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Hippocrate, Art De La Médecine (Ve Siècle Avant J.-C.).

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Dans toute civilisation il y a des croyances.

Idée d’Hippocrate traduite par « parait », « nullement », le doute est émis. Hippocrate témoigne de son doute et s’interroge sur cette croyance même s’il ne connait pas encore la nature de cette maladie. Ce qui le fait douter c’est qu’il connait la provenance des autres maladies. Hippocrate émet un doute quant à cette information. Il y a d’un côté la pensée commune, l’opinion générale qui le plus souvent accepte des croyances toutes faites. Maladie sacrée. Et « sacré » renvoi à « divinité », donc mystère, miracle. Si cette maladie est divine, pourquoi les dieux (le dieu) nous envoi(en)t-il(s) cette maladie ? Punition, sanction divine ? (voir tragédie d’Œdipe). Démarche intellectuelle de la croyance : action de(s) Dieu(x).

La pensée philosophique (= scientifique, car à l’époque d’Hippocrate le savoir est totalisé) ne veut pas être dans la croyance, refus de la croyance. Il n y a pas de maladie sacrée. C’est la raison qui explique, origine naturelle.

On peut opposer nature à divin car le divin est surnaturel, miraculeux. C’est quelque chose qu’on ne comprend pas, refus du miracle. Hippocrate propose une explication naturelle.

1. Recherche une cause naturelle

2. Recours à la raison, à l’intelligence humaine, aux facultés humaine. On n’a pas besoin d’expliquer un phénomène par le recours à un miracle. Hippocrate écarte l’explication d’ordre surnaturel. Ceux qui veulent expliquer par la raison recherchent la cause. Il faut remonter à ce qui a pu déclencher un tel phénomène.

Hippocrate nous donne son sentiment, il n’ignore pas pourtant l’importance de la croyance. Il sait pourtant que les hommes manquent de connaissances (ignorants) et ayant peur de l’ignorance cherchent une explication. Ils sont aussi étonnés, stupéfaits. Ceux-ci sont à l’origine de la croyance et peuvent faire naitre une explication rationnelle. L’étonnement peut aussi être à l’origine de la croyance. Pour Aristote, l’étonnement est à l’origine de la philosophie. Celui qui croit ne cherche pas, il veut être rassuré et « croit » donc alors que celui est étonné et amené à reconnaître son ignorance va être amené à chercher, à s’interroger, se questionner pour se rapprocher de la vérité.

C’est plus facile de croire que de chercher la vérité, c’est pourquoi les croyances sont si répandues. S’il y a des croyances, c’est aussi parce que des personnes vont chercher à profiter de cette tendance à croire.

Paragraphe 2 : origine des croyances. Il y a un point de départ aux croyances. Origine des croyances : forme de tromperie. Profiter. Il pointe le domaine religieux.

Pourquoi sommes-nous amenés à croire et notamment des choses invérifiables, par exemple ici que l’épilepsie est une maladie sacrée ?

Fondement de pareille attitude (sur quoi cela repose. Caractéristique générale, pas de moment précis dans l’histoire).

L’ignorance. Nous sommes dans l’ignorance des choses qui nous tiennent à cœur (l’avenir par exemple nous fait peur car on ne sait pas comment sera la vie économique demain. Donc, l’ignorance nous amène à croire). Ainsi, pour être heureux, il faudrait tout ignorer = bienheureux. L’ignorance provient également de la crainte (ex : la nuit, on ne voit pas ce qui se passe. L’imagination fonctionne donc). Comme si, par la lumière on cherchait à chasser les ténèbres.

L’ignorance

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