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La Mortalité Infantile Et l'Accès à l'Eau Potable En Afrique

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e, l’accès à l’eau potable varie de élevé à très élevé, sauf pour la Libye. À l’Ouest, l’accès y est faible et moyenne. Au centre, la population bénéficie de très peu ou de peu de ressources d’eau potable et au centre-Ouest, les gens en profitent faiblement ou moyennement. À l’Est, l’accès à l’eau potable est très faible et faible et cela va même jusqu’au centre Sud-ouest. Finalement, le Sud du continent regorge énormément d’abord à l’eau potable.

Au Nord, le taux de mortalité infantile reste assez bas, il est faible et même très faible. À l’Ouest, le rapport des mortalités infantiles varie de faible à très élevé, dépendamment des pays concernés. En général, pour cette région, il y a plus de taux qui sont moyens et élevés. À l’Est, les pourcentages pour 1000 habitants sont de moyen à très élevé, plus particulièrement. Au centre, les proportions sont majoritairement élevées et très élevées. Pour terminer, au Sud de l’Afrique, le taux de mortalité infantile est faible et aussi très faible.

4. Explication des différences spatiales de la répartition des phénomènes

En Afrique, plusieurs facteurs entrent en jeu pour expliquer le taux de mortalité si élevé à différents endroits. Depuis les années 50, il y a eu beaucoup de progrès face à cet important problème, mais ceux-ci ce sont fait plus lent que partout ailleurs et c’est encore plus lent aujourd’hui. «De 1952 à 1972, la mortalité infantile de l’Afrique a baissé quasiment aussi vite qu’ailleurs, de 1972 à 1992 déjà un peu moins rapidement, mais c’est surtout depuis le début des années 1990 que les signes de ralentissement et d’essoufflement se sont multipliés : 10 % de baisse de 1992 à 2002 pour l’ensemble de l’Afrique noire contre 25 % environ dans toutes les autres régions.». De nos jours, l’Afrique a une mortalité infantile de rang 95 ‰. L’Afrique subsaharienne a une mortalité infantile très élevée de 75 ‰, l’Afrique australe en a une de 52 ‰ et l’Afrique centrale a la mortalité la plus élevée, soit 116 ‰. De 1950 à 200, il y a eu beaucoup d’inégalités géographiques qui se sont répandues : « en 1950-1954, les taux allaient déjà de 100 ‰ environ (Afrique du Sud, Maurice) à 240 ‰ (Mali, Gambie, Angola) ; ils vont aujourd’hui de 30 ‰ (Cap-Vert, Sao Tomé et Principe) à près de 180 ‰ (Sierra Leone), avec de nombreux pays entre 90 et 110 ‰.». Cette disparité s’explique par différents facteurs, tel que la santé, l’éducation, le milieu familial, à l’histoire politique du pays, à son environnement et même à son degré de développement économique. « En Afrique, la mortalité des enfants est fortement liée à l’indice de développement humain.», qui est faible pour ce continent. Pour chaque pays, les déterminants de la mortalité infantile ont un poids qui vari. Il y a l’extension du Sida, qui est transmit de la mère à l’enfant, les très mauvaises conditions de vie, la dégradation du pouvoir d’achat dans plusieurs pays, les systèmes de santés quasiment inexistants à certains endroits et le faible accès aux soins prénatals, aux soins d’accouchement et à la vaccination. Les démarches de vaccination altèrent d’un endroit à l’autre : «1 enfant sur 3 en Afrique de l’Ouest, 1 sur 4 seulement en Afrique centrale, 1 sur 2 en Afrique de l’Est, et 2 sur 3 en Afrique australe ont reçu l’ensemble des quatre vaccins de base, avec à un extrême l’Éthiopie, le Niger et le Nigeria (moins de 20% d’enfants vaccinés) et, de l’autre, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe (plus de 70%).». La malnutrition est une autre cause de mortalité infantile très fréquente qui touche toute l’Afrique. Danse quelques petite régions, comme Sao Tomé et Principe, elle est très faible, mais ans d’autres pays elle atteint les enfants jusqu’à 20% comme au Gabon et jusqu’à près de 50% comme à l’Éthiopie et même au Nigeria. Bref, la mortalité infantile qui touche pratiquement toute l’Afrique n’est pas sur le point de se régler, ce continent nécessite beaucoup d’aide venant du reste de la communauté internationale.

Aussi, l’accès à l’eau potable est un autre très grand problème dont fait face le continent africain. «Déjà, aujourd’hui, plus de 300 millions d’Africains n’ont pas accès à l’eau potable.». «Pour l’Afrique, sans eau, il n’y a pas de situation sanitaire normale ni de développement économique et social. Donc pas de stabilité politique assurée.». En Afrique, l’eau est provenant des fleuves et des rivières est a peine utilisée à cause du manque d’infrastructures de distribution, d’institutions pour gérer l’eau ou même par absence de réseaux. La zone équatoriales est celle qui reçoit le plus de pluies annuellement, alors que la plus grande partie du continent est désertique qui subit des périodes de sécheresses qui peuvent s’étendre sur deux ans ou même plus. Là où il y a des territoires défrichés, comme au Kenya, les forêts ne peuvent plus stabiliser les eaux. En Tanzanie, la nappe phréatique a largement baissé puisqu’elle a été trop utilisée. Aussi, les eaux salées de l’océan la rendent maintenant plus difficile d’accès. Dans les régions sahéliennes, l’accès aux eaux souterraines s’y fait grandement, mais elles sont de plus en plus polluées par faute de manque d’assainissement ou de drainage. Pour que la distribution de l’eau se fasse convenablement, il faut beaucoup d’argent et l’Afrique est un continent très pauvre. «Or sur le terrain, en Afrique, où la régression de l’aide publique se fait cruellement sentir, il n’y a pas que l’eau malsaine, la pauvreté et les maladies. S’y ajoutent une corruption record et des détournements, parfois au profit de partis politiques européens.». C’est alors là qu’il y a intervention des entreprises privées ou même les organisations non gouvernementales (ONG). Ce fût le cas d’une qui a été créée en 1978. Cette organisation travaille en collaboration avec les petites associations qui représentent leurs villes, mais son but premier est de travailler à l’aide d’ouvrages hydrauliques qui pompent l’eau des nappes souterraines, pour en garantir l’accès à une certaine partie de la population. La communauté internationale est aussi très fortement appelée à aider à ce que l’eau soit accessibles aux plus pauvres du continent africain. Somme toute, le continent de l’Afrique a quelques bonnes ressources en eaux potables, mais elles sont males gérées et il y a un très grand manquement de système de distribution.

5. Explication du lien qu’il y a entre les deux phénomènes

L’accès à l’eau potable peut expliquer une partie de la mortalité infantile qui est si élevée, en Afrique. En effet, l’eau potable est essentielle à la vie et 300 millions d’Africains n’ont pas accès à celle-ci. Pourtant, 4000 milliards de mètres cubes d’eau proviennent des fleuves et des rivières, mais le problème est qu’il y a peu de systèmes de distribution ou de gestion et que certains d’entres-eux ne sont pas complètement désinfectés. De plus, certaines sources d’eaux souterraines sont de plus en plus polluées, cela n’échappe malheureusement pas à l’Afrique. «Résultat : la première cause de mortalité en Afrique, ce n’est pas le Sida, ce sont les maladies transmises par l’eau.». En effet, l’eau est très souvent distribuée par des marchands qui remplissent leurs barils à partir de sources infectées. Dans quelques de ces même sources, les familles et les gens s’y rendent pour la pêche, le lavage des vêtements et pour les jeux et les baignades pour les enfants. Les bactéries qui se retrouvent des les sources, comme le paludisme et la dengue, sont développées dans les eaux. Les moustiques transportent celles-ci et laissent des larves qui s’accroître dans des eaux stagnantes et qui ensuite touche la plus grande partie de l’Afrique. «Ces dernières années, le paludisme a tué quelques centaines de milliers d’Africains.». De plus, il y a une différence de mortalité entre les garçons et les filles dans l’enfance qui dépendent d’un facteur biologique, soit la résistance. La résistance des garçons est faible comparativement a celle des filles et c’est pourquoi ils sont beaucoup plus vulnérables face à plusieurs maladies infectieuses. L’on voit alors une surmortalité de bébés de sexes masculins dans les premières années de la vie des enfants, dû à cette fragilité. Les maladies peuvent très bien être contractées par le biais de l’eau infectées. Bref, les africains on peut d’accès à l’eau potable et celle dont ils ont l’accès est très souvent contaminée par des diverses maladies infectieuses.

6. Approfondissement de la situation du Rwanda

D’après ce graphique, la mortalité infantile du Rwanda a fortement diminuée depuis les années 1960. Plusieurs facteurs pourraient expliquer cette diminution flagrante. L’UNICEF à introduit au Rwanda le concept «les écoles amies des enfants», en 2004. Dans celui-ci, la promotion de l’hygiène et de la santé en sont les principaux constituants. Depuis cette initiative, dans tout le pays des enfants jouissent d’installations d’assainissements qui aident grandement à la santé. Les FBR (financements basés sur les résultats) ont grandement aidé le Rwanda à accélérer les progrès vers la réalisation des OMD. Ils ont fait passer le taux d’accouchements assistés

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