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Catherine De Russie

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issance, l’identité de son père reste un mystère même aujourd’hui. Il pourrait être le général Zerbst-Anhalt, le chancelier Betsky ou encore Frédéric II. À sa naissance on la nomme Sophie. Le 1er janvier 1744, une lettre destinée à la princesse allemande d’Anhalt-Zerbst lui annonçant les fiançailles de Pierre de Holstein, l’héritier à la couronne de Russie, avec sa fille Sophie. Suite à cela, la famille déménage pour rejoindre la cour du roi. Durant son adolescence, sa vie est loin d’être idéale, non seulement, il y a déjà des infidélités dans son couple, mais en plus sa mère la frappe et l’impératrice lui reproche tout et rien. Cette violence sur Catherine repose en partie sur le désir de sa mère d’avoir un garçon et le regret d’avoir eu une fille. Effectivement, les attaques volaient de partout comme l’explique Olga Wormser sa position à Pétersbourg était horrible.

D’un côté sa mère, Allemande acariâtre, grognon, avide, mesquine, pédante lui donnant des soufflets et lui prenant ses robes neuves pour se les approprier : de l’autre, l’impératrice Élisabeth, criarde, grossière, toujours entre deux vins, jalouse, envieuse, faisant surveiller chaque pas de la princesse […] Il faut préciser que pour la petite princesse obscure choisie par Élisabeth comme épouse pour son peu séduisant neveu en souvenir d’un fiancé mort, le monde auquel elle accède en arrivant à Pétersbourg, c’est la cour et ses intrigues, et ses toits crevés, et l’ennui d’une vie à la fois mesquine et écrasée sous l’apparat. Le monde, c’est avant tout le bon vouloir de l’impératrice fantasque, bigote, jouisseuse, sans intelligence véritable.

Malgré les épreuves, Catherine est rapidement aimé par le peuple, non pour sa beauté mais pour son charme, son rire, sa gaieté et son esprit. De plus, elle démontre un attachement profond à l’empire russe contrairement à son mari Pierre, un homme vaniteux, sans cervelle et cruel qui le méprise. La jeune princesse désire être Russe elle dira même Saignez-moi de ma dernière goutte de sang allemand pour que n’aie plus que du sang russe dans mes veines. C’est avec l’esprit clair que Sophie deviendra Catherine II, l’impératrice connue de nos jours, lors de sa conversion de la foi luthérienne à la religion orthodoxe en juillet 1744. Par la suite, le mari de Catherine II, Pierre III de Holstein règne sur la Russie à partir du 5 janvier jusqu’au 9 juillet 1762. Avide de monter d’obtenir la couronne, la princesse organise un coup d’état afin de renverser le gouvernement de son mari, une pratique peu orthodoxe, mais toutefois commune en Russie. Grâce à la complicité de hauts fonctionnaires, ainsi qu’à l’aide de son amant, Grigorii Orlov et de ses frères, elle planifie l’assassinat de son mari pour lui arracher le trône. L’opération est un succès, la population ne questionne pas la mort de Pierre tenant compte de sa nature détestable, à un détail près. L’état responsable des affaires publique envisage de céder le pouvoir à Paul 1er, le fils de Catherine, avec l’assistance d’un conseil dont la future impératrice assurera la présidence en attendant d’exercer elle-même le pouvoir. Finalement, Catherine accède au pouvoir et la flotte et la garnison lui prête serment et elle devient impératrice de Russie. Durant son règne, le traitement de faveur accordé aux représentants de l’état, étonnamment, ne fait que raffermir la poigne de fer que Catherine exerce sur son territoire. En effet, elle parvient à régner sur la Russie sur une période de 33 ans sans qu’une tentative de renversement ne soit tentée contre elle, tout cela malgré le favoritisme, démontrant le pouvoir de persuasion important que possède cette femme. À travers les années, Catherine tente du mieux qu’elle peut d’améliorer les affaires d’état, en oubliant parfois la population paysanne. Certes, ses techniques de favoritisme ne sont pas idéales, mais elle contribue réellement au développement de la Russie à travers l’Europe, créant des alliances. Son efficacité peut être expliquée par sa compréhension de l’empire et de son fonctionnement, comme le mentionne Henri Troyat

mais elle [Catherine] comprend très vite qu’il vaut mieux, pour elle, compter sur le dévouement de ces officiers subalternes, foncièrement russes, que de rechercher la sympathie d’un haut fonctionnement soumis aux intrigues de la cour.

En résumé Catherine influence réellement le cours de l’histoire de la Russie grâce à son dévouement et à son stratégie politique.

Finalement, Catherine II a légué beaucoup à ce monde, même après sa mort. En effet, à son décès son fils Paul 1er lui succède, pour ensuite laisser place à Alexandre 1er qui gouvernera de 1801 à 1825 et suivra l’exemple que sa grand-mère lui a laissé en imposant les mêmes règlements. Par la suite, son arrière petit-fils, Alexandre 1er règne entre 1825 et 1855, un règne long, mais qui n’atteindra tout de même pas la durée de celui de Catherine qui restera un des plus longs de l’histoire de la Russie. En plus d’avoir laissé sa trace en imposant ses idéologies à ses successeurs, Catherine laisse un héritage culturel important à la Russie et au reste du monde. Durant ses temps libres, la tsarine écrivait. Elle entretient une correspondance avec Voltaire entre 1763 et 1778, mais aussi une avec Diderot. Elle publie de son vivant en 1785 un ensemble d’écrits satiriques concernant les Maçons, une société secrète. De plus, il existe une vaste compilation de texte nommé le Nazak dans lequel elle réunit des dissertations révélant son opinion sur les bienfaits de l’éducation, sur la condamnation de la torture et beaucoup d’autres sujets, s’assurant de laisser une marque de ses idéologies pour les générations futures.Catherine II publie de nombreux écrits (voir Annexe II) durant sa vie.

Catherine II a écrit en tout quatorze comédies, neuf opéras, sept proverbes. On ne conserve que vingt-sept pièces. Aucune ne serait considérée comme une œuvre de premier ordre, mais toutes renferment des scènes intéressantes, les types les plus réussis sont des caricatures assez plaisantes de vielles femmes bigotes, ignorantes et superstitieuses. Voltaire qui connut quelques unes de ces pièces par une traduction se crut obligé d’en louer le dialogue est toujours vrai et toujours naturel mais n’ajoute point d’autre éloge.

Elle écrit de tous les styles, de la littérature politique et sociale au drame historique en passant par la comédie ou encore le compte. Elle côtoie Grimm et lui remet la responsabilité d’ambassadeur littéraire et de traduire le Bélisaire de Marmontel pour le rendre accessible. Catherine influence la littérature russe de manière permanente en y intégrant la philosophie, une caractéristique encore présente aujourd’hui. En plus de tout cela, elle contribue au patrimoine culturel en faisant construire un monument pour la commémoration de Pierre le Grand par l’artiste Falconet. Elle accumule également les œuvres d’art, une de ses passions, et fait construire un musée à Pétersbourg pour les conserver. En conclusion, Catherine s’est assuré de laisser sa trace en influençant les idéologies dans la politique russe, mais aussi en contribuant au patrimoine culturel de ce pays.

CONCLUSION

À propos de notre recherche sur Catherine II de Russie, nous avons constaté que notre hypothèse est confirmée, car après sa mort, elle laisse le souvenir du plus glorieux règne en Russie depuis celui de Pierre Ier, le Grand. Catherine La Grande a unifié l’Empire d’un point de vue législatif et administratif. De plus, elle a considérablement agrandi les frontières de la Russie.

En conclusion, après une recherche sur Catherine II de Russie et le contexte historique, nous avons pu voir l’évolution politique et administrative des règnes du tout premier empereur, Pierre Le Grand jusqu'au règne de la dernière impératrice, Catherine La Grande. En effet, des changements importants au niveau politique, social et économique et des agrandissements territoriaux se font remarquer durant le règne de Catherine II. De plus, nous avons vu comment la princesse Sophie Augusta Frédérique d'Anhalt-Zerbst est devenu impératrice de toutes les Russies et ce qu’elle laisse comme héritage.

Il est intéressant de voir comment la Russie a gardé comme partenaire l’Allemagne. Même si cette alliance est aujourd’hui qu’économique, la relation germano-russe reste forte au sein de l’Union européen comme elle l’était pendant une partie du 18e siècle.

Le droit de vote pour les femmes en Russie leur a été accordé en 1918. Comment ce fait-il qu’une société auparavant dirigée par une femme comme Catherine II accorde aux femmes le droit de vote aussi tardivement.

BIBLIOGRAPHIE

1. Ouvrage de référence

CATHERINE II. Cosmovisions, [En ligne], 2004, [http://www.cosmovisions.com/CatherineII.htm]

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