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Problématique Sns Papier+La Violence Chez Les Jeunes

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nérabilité.

Comme elles sont vulnérables, elles sont plus facile à contrôler. Une femme isolée socialement et financièrement est moins susceptible de dénoncer son conjoint.

HOMMES VIOLENTS

Hommes souvent rigides

Ils adhèrent à des valeurs traditionnelles

Comportements violents de façon répétitive

Ils se sentent légitiment d'utiliser la violence car: contexte social qui place les hommes au dessus des femmes, socialisation privilégiée en tant que garçon, expériences personnelles de renforcement

Ils se perçoivent comme une victime

Ils ne sont généralement pas violents dans toutes les sphères de leur vie.

2. La violence en chiffres:

LA VIOLENCE CHEZ LES JEUNES

Les jeunes ne se sentent pas concernés par la violence conjugale. Cependant près de 9 jeunes sur 10 en ont été victime et près de ¾ en ont été auteurs. Cette violence touche filles et garçons. Dans le contexte actuel, il y a une banalisation de la violence. On observe dès l'âge de 18 ans une augmentation de la violence en mode majeur (=érigée en système) de la part des garçons. Le sentiment amoureux tend à minimaliser la violence: la victime acceptera plus facilement la violence de l'autre et l'agresseur jouera du sentiment amoureux pour manipuler sa victime.

On observe que chez les 12-14 ans on entame une relation amoureuse seulement si le partenaire est socialement accepté par les autres. Pour le reste, on observe que les jeunes sont assez traditionalistes en ce qui concerne les rôles respectifs.

Une relation amoureuse chez les jeunes est en générale plus éphémères et surtout que les partenaires ne vivent généralement pas ensemble. On pourrait croire que cela limiterait la violence mais les jeunes disent qu'interrompre une relation reste quand même difficile.

Auteurs & victimes: Garçons ou filles?

Les ados se montrent en générale plus agressifs et dominants.

Violence en mode majeur: violences fréquentes et de divers types.

Violence en mode mineur: Violences moins diversifiés et occasionnels.

Les résultats montrent que les garçons expriment d'avantage de violence en mode majeur (65% ♂ - 35% ♀). Cette différence se renforce avec l'âge: pour les 18-21 ans, 9% des jeunes hommes commettent de la violence en mode majeur.

La jalousie comme preuve d'amour?

La jalousie « normale » est considérée par certains jeunes comme une preuve d'amour. 38% des jeunes le pensent, contre 44% qui ne sont pas d'accord et 18% sans avis. Cette croyance est constante quel que soit l'âge ou le sexe.

/!\ LE CYCLE DE LA VIOLENCE APPARAIT CHEZ LES JEUNES:

Le sentiment de culpabilité chez les auteurs de violence en mode majeur est présent. Après le passage à l'acte en général, il y a une tentative de récupérer l'autre, de s'excuser, de promettre que ça va changer et puis les choses se remettent en place.

Réactions face aux actes violents

On remarque un décalage important entre la manière dont le jeune pense réagir et la manière dont il réagit réellement. Ceci est particulièrement vrai pour 3 types de réactions (mettre fin à la relation, fuir & en parler à ses parents). De l'extérieur il semble nettement plus évident de quitter le partenaire que dans la réalité.

La violence sexuelle

Parmi les jeunes interrogés (12-21ans), 24% auraient une tolérance forte à la violence sexuelle dans une relation amoureuse, 41% auraient une tolérance moyenne et seuls 35% auraient une tolérance nulle.

Certains liens peuvent être établies entre la tolérance à la violence sexuelle et les attentes par rapport à une relation. Ainsi, la croyance « «qu'avec beaucoup d'amour, on peut arriver à changer son partenaire » récolte le plus d'approbation (51%) parmi ceux présentant une tolérance forte à la violence sexuelle. Parmi ceux-ci (49%) sont également d'accord avec l'affirmation selon laquelle « la jalousie est une preuve d'amour ». 21% de ceux qui présentent une tolérance forte à la violence sexuelle jugent également important de « renoncer à ses opinions pour plaire à l'autre ».

CONCLUSION:

La violence dans les relations amoureuses est un phénomène auquel les jeunes sont très largement confrontés, selon des intensités et des natures variables. Aucune vision manichéenne (tout blanc ou tout noir) est envisagé en la matière. Garçons et filles font état de violence essentiellement d'ordre psychologique, dans leurs relations amoureuses et ce quelle que soit la tranche d'âge envisagée.

Les filles sont d'avantage victimes de la violence sur un mode majeur que les garçons et cette tendance (violences physiques et agissements de domination) se manifeste de plus en plus lorsqu'on avance en âge.

L'étude permet de pointer un autre phénomène peu analysé: le recours de la violence de la part des jeunes filles de 15 à 17 ans, dans des proportions assez proches de celles des garçons. Ce comportement peut être compris comme une revendication de l'égalité des sexes.

Dès l'âge de 18 ans, on remarque une « abdication » de la part des jeunes femmes et une augmentation de la violence de la part des jeunes hommes.

Ce type d'agissement violent chez les jeunes s'intègre dans une culture qui se nourrit d'influences diverses (médias,...) et s'inscrit dans une culture qui tente à banaliser les comportements violents, notamment psychologiques.

Les jeunes sont, sans doutes, peu choqués par la violence, sauf dans les cas extrèmes.

3. Exercices de synthèse:

Question 1: Pour quelles raisons les femmes qui subissent de la violence ont-elles de la difficulté à y mettre un terme?

Dépendance par rapport au conjoint; La socialisation fait qu'elle accepte certaines agressions.

Question 2: Quelles sont les structures misent en place pour soutenir ces femmes?

Maisons sécurisés où leur identité est caché

Question 3: Quel est le travail de ces structures?

Protéger les femmes et leurs enfants

Question 4: Pourquoi beaucoup de plaintes n'aboutissent-elles pas?

Peur du conjoint; Elles ne connaissent pas leurs droits

Question 5: Quelles sont les causes de la violence conjugale?

Fonctionnement de la société; Isolement

Partie 2: La problématique des sans papiers:

1. Historique:

L'ENTRE DEUX GUERRES:

Les patrons charbonniers belges recrutent des mineurs en Italie car les belges ne veulent plus travailler dans les mines. Mais l'état italien réagit. A partir de 1926, les patrons se retournent vers la Pologne et la Tchécoslovaquie. La crise des années 1930 provoque une réaction du gouvernement belge. En 1934, il contingente le flux migratoire, espérant ainsi résorber le chômage des belges. En 1936, un permis de travail est instauré: tant l'employeur que le travailleur doivent obtenir une autorisation préalable. En 1939, 23,8% es mineurs travaillant en Belgique sont étrangers.

L'APRES GUERRE:

Après 1945, la Belgique doit reconstruire son économie et augmenter la production de charbon, nécessaire à la relance de l'industrie. Cette situation pousse l'état à remettre sur pied une politique d'immigration. En 1946, le gouvernement d'Achille Van Acker conclut un accord avec l'Italie, portant sur le transfert de50.000 mineurs italiens. En échange, l'Italie se verra livrer du charbon belge. Dès 1956, le gouvernement italien, partenaire de la Belgique au sein de la CECA, demande de meilleures conditions de sécurité et de logement pour ses mineurs. Les accidents de travail sont, en effet, fréquents. L'Italie interrompe tout nouveau départ vers la Belgique. Celle-ci se tourne alors vers d'autres pays.

LES GOLDEN SIXTIES:

1960, différents éléments stimulent le développement de l'immigration: - Droit au regroupement familial

- Vieillissement de la Wallonie, repeuplement prioritaire et préconisation du regroupement familial

- 1968, la communauté européenne reconnaît aux ressortissants des états membres la liberté de circulation

LES ANNEES 1970:

La crise économique provoque un arrêt

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