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Droit

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u’elle perd les débats parlementaires appellent à une nouvelle insurrection. Les Girondins voulaient la République mais pas à la manière montagnarde. Ils voulaient un régime de liberté mais qui n’allait pas jusqu’à la dictature de la liberté chère à Marat, en d’autre terme la Gironde voulait un régime qui respecte les formes de la constitution. Le but de ce parti était d’instaurer une république, donc au lendemain du 10 août, pour elle deux choses ont été accomplies, la lutte contre le despotisme & la royauté. Maintenant il s’agit de concilier toutes les couches sociales (Bourgeoisie & ouvriers), donc pour cela instaurer une constitution démocratique. Puisque la République est établie il n’y a plus aucune raison de poursuivre la Révolution, du coup les actes de la Commune tombe dans l’anarchie et c’est pour cette raison qu’il faut combattre l’anarchie. C’est dans ce sens que leurs adversaires les taxaient de briguer le pouvoir exécutif pour régner peu importe le régime du moment qu'il soit girondin, c'est faux. Brissot avait dit : «Les désorganisateurs, avant le 10 août, étaient de vrais révolutionnaires, car il fallait désorganiser pour être républicain. Les désorganisateurs aujourd'hui sont de vrais contre-révolutionnaires, des ennemis du peuple ; car le peuple est maître maintenant... Que lui reste-t-il à désirer ? La tranquillité intérieure, puisque cette tranquillité seule assure au propriétaire sa propriété, à l'ouvrier son travail, au pauvre son pain de tous les jours, et à tous la jouissance de la liberté »

B) L’opposition parlementaire donnant naissance aux projets

II. L’avènement limité d’une constitution rousseauiste

A) Une démocratie directe à l’échelle nationale

Par rapport aux girondins : parler de la possible applicabilité des deux. i

B) La non application de la constitution et ses retombées

"C'est surtout deux modèles de Républiques qui s'affrontent. L'une empruntait à une idéologie radicale la rigidité de ses principes et déduisait de son mépris des hommes et de sa conception de l'efficacité ses structures de gouvernement et de ses mesures de contrainte. L'autre faisait la part belle à la tolérance, à la démocratie et à la liberté et, avec un peu d'irréalisme, rêvait d'un régime qui fit place à la justice tout en respectant le pluralisme et la diversité. Deux mots cèlèbres résument assez bien cet irréductible partage. Celui de de Saint-Just " Si Brutus ne tue pas les autres, il se tuera lui-même" ; Celui des Girondins au pied de l'échafaud " Plutôt la mort que le crime"

Et encore Chaussignand-Nogaret " le conflit relève peut –être d’abord de deux éthique, l’une rendait à l’homme ce qui lui appartient –vertus et vices, égoïsme et générosité – et lui reconnaissait, avec ses légitimes aspirations au progrès et au bonheur, le droit au préjugé et à l’erreur. L’autre voulait ignorer les faiblesses au nom du double principe d’où naissent toutes les terreurs : l’angélisme et la vertu. D’un côté les disciples d’un humanisme indulgent aux misères humaines, de l’autre des écoliers d’une bible apocalyptique. Si les Girondins portaient un nom qui les rapprochait de la terre et des hommes qui l’habitaient ; les montagnards tenaient le leur du symbolisme : il n’exprimait pas seulement la hauteur des gredins où ils siégeaient, mais leur conférait, avec la référence biblique et maçonnique (c’est la Montagne, le Sinaï, que Moïse avait reçu les tables de loi), une magistrature idéale,

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