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entique, ni même la réalisation de tâches qu’on n’aurait pas pu faire autrement, elle est « produit d’entreprise », elle est facteur de positionnement concurrentiel et stratégique.

L’informatique est devenue métier de l’entreprise à part entière, mais un métier diffusé, instillé, greffé au sein des métiers opérationnels et fonctionnels.

On ne peut pas la réduire à un métier à côté des autres, une nouvelle « Business Unit », même sous forme de SSII interne.

Devrait-on donc la « rattacher » aux métiers, décentraliser autrement dit ? Certains s’orientent vers cette option. Cependant, elle reste un outil partagé, structuré en réseau, qui requiert fondamentalement un savoir faire technique très complexe, spécifique et fortement évolutif. On a donc intérêt à le mutualiser et à en avoir une maîtrise transverse.

En résumé, l’informatique est avant tout l’affaire des utilisateurs et des métiers, mais elle doit être opérée par des informaticiens. Comment s’y prendre ?

Comment organiser au mieux cette coresponsabilité et cette interdépendance forte ?

Quand faut-il une MOA, pour quoi faire, à quelle dose, et où la positionner ?

Voilà les questions que cette synthèse cherche à explorer.

DSI et métiers sont coresponsables et interdépendants sur les SI.

La séparation des pouvoirs sur le modèle MOE MOA n’est peut-être pas la seule approche pour faire face à cette réalité.

L’informatique est omni présente dans nos vies personnelle et professionnelle. On estime que les Européens passent en moyenne un tiers de leur temps de travail face à un poste de travail.

Chacun de nous a pris l’habitude d’avoir au bout des doigts des outils qui font tout ce qu’on leur demande. Les attentes vis-à-vis de l’informatique d’entreprise sont donc fortes, mais parfois pas exprimées ou mal exprimées.

Les utilisateurs continuent à se plaindre qu’on ne leur demande pas leur avis mais persistent à ne pas mettre les moyens en œuvre pour définir leurs besoins.

Les informaticiens continuent à se plaindre du manque d’implication des utilisateurs et

à prendre leur place quitte à se voir reprocher d’avoir développé des outils d’informaticiens plutôt que de comptables, commerciaux ou logisticiens.

Alignement entre les attentes DG et les attentes DSI (bémol pour la validation du budget). Attentes fortes et fondamentalement insatisfaites sur l’évaluation des apports des SI. Trop peu d’implication des métiers sur le suivi des grands projets, la gestion des crises, et l’accompagnement des changements.

Des décalages significatifs

Les DG et les DSI s’accordent pour dire que les métiers doivent s’impliquer d’avantage dans les SI. Ce souci n’apparaît pas dans les préoccupations des métiers qui en revanche attendent plus d’implication de la DSI dans la connaissance de leur métier. Ils expriment néanmoins une attente de transfert de compétences, peut-être une première étape indispensable avant de se lancer vers une implication plus forte…

Diagnostic partagé par les DG et les directions métiers sur le fait que les SI peuvent contribuer encore bien plus à la performance de l’entreprise. En revanche les DSI sont assez frileux sur le sujet. Les DSI mettent en avant l’implication insuffisante des métiers dans les SI (à 72 % des personnes interrogées) mais sont 27 % à partager le point de vue des métiers sur la connaissance insuffisante des métiers par les DSI.

Un peu d’attentisme de part et d’autre donc sous les regards frustrés des DG.

Autre point intéressant :

Les DG sont quasi unanimes à attendre la prise en charge des budgets informatiques et des justifications de retour sur investissements informatiques par les métiers, les DSI sont un peu plus partagés (75 % y sont favorables ou très favorables), les métiers beaucoup plus frileux (43 %). Si l’argent est toujours le nerf de la guerre, n’y a-t-il pas des opportunités à saisir… ?

Les DSI attendent de leurs clients une implication beaucoup plus forte dans les décisions d’évolutions: identification des investissements nécessaires, engagements sur les ROI attendus, gestion des changements.

Les opportunités qui se dégagent aujourd’hui

L’informatique devient tellement présente dans les produits que les métiers ne peuvent plus se permettre « d’ignorer » l’informatique. Les DSI dégagées de certaines fonctions opérationnelles (par externalisation ou création d’une structure de SSII interne) peuvent « s’investir » davantage dans les métiers.

Les attentes importantes des DG ouvrent le champ aux investissements, mais il faut prouver leur rentabilité et seuls les métiers ont les éléments pour le faire.

Ces opportunités ne peuvent se concrétiser que dans une relation étroite entre Métiers et DSI (i.e. avec des équipes métiers fortement impliquées dans la gestion des SI).

Les

Les responsabilités des Métiers sur les projets applicatifs relativement à la conception fonctionnelle, la validation des solutions et la mise en place des nouvelles applications ne sont plus à discuter.

Les Directions utilisatrices connaissent leurs métiers, leurs besoins, leur organisation : elles restent les interlocuteurs indispensables de l’informatique pour l’expression des besoins, la validation des choix de solution (progiciels, spécifications…) et la recette finale.

Ce sont également elles qui arbitrent les options et le planning de déploiement du nouveau SI, pilotent la conduite du changement et les formations.

En face des Directions Métiers, la DSI apporte son expertise technique pour le choix des solutions et les met en œuvre, dans le respect des demandes du métier et de leur bonne intégration au reste du SI.

Ce qui se généralise mais est encore parfois laissé à la DSI

Le pilotage du projet dans son ensemble (métier mais aussi informatique) et la responsabilité globale de sa bonne issue.

Encore moins systématique : la justification de l’apport des nouvelles applications pour l’entreprise. Si tout le monde s’accorde aujourd’hui sur le fait que cette justification est indispensable, sa mise en œuvre pose encore des problèmes pour de nombreuses Directions Métier (et il n’y a qu’elles qui ont les moyens de le faire).

Une fois que les applications tournent, les Directions Métier diminuent en général leur implication initiale et s’appuient sur la DSI pour le fonctionnement de leur SI. Il leur reste néanmoins à définir leurs besoins en termes de fonctionnement (niveaux de services attendus, stratégie et besoins pour les évolutions…) et enfin à contrôler sur la durée que le fonctionnement du SI reste en phase avec leurs attentes.

Ce que la DSI doit conserver – les limites de la cohérence

En accompagnement des Métiers et de la Direction Générale, la DSI assure un double rôle d’expert technique pour les choix et la mise en œuvre des solutions applicatives et de garant du bon fonctionnement du SI (= le gardien du temple).

Elle propose les solutions techniques en réponse aux besoins Métiers, conseille les Directions et assure la mise en œuvre (conception et réalisation) des projets et de la maintenance.

Elle assure le pilotage de l’infrastructure et plus globalement du SI installé, au quotidien (fonctionnement courant des infrastructures systèmes, réseaux, postes de travail, sécurité) mais aussi sur le moyen et long terme à travers cohérence des choix techniques, veille et planification des évolutions techniques.

Autre responsabilité incombant en général à la DSI : le pilotage des applications transverses à l’entreprise, essentiellement la messagerie et les applicatifs bureautiques.

Qui porte la responsabilité des aspects financiers ?

Aujourd’hui, la tendance qui se dessine est de faire porter par les Métiers, via la refacturation interne, la totalité des coûts projets + fonctionnement correspondant à son utilisation du SI, et c’est tant mieux.

La DSI peut porter et animer le budget de coûts des SI. Elle ne peut pas être porteuse de la création de valeur qui ne se passe pas chez elle mais dans les Métiers. Tant que les Métiers ne prendront pas la main sur leur SI, on ne pourra pas justifier de la rentabilité des investissements informatiques.

Mais il faut reconnaître et accepter que c’est un frein à l’investissement et à l’innovation par la technologie de l’information.

DSI-Métiers

Quand le « SI » ne fonctionne pas, c’est a priori de la responsabilité du Métier qui n’a pas su réorienter à temps la DSI. C’est en tout cas le Métier qui en pâtit.

Évolution de la relation entre l’informatique et les métiers

Et la Direction Générale ?

La DG a vu son rôle de Sponsor du SI de l’entreprise s’affirmer au fur et à mesure qu’elle prenait la mesure des enjeux et des

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