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Les Lettres Persanes lettre 28 de Montesquieu

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Par   •  12 Juin 2023  •  Commentaire d'oeuvre  •  650 Mots (3 Pages)  •  1 283 Vues

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Les Lettres Persanes lettre 28   de Montesquieu

Etude linéaire

La lettre 28 est extraite du roman épistolaire Les Lettres Persanes parues en 1721  et écrites par Montesquieu philosophe des Lumières au même titre que Voltaire, Diderot ou Rousseau. Le roman raconte le voyage en France de deux Persans Rica et Usbek  à travers leurs lettres envoyées à divers correspondants en Perse. Dans la lettre 28 Rica s’adresse à un correspondant anonyme et lui fait part de sa découverte du théâtre et de l’opéra. Nous verrons comment Montesquieu utilise le  regard étranger pour faire la satire de la vie parisienne et du lieu particulier qu’est le théâtre.

1er mouvement ligne 1 à 14 « qui  sont en bas » la scène et le public

2ème  mouvement L 15 à 22 « comme les autres » le va et vient des affaires

3ème mouvement l 22 « enfin » à  l 28 aisément »  Le foyer du théâtre

Conclusion dernières lignes assimilation de l’opéra et du théâtre

Etude linéaire de la première partie

-Fiction du regard étranger  « une chose assez singulière » , une espèce de scène, « qu’on nomme le théâtre, « à peu près comme celles qui sont en usage dans notre Perse ».Référence à la Perse pays d’origine des personnages. Incompréhension de Rica , erreur d’où découle l’ironie involontaire du personnage mais pas de l’auteur.

Plaisir généralisé  «  tous les jours » tout le peuple » Rica réduit à une « estrade » la scène. Ridiculise le lieu. Il confond le public et les acteurs.  Décrit les loges plus que le spectacle. Mimodrame. Le théâtre est un lieu de rencontre où se jouent des histoires amoureuses bien réelles entre les spectateurs ;.Discours du pathétique qui fait sourire. (« affligée » « dévore des yeux son amant ») Spectacle muet. Le spectacle est dans la salle. Erreur de Rica  :parle des actrices pour les spectatrices assises donc visibles seulement à mi-corps. Le manchon servait à recevoir discrètement les messages d’amour. Innocence de Rica qui se trompe dans son interprétation. Il recrée l’ambiance du théâtre en montrant les relations entre les spectateurs caux qui sont au parterre et ceux qui sont à l’orchestre. Oubli total  du spectacle .Interjections dans la salle. Le spectacle est interrompu par les interventions des spectateurs.

Scène vivante et animée .Humour de Montesquieu derrière l’innocence et les erreurs de Rica.

Etude linéaire de la deuxième partie

Approximation de Rica : »quelques gens ».Jeunesse des personnages .Vivacité des déplacements et des mouvements Phrases indépendantes juxtaposées qui créent la rapidité des actions .Série de verbes au présent qui montrent leur agilité. Flatteurs qui viennent faire leur cour et leurs affaires. Spectacle inattendu qui se joue du côté des spectateurs. Rica assiste à des miracles. Même les plus âgés vont très vite.Effet satirique où le théâtre n’a plus sa place.

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