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Le Systéme Monétaire Européen

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Système monétaire européen (S.M.E) créé en mars 1979 prévoit, pour les monnaies qui participent au système, l’obligation de limiter les fluctuations entre elles à l’intérieur de certaines marges. En achetant des devises faibles et en vendant des devises fortes sur les marchés des changes. Le SME est un instrument de base de la future monnaie unique européenne car les marges de fluctuation doivent en principe aboutir à la fixation définitive des taux de change et ainsi, de facto, à la monnaie unique, en outre le SME contribue à la stabilité monétaire des pays de la communauté .Certes, il les favorise, par les variations des taux de change des monnaies entre elles sont faible.

* Section2 : Historique de S.M.E.

En avril 1972, est crée le « Serpent Monétaire ». Son objectif est de réduire les fluctuations des monnaies européennes entre elles. C’est la fameuse image du serpent dans un tunnel : les monnaies nationales peuvent encore s’éloigner l’une de l’autre, mais dans le cadre de marges strictes (le tunnel).

En décembre 1987, un accord est trouvé pour le remplacement de Serpent Monétaire Européen (SME). Celui-ci entre en vigueur en 1979 et constitue la première tentative «sérieuse » de stabilisation des changes entre monnaies européennes. Cette même année, l’Ecu devient l’Unité de Compte Européenne (un «panier » représentatif des monnaies qui le composent). Le SME ne concerne alors que l’Europe des Neuf excepté le Royaume-Uni, et sans la Grèce, l’Espagne, le Portugal, l’Autriche, la Finlande et le Suède (ce qui n’empêchera pas certains pays tels que l’Autriche, la Suède, la Suisse et la Norvège de lier volontairement l’évolution de leurs monnaies à celle de l’Ecu).

En 1984, un premier réaménagement monétaire intervient, suivi d’un deuxième en 1987.

En juin 1989, la peseta espagnole entre dans le mécanisme de change du SME.

En 1990, la lire italienne quitte la marge de fluctuation large SME pour rejoindre les autres monnaies dans la bande étroite (2,25%). En octobre de cette même année, la livre sterling entre dans le mécanisme de change du SME, et devait bénéficier, pendant une période transitoire, de marges de fluctuation élargies de 6%.

En 1991, tous les Etats membres de l’Europe des Douze participaient au mécanisme de change SME, à l’exception de la Grèce et du Portugal. Deux marges de fluctuation étaient établies : la marge large (6%), pour toutes les autres.

L’escudo portugais entrera dans la SME en avril 1992, mais en bénéficiant d’une bande de fluctuation large (6%). A l’automne 1992, suite à une violente « tempête » monétaire, leur participation au SME. La drachme grecque, la lire italienne et la livre sterling étaient donc les trois monnaies qui ne participaient pas à part entière au mécanisme de taux de change SME.

C’est en 1993 qu’a lieu un véritable tremblement de terre monétaire. Suite à des attaques spéculatives sur les marchés des changes , et aux tensions qui en ont résulté au sein du SME ,les ministre des finances des douze et les gouverneurs des banques centrales ont décidé , le 2 aout 1993 , d’élargir « temporairement » les marges des fluctuation à l’intérieur du mécanisme de change dont le but principal étant de décourager les spéculateurs dur le marché des changes.

Le 6 décembre 1994 ,le conseil économie/Finances a décidé de considérer à partir de cette date que la marge « normale » de fluctuation serait maintenue à 15pour cent .cette décision est importante puisque selon les terme du traité de l’Maastricht , pour participer à l’union économique et monétaire ,les pays doivent respecter la marge « normale »de fluctuation du SME pendant deux ans en mois .Depuis le 9 janvier 1995 , le schilling autrichien fait partie du mécanisme de change du système monétaire européen. Le markka finlandais a fait son entrée dans le SME le 12 octobre 1996 et la lire italienne le réintégrera le 24 novembre 1996.

* Section3 : Développement de S.M.E.

Une fois la monnaie unique réalisée, on pourrait considérer que le système monétaire européen n’as plus de raison d’être. Cependant, tous les Etats membres de L’UE n’ont pas l’intention de participer à la monnaie unique, en tous cas en 1999 (le Royaume-Uni, le Danemark et le suède). De même, la Grèce a annoncé qu’elle ne participerait pas à la première vague de L’UEM. Quelles seront alors les relations entre ces monnaie, en 1999, les chefs d’Etats et de gouvernement ont adopté, lors du Sommet européen d’Amderdam (16_17juin 1997), une résolution portant sur l’établissement d’un nouveau mécanisme le taux de change (MTC 2) liera à l’euro les monnaie des Etats membres ne participant pas à la zone euro.

Voici les principaux éléments de cette résolution :

« (…) Le mécanisme de taux de change contribuera à assurer les Etas membre ne participant pas à la zone euro mais participant au mécanisme orientent leur politique vers la stabilité et favorisera la convergence, appuyant ainsi les efforts qu’ils déploient pour adopter l’euro. Le mécanisme servira de référence pour ces Etats membres dans la conduite de politique économiques sains en général et de politiques monétaires saines en particulier .En même temps , le mécanisme contribuera aussi à protéger ces Etats membres et ceux ayant adopté l’euro contre des pressions injustifiées s’exerçant sur les marchés des changes .En pareil cas , il peut aider les Etats membres ne participant pas à la zone euro mais participant au mécanisme , dont les monnaie subissent des pressions , à conjuguer le recours à des mesures appropriées , y compris des mesures relatives aux taux d’intérêt , et une intervention coordonnée (…)

* Un taux pivot par rapport à l’euro sera déterminer pour la monnaie de chacun des Etats membres ne participant pas à la zone euro mais participant au mécanisme de taux de change .Il y aura une marge de fluctuation standard de + ou - de 15 % de part et d’autre des taux pivots. L’intervention à la marge se fera en principe de manière automatique et illimitée, avec des financements à très court terme .Toutefois, la banque centrale européenne et les banque centrales des autres participants pourraient suspendre l’intervention si cela était contraire à leur objectif principal. Dans leur décision, elle tiendrait durement compte tous les facteurs pertinents et, en particulier, de la nécessité de maintenir la stabilité des prix et la crédibilité du mécanisme de taux de change.

* Les décisions relatives aux taux de pivots et la marge de fluctuation standard seront prises d’un commun accord par les ministres des Etats membres participant à la zone euro , la BCE et les ministres et les gouverneurs des banques centrales des Etats membres ne participant pas à la zone euro mais participant au mécanisme , suivent une procédure commune associant la commission européenne , et après consultation du comité économiques et financier. Les ministres et gouverneurs des banques centrale des Etat membre ne participant pas au mécanisme de taux de changes sera associer a la procédure mais n’auront pas le droit de vote. Toutes les parties à l’accord, y compris la BCE auront le droit d’engager une procédure confidentielle visant à réexaminer les taux pivots.

Chapitre2 : Les particularités du Système Monétaire Européen :

* Section1 :L’écu et les mécanismes de changes

Chacun des monnaies des pays membres de la CEE associés au mécanisme de change (tous aujourd’hui, sauf la Suède et le Royaume-Uni) se voit attribuer un cours-pivot (le taux-pivot) défini par rapport à l’écu.

L’écu est une monnaie-composite, un panier de monnaie des pays membres de la communauté .Le poids de chaque monnaie, dans ce panier de monnaie, dépend de l’importance des échanges commerciaux intra-CEE réalisés par le pays qui l’émet. Ces facteurs de pondération sont révisables tous les cinq ans.

Le cours-pivot en écu étant défini ( ne pas confondre le cours-pivot en écu et le cours-pivot bilatéral , rapport de deux cours-pivots ), chaque monnaie rattachée en SME se voit allouer des marges de fluctuation autour de ce dernier jusqu’au 2 aout 1993 , ces marges ont étaient normalement de +ou- 2.25% (certaines devises , comme la lire italienne entre juin 1981 et janvier 1990 , pouvaient toutefois bénéficier à titre dérogatoire de marges plus amples de +ou- 6% ) ; depuis le 2 aout 1993 , ces marges ont été élargies pour tous les participants au mécanisme et portées à +ou- 15% ( il s’agissait alors de faire face à la spéculation et de désamorcer la crise cambiaire qui secouait les marchés ; nous y reviendrons à la fin su chapitre suivent ) .

Les fluctuations autour des taux-pivots sont donc contenues entre un « plancher »et un « plafond » qui sont sérieusement surveillés par les banques centrales, gardiennes du respect des parités bilatérales.

Depuis son entrée en vigueur, le SME a connue de nombreuses révision de parités, certain se sont opérer « à froid », c'est-à-dire hors de la pression du marchés et des vagues spéculative qui l’alimentent ; d’autres se sont opérer « à chaud », donnant lieu à d’interminables négociation pour la fixation des taux de dévaluation (en cas de faiblesse structurelle) et/ou réevaluation (dans le cas inverse).

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