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Citations Pascal Pensées

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non cette faculté imaginante ? » p. 65 « L’affection ou la haine change la justice de face. Et combien un avocat bien payé par avance trouve-t-il plus juste la cause qu’il plaide ! combien son geste hardi le fait-il paraître meilleur aux juges, dupés par cette apparence ! » p. 65 « Qui ne voudrait suivre que la raison serait fou au jugement du commun des hommes. Il faut juger au jugement de la plus grande partie du monde. » p. 66 « S’ils avaient la véritable justice, […] ils n’auraient que faire de bonnets carrés. […] Mais n’ayant que des sciences imaginaires, il faut qu’ils prennent ces vains instruments qui frappent l’imagination à laquelle ils ont affaire. » p. 67 « L’imagination dispose de tout ; elle fait la beauté, la justice, et le bonheur, qui est le tout du monde. […] Della opinione regina del mondo. » p. 68 « Notre propre intérêt est encore un merveilleux instrument pour nous crever les yeux agréablement. Il n’est pas permis au plus équitable homme du monde d’être juge

en sa cause ; j’en sais qui, pour ne pas tomber dans cet amour-propre, ont été les plus injustes du monde à contre-biais. » p. 68 « La justice et la vérité sont deux pointes si subtiles, que nos instruments sont trop mousses pour y toucher exactement. » 83, p. 68 « L’homme n’est qu’un sujet plein d’erreur, naturelle et ineffaçable sans la grâce. […] ces deux principes de vérité, la raison et les sens, outre qu’ils manquent chacun de sincérité, s’abusent réciproquement l’un l’autre. » 93, p. 71 « J’ai grand’peur que cette nature ne soit elle-même qu’une première coutume, comme la coutume est une seconde nature. » 100 (Amour-propre, source de mensonge et d’injustice : fragment non au programme), p. 74 : « nous ne trouvons pas juste qu’ils veuillent être estimés de nous plus qu’ils ne méritent : il n’est donc pas juste aussi que nous les trompions et que nous voulions qu’ils nous estiment plus que nous ne méritons. » 105, p. 77 « Qu’il est difficile de proposer une chose au jugement d’un autre, sans corrompre son jugement par la manière de la lui proposer ! » 127, p. 127 « Condition de l’homme : inconstance, ennui, inquiétude. » 165, p. 96 « Si notre condition était véritablement heureuse, il ne nous faudrait pas divertir d’y penser pour nous rendre heureux. » 172, p. 98 « Le présent n’est jamais notre fin : le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. Ainsi, nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre ; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais. » 185, p. 101 « La conduite de Dieu, qui dispose de toutes choses avec douceur, est de mettre la religion dans l’esprit par les raisons, dans le cœur par la grâce. Mais de la vouloir mettre dans l’esprit et le cœur par la force et par les menaces, ce n’est pas y mettre la religion, mais la terreur […]. » 233 (le pari de Pascal, pas au programme) : « Le fini s’anéantit en présence de l’infini, et devient un pur néant. Ainsi notre esprit devant Dieu ; ainsi notre justice devant la justice divine. Il n’y a pas si grande disproportion entre notre justice et celle de Dieu, qu’entre l’unité et l’infini. Il faut que la justice de Dieu soit énorme comme sa miséricorde. Or, la justice envers les réprouvés et moins énorme et doit moins choquer que la miséricorde envers les élus. » 253 (non au programme), p. 131 « Deux excès : exclure la raison, n’admettre que la raison. » 270, p. 136 « la raison ne se soumettrait jamais, si elle ne jugeait qu’il y a des occasions où elle se doit soumettre. Il est donc juste qu’elle se soumette, quand elle juge qu’elle doit se soumettre. » 274, p. 136 « Il faudrait avoir une règle. La raison s’offre, mais elle est ployable à tous sens ; et ainsi il n’y en a point. »

282, p. 138 « Nous connaissons la vérité, non seulement par la raison, mais encore par le cœur ; c’est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes. […] c’est sur ces connaissances du cœur et de l’instinct qu’il faut que la raison s’appuie, et qu’elle y fonde tout son discours. […] Les principes se sentent, les propositions se concluent ; et le tout avec certitude, quoique par différentes voies. » 294, p. 142 « Sur quoi la fondera-t-il, l’économie du monde qu’il veut gouverner ? […] Serace sur la justice ? il l’ignore. Certainement, s’il la connaissait, il n’aurait pas établi cette maxime, […] que chacun suive les mœurs de son pays. » p. 143 « on ne voit rien de juste ou d’injuste qui ne change de qualité en changeant de climat. » p. 143 « Plaisante justice qu’une rivière borne ! Vérité au-deçà des Pyrénées, erreur audelà. » p. 143 « Il y a sans doute des lois naturelles ; mais cette belle raison corrompue a tout corrompu. » p. 143-44 « La coutume fait toute l’équité, par cette seule raison qu’elle est reçue ; c’est le fondement mystique de son autorité. » p. 144 « Rien n’est si fautif que ces lois qui redressent les fautes ; qui leur obéit parce qu’elles sont justes, obéit à la justice qu’il imagine, mais non pas à l’essence de la loi ; elle est toute ramassée en soi ; elle est loi et rien davantage. » p. 144 « L’art de fronder, bouleverser les Etats, est d’ébranler les coutumes établies, en sondant jusque dans leur source, pour marquer leur défaut d’autorité et de justice. » p. 145 « elle (l’usurpation) a été introduite autrefois sans raison, elle est devenue raisonnable ; il faut la faire regarder comme authentique, éternelle, et en cacher le commencement, si l’on ne veut qu’elle ne prenne bientôt fin. » 298 p. 146 « La justice sans la force est impuissante : la force sans la justice est tyrannique. » p. 146 « Et ainsi ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste. » 309, p. 149 « Comme la mode fait l’agrément, aussi fait-elle la justice. » 311, p. 150 « Ainsi l’opinion est comme la reine du monde, mais la force en est le tyran. » 312, p. 150 « La justice est ce qui est établi ; et ainsi toutes nos lois établies seront nécessairement tenues pour justes sans être examinées, puisqu’elles sont établies. » 313, p. 150-51 « Le plus grand des maux est les guerres civiles. Elles sont sûres, si on veut récompenser les mérites, car tous disent qu’ils méritent. Le mal à craindre d’un sot, qui succède par droit de naissance, n’est ni si grand, ni si sûr. » 326, p. 155 « Il est dangereux de dire au peuple que les lois ne sont pas justes, car il n’y obéit qu’à cause qu’il les croit justes. C’est pourquoi il lui faut dire en même temps qu’il y faut obéir parce qu’elles sont lois. […] voilà toute sédition prévenue si on peut faire entendre cela, et que proprement c’est la définition de la justice. » (justice= obéir à la loi parce qu’elle est la loi). 327, p. 156 « Le monde juge bien des choses, car il est dans l’ignorance naturelle, qui est le vrai siège de l’homme. »

328, p. 156 « Renversement continuel du pour au contre. » 332, p. 157 « La tyrannie consiste au désir de domination, universel et hors de son ordre. » p. 158 « On rend différents devoirs aux différents mérites. […] On doit rendre ces devoirs-là, on est injuste de les refuser, et injuste d’en demander d’autres. » 338, p. 160 « Les vrais chrétiens obéissent aux folies néanmoins ; non parce qu’ils respectent les folies, mais l’ordre de Dieu, qui, pour la punition des hommes, les a asservis à ces folies […]. » 348, p. 162 « Ce n’est point de l’espace

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