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Faibles De La Fontaine

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e en même temps,Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre.Ceci ressemble fort aux débats qu'ont parfoisLes petits souverains se rapportants aux Rois. | (*) La source de cette fable est Pilpay "Le livre des Lumières ou la conduite des roys" "Ecoutez, dit La Harpe, la belette et le lapin plaidant pour un terrier ; est-il possible de mieux discuter une cause ? Tout y est en usage, coutume, autorité, droit naturel, généalogie" (1) les pénates, dans la mythologie romaine étaient les divinités du foyer. Familièrement : maison, foyer.(2) que l'on se sauve rapidement. L'origine de l'expression est militaire : lever le camp sans bruit (3) privilège accordé par le roi(4) il prétexte ce qui est pratiqué dans certains pays, donc la loi et la possession : il occupe effectivement son logis.(5) nom utilisé déjà chez Rabelais, chez Voiture....(6) qui fait l'humble, le dévot, l'hypocrite, pour mieux tromper les autres (Furetière)(7) archiduc des chats fourrés chez Rabelais Couverture du programme des fêtes Jean de La Fontaine à Château-Thierry, en 1963. Illustrateur : Tavergnier |

LA CIGALE ET LA FOURMI Cette fable est la première du premier recueil (124 fables, divisées en 6 livres) paru en mars 1668. Ce recueil est dédié au Dauphin, le fils de Louis XIV et de Marie-Thérèse, alors âgé de 6 ans et demi. La dédicace est en prose, suivie de la Préface au lecteur, de la traduction libre de la "Vie d'Esope", et se termine par un compliment en vers reprenant et résumant l'essentiel de la dédicace en prose."Ainsi ces fables sont un tableau où chacun de nous se trouve dépeint""Je chante les héros dont Esope est le père"....sont des extraits célèbres de cette dédicace LA CIGALE ET LA FOURMI (*) La Cigale, ayant chanté Tout l'été,Se trouva fort dépourvueQuand la bise fut venue.Pas un seul petit morceauDe mouche ou de vermisseau (1).Elle alla crier famineChez la Fourmi sa voisine,La priant de lui prêterQuelque grain pour subsisterJusqu'à la saison nouvelle.Je vous paierai, lui dit-elle,Avant l'août (2), foi d'animal,Intérêt et principal.La Fourmi n'est pas prêteuse ;C'est là son moindre défaut (3).Que faisiez-vous au temps chaud ?Dit-elle à cette emprunteuse (4).Nuit et jour à tout venantJe chantais, ne vous déplaise.Vous chantiez ? j'en suis fort aise :Et bien ! dansez maintenant. | | (*) sources : "le canevas de départ pouvait être fourni au poète à la fois par l'apologue original d'Esope et par la version qu'en propose Aphtonius, qui figurent l'une et l'autre, avec leur traduction latine, dans le recueil de Nevelet."(M.Fumaroli : L.F. Fables, éd. La Pochothèque) (1) Jean-Henri Fabre (1823-1915) dans ses "Souvenirs entomologiques" relève les erreurs de L.F. concernant la cigale : elle ne dispose pour s'alimenter que d'un suçoir et n'a rien à faire de mouches ou de vermisseaux.Il y a d'autres fantaisies : La cigale meurt à la fin de l'été et ne peut donc crier famine quand la bise souffle.La fourmi, qui dort en hiver dans sa fourmilière ne peut l'entendre ; d'autre part, elle est carnivore et n'amasse pas le grain... "La Fontaine est un naturaliste plein de fantaisie, sans souci de la vérité [...]. Mais [...], c'est un peintre animalier de grande valeur." (René Bray Les "Fables" de L.F.)(2) L'août est la "moisson qui se fait durant le mois d'août" (Richelet)(3) comprendre qu'elle n'a pas ce défaut : elle est tellement économe que la bienfaisance fait partie du gaspillage.(4) à l'époque, ce féminin n'est utilisé que dans le burlesque, en riant. |

LA GRENOUILLE QUI SE VEUT FAIREAUSSI GROSSE QUE LE BŒUF Une Grenouille vit un Bœuf Qui lui sembla de belle taille.Elle qui n'était pas grosse en tout comme un œuf,Envieuse s'étend, et s'enfle, et se travaille Pour égaler l'animal en grosseur,...............Disant : Regardez bien, ma sœur ;Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ?Nenni. M'y voici donc ? Point du tout. M'y voilà ?Vous n'en approchez point. La chétive Pécore S'enfla si bien qu'elle creva.Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs, Tout petit prince a des ambassadeurs, Tout marquis veut avoir des pages. | (*) Les sources de la fable se trouvent dans Phèdre (Traduction Sacy de 1647). Mais La Fontaine suit Horace (Satires II, III, 316-320) qui institue un dialogue entre la grenouille ambitieuse et sa soeur. La fable est courte, connue, "facile", et là, un dessin remplacera agréablement un long discours :- Les moralistes de XVIIème ont tous combattu l'ambition sociale.- Au XIXème, Grandville illustre la fable : La grenouillese rengorge etc...Près d'elle, le bœuf ainsi vêtu, pleind'assurance représente la puissance de l'argent. | | |

LE LIÈVRE ET LA TORTUE Rien ne sert de courir ; il faut partir à point. Le Lièvre et la Tortue en sont un témoignage. Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point Si tôt que moi ce but. Si tôt ? Êtes-vous sage ?(1) Repartit l'Animal léger.(2) Ma Commère, il vous faut purger Avec quatre grains (3) d'ellébore. Sage ou non, je parie encore. Ainsi fut fait : et de tous deux On mit près du but les enjeux. Savoir quoi, ce n'est

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