'avait été monsieur Vauquer? Elle ne s'expliquait jamais sur le défunt. Comment avait-il perdu sa fortune? Dans les malheurs, répondait-elle. Il s'était mal conduit envers elle, ne lui avait laissé que les yeux pour pleurer, cette maison pour vivre, et le droit de ne compatir à aucune infortune, parce que, disait-elle, elle avait souffert tout ce qu'il est possible de souffrir. |

Balzac nous fait part de la description de la pension à Mme Vauquer. C'est une pension de famille situé à Paris en 1819.

Le roman s'ouvre sur la description détaillée et statique de la pension Vauquer et il enchaîne par la description dynamique des personnages.

Nous avons Mme Vauquer au saut du lit. Pour Balzac, il s'agit de montrer le personnage et les lieux où il vit. Le décor a été modelé par le personnage et le décor agit sur ce personnage : c'est une interaction entre le décor et le personnage. Aussi, on va assister à la physiognomonie : le rapport entre physique et caractère.

I ) LE PORTRAIT PHYSIQUE ET LE CARACTERE : REALISME ET IRONIE

Balzac va faire un portrait critique de Mme Vauquer : il utilise l'ironie

A ) Traits de caractère

1°) Coquetterie et vanité

Vauquer a des faux cheveux (l.5-6).

Elle est « attifée » (l.5). Elle n'a pas eu le temps de bien placer sa perruque.

De même, elle a « un bonnet de tulle » (l.5). C'est une dentelle pas coûteuse.

2°) Laisser - aller

Elle marche en traînassant ses pantoufles (l.6).

Cela lui donne une certaine mollesse s'opposant à la vivacité du chat.

« les pantoufles grimacées » (l.6). Ces vieilles pantoufles soulignent l'avarie du personnage.

Au début, on a une vision globale : « bonnet » (l.5), pantoufle (l.6).

Tout le portrait est fait par petites touches : ce personnage est un personnage négatif dans le roman.

3°) Embonpoint du personnage

l.8 : « les mains potelées », « sa personne dodue »

l.9 : « son corsage trop plein »

l.16-17 : « l'embonpoint », « grassouillette »

Balzac veut nous montrer que Vauquer s'engraisse sur ces pensionnaires : elle mène une vie sédentaire.

Il insiste sur cette mauvaise graisse car elle est apparemment malade : points négatifs.

l.16-17 : « son embonpoint blafard »

L'univers où elle vit est malsain.

4°) Comparaison avec des animaux

l.8 : « un nez à bec de perroquet » : elle est bavarde et répète mécaniquement les mêmes choses non intéressantes.

l.9 : « un rat d'église » : cela évoque les lieux malpropres, un animal répugnant. Cela a donc une connotation négative et péjorative sur le décor où elle vit.

Ensuite, on découvre en elle l'hypocrisie : « l'oil vitreux » (l.24).

l.24-25 : elle a « l'air innocent d'une entremetteuse ».

l.26-27 : on a une allusion à Cadoudal et à Pichegru : « à livrer Georges ou Pichegru ». ces derniers ont comploté contre Napoléon 1er et furent arrêtés en 1804. Balzac était monarchiste comme eux et étaient donc comme Bonaparte. Cela nous montre le comble de la trahison qu'à Vauquer. Balzac annonce aussi un terme qui sera développe ultérieurement : ce sera la dénonciation du bagnard Vautrin par Michonneau.

l.28-29 : « les pensionnaires qui la croit sans fortune ». C'est dernier se trompe, elle a donc de l'argent et fait la comédie pour se faire passer pour pauvre.

B ) Propos rapportés des personnages

1°) Mme Vauquer

l.24 : « les femmes qui ont eu des malheurs ». C'est écrit en italique car c'est ainsi que Vauquer se fait passer. Cela suggère des problèmes financiers ou sentimentaux.

Mme Vauquer représente un type à toute une catégorie d'individus. A travers un individu, Balzac montre une catégorie sociale ou psychologique.

Toute la fin du texte va faire parler Vauquer.

l.32-33 : « ne lui aurait laissé les yeux que pour pleurer »

Tout le passage est au style indirect libre, ainsi on voit mieux la façon dont il s'exprime.

Avant qu'elle n'ait parlé à quelqu'un, on a sa façon de s'exprimer. Elle joue souvent la comédie.

2°) L'entourage

l.28 : « elle est bonne femme au fond » : la plupart de ces pensionnaires la plaignent alors qu'ils sont plus pauvres qu'elle.

C'est un personnage impitoyable car elle règne avec sa pension : elle est redoutée.

l.35-36 : « en entendant trottiner sa maîtresse, la grosse Sylvie, s'empressait de servir »

II ) LE PERSONNAGE ET SON DECOR

L.9 : « sa personne dodue [.] sont en harmonie avec cette salle ».

Le personnage et le décor sont étroitement lié.

A ) Harmonie implicitement exprimée

1°) Utilisation de termes abstraits / concrets

Pour montrer le rapport entre le physique et le matériel, il utilise des mots concrets.

l.10 : « cette salle où suinte le malheur » (sens concret : 's'écoulait rapidement')

l.10 : « où s'est blotti la spéculation » (mélange de termes abstraits et concrets)

2°) Utilisation de termes Vauquer / La pension

Balzac donne l'ambiance du décor : vieux, laid, délabré (ridé), ambiance désagréable (renfrognement).

l.12 : « la gelée d'automne »

l.13 : « les yeux ridés »

l.14 : l'amer renfrognement de l'escompteur »

3°) Pour décrire Mme Vauquer, Balzac utilise des termes

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