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Les Fenetres Victor Hugo

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arti pris des choses.

• Certes, le titre.

• Mais, 1ère l., le verbe regarder est sans COD : les fenêtres sont ici un moyen pour voir – des choses, et beaucoup ! Noter la valeur de l’indéfini…

• Puis le thème s’impose dans le 1er §… mais laisse place, au centre de la page, 2e/3e §, à cette autre chose…

• Ouvrant le texte, puis abondamment représenté dans le 1er § – en fin de phrase : « une fenêtre fermée », « derrière une vitre », etc – et célébré avec une étrange ferveur dans la 2e phr, de façon superlative et très insistante : anaphore de l’adv. plus, accumulation à 5 termes…

• Fenêtre non ouverte, mais fermée : Baudelaire insiste en faisant jouer l’antithèse dès la 1ère phr.

• Donnant accès à l’intérieur de la mansarde, non à un paysage extérieur.

• Est non pas claire, mais nocturne : la comparaison à 2 termes profond/mystérieux, fécond/ténébreux fait intervenir les mêmes sonorités sourdes.

• Rien n’est pourtant plus lumineux : commenter le choix de l’adj. éblouissant – position en suspens au sommet de la phr, sonorités frémissantes, voisinage du nom soleil évocateur de lumière, mais ici dégradé au profit des fenêtres : « est toujours moins intéressant que… ». Dernière antithèse récapitulative : trou noir ou lumineux.

• Un tableau : on pense au clair–obscur baroque…

• Une scène de théâtre : la distance de la salle à la scène grandie par la métaphore « des vagues de toits » ; la nuit de la salle/l’effet lumineux de la scène ; la présence d’un personnage agissant… et souffrant – dimension pathétique du spectacle…

• Formules impersonnelles de départ : démonstratif Celui qui, sujets indéfinis : « Il n’est pas », « Ce qu’on peut voir ».

• Certes, implication personnelle grandissante : 1ère pers. dans le 2e §, réactions émotionnelles dans l’av–dernier : « je me couche, fier… »

• Mais ce « je » peut prendre une valeur très générale comme dans un protocole d’expérience.

• Un dialogue familier s’instaure avec le lecteur dans le dernier §…

• Baudelaire se fait insistant pour convaincre le lecteur dans le 1er § : « Il n’est pas d’objet plus… »

• A cela peuvent servir les sonorités frémissantes du 1er §, insinuantes : mystérieux… éblouissant… soleil… intéressant, etc. ; le balancement un peu hypnotique des épithètes profond/mystérieux, fécond/ténébreux ; le rythme de la dernière phr., ternaire : vit la vie, rêve…, triple écho donné au mot vitre précédent.

• Le caractère méticuleux, presque « maniaque », de l’observation décrite dans le 1er § ; son caractère subreptice : l’on entre comme par effraction dans cette mansarde – cf. les locutions prépositives à travers, Par delà, la préposition derrière (une vitre) ; le vague de la perception, que la métaphore vagues de toits prépare, que le verbe apercevoir souligne.

• La métaphore du trou noir ou lumineux.

• Fonction justificative du 3e § : « Si c’eût été… ». Commenter les trois termes de l’expression pauvre vieux homme.

• En remontant dans le texte : pourquoi s’attarder autant sur le portrait de la « femme mûre, ridée déjà » ? Pourquoi chaque détermination a–t–elle son importance ? Qui cette femme peut–elle être ?

• En remontant d’un degré encore : en quoi l’objet de cette observation – vit la vie, rêve la vie, etc. – nous éclaire–t–il sur les motivations du poète ?

• Le choix d’un objet si élevé, « Par delà des vagues de toits », n’est sans doute pas fortuit.

• Sa réponse au lecteur sur le vrai dans la dernière phrase précise sa pensée : le vrai ne s’identifie pas pour lui à la réalité. Noter le dédain affiché pour « la réalité placée hors de moi ». Imagination, sensibilité, pensée : quels mots utilise–t–il dans la 2e partie du poème pour nous indiquer la source, pour lui, du vrai ? Noter en particulier le retour du verbe refaire, du nom légende.

• Retour à la source : dépouiller les êtres de tout ce qui les encombre, les retrouver dans ce qu’ils ont de plus humble, de plus sensible, une femme ridée, pauvre, un pauvre vieux homme… la vie nue.

• Le partage et l’empathie impliqués dans la formule « avoir vécu et souffert dans d’autres que moi–même ». Vivre, souffrir semblent indissolublement et réciproquement joints : vivre, donc souffrir ; souffrir, donc vivre plus fort.

• Et donc, pour lui poète et nous lecteurs, le gain d’une existence plus forte, d’où l’adj. fier, plus lucide, plus éclairée sur la réalité de la condition humaine : « que je suis et ce que je suis. »

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