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Quelle utilisation les artistes ont-ils fait de la lumière au XIXe siècle?

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Par   •  11 Février 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 567 Mots (7 Pages)  •  918 Vues

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Problématique : Quelle utilisation les artistes ont-ils fait de la lumière au 19eme siècle ?

I- Dans le Romantisme

Le Romantisme est un mouvement culturel et littéraire européen, apparu en Allemagne à la fin XVIIIème siècle. Il s’oppose à la tradition classique et aux idéologies des Lumières et privilégie l’expression du « moi ». Ses thèmes principaux sont la mélancolie, la nature, l’amour, l’histoire, la spiritualité, la volonté de retrouver la liberté dans l’art et l’engagement dans le combat politique. Rousseau et Chateaubriand en sont les précurseurs. Les plus grands et principaux auteurs du romantisme sont : Hugo, Lamartine, Musset, Nerval, Vigny

  • Lumière et couleur, la théorie de Goethe (le matin après le déluge), de JM William TURNER

- la couleur dominante jaunâtre s'éclaircit vers le centre; elle forme presque un cercle sillonné de traits circulaires de diverses couleurs.

- En parcourant la figure dans le sens des aiguilles d'une montre et en partant du jaune intense, nous rencontrons successivement les couleurs suivantes: orange, rouge, bleu, jaune clair, rouge et noir.

- Le jaune et le bleu se font face dans ce mouvement et constituent la polarité fondamentale de la création de la couleur.

- Les couleurs chaudes, et essentiellement jaunes, dominent. Ce sont des couleurs qui évoquent la lumière de l’été et du jour, la chaleur, la vie. À l’issue du déluge, elles sont pleines d’avenir.

- Le regard est toujours amené vers les parties plus claires et plus chaudes du tableau, donnant l’impression d’un éclaircissement du monde après le déluge.

  • La Grèce sur les ruines de Missolonghi de DELACROIX

Sur  un  fond  très  sombre  et  dans  un  décor  de  ruines

se  détache  au  premier  plan  la silhouette d’une jeune femme ; elle est vêtue d’une robe blanche profondément échancrée et d’un manteau bleu nuit, serrés à la taille par une écharpe jaune ; sur la tête, elle porte une  sorte  de  foulard  aux  motifs  colorés.  Cette  femme  à  la  peau  très  blanche,  vêtue  du costume  national  grec  est  à  la  fois  agenouillée  (et donc  vaincue)  et  debout  (et  donc victorieuse).  Les  yeux  humides  de  larmes,  elle  tend les  bras  dans  un  geste  implorant.  À ses  pieds,  dans  un  éboulis  de  pierres  dont  l’une  est  ensanglantée,  on  aperçoit  la  gueule d’un canon ainsi qu’un boulet et le bras d’un mort.

Au second plan, à droite, on distingue un homme à la peau noire vêtu d’un costume oriental

au sarouel bouffant et d’un manteau noir serré à la la taille par une large ceinture drapée où se logent des pistolets. Son visage enturbanné tourné de profil vers la gauche, semble indifférent à la jeune femme tandis que d’un geste conquérant il plante son étendard dans le sol .

Il a été réalisé au moment de la guerre menée par la Grèce contre la Turquie afin de se libérer de quatre siècles de domination turque et d’obtenir son indépendance.

Les couleurs :

Les tonalités dominantes sont froides comme en témoignent le bleu du manteau de la jeune femme et le gris foncé du paysage et du ciel couvert. Cependant, elles sont réchauffées par les rouges du pantalon du janissaire turc, de la chaussure de la jeune Grecque et du revers de la manche du mort. Par ailleurs, il existe de violents contrastes entre les parties sombres et les parties fortement éclairées comme le corps de la jeune femme.

             On mettra cette œuvre en relation avec le poème : Ayant vu le massacre immense de Victor     HUGO :

http://www.poesie-francaise.fr/victor-hugo/poeme-ayant-vu-le-massacre-immense.php

Le poème décris la femme du tableau dans le chaos de la guerre

  • Le voyageur contemplant une mer de nuages de FRIEDRICH  

- structuré par un fort contraste de lumière qui sépare nettement la masse sombre au premier plan

- Le contraste est si saisissant que le deuxième plan semble à peine exister ; mieux, l’impression de vide pictural ainsi crée suggère la présence d’un gouffre d’où paraissent s’élever les vapeurs lumineuses entourant la masse rocheuse »

- alternance de plans clairs/obscurs

- Les formes finissent par se perdre et se confondent avec le ciel.

- blanc : symbole de l’au-delà, de la lumière divine, bleu= couleur de la Vierge

- vapeurs lumineuses entourant la masse rocheuse

  • La liberté guidant le peuple de DELACROIX

- La peinture est plutôt sombre de par la présence de cette fumée

- Quelques touches de couleurs sont cependant présentes

- La seule source de lumière provient du ciel et tombe sur la femme et le drapeau tricolore concentrant d'autant plus le regard du spectateur sur ce personnage.

- 3 couleurs dominantes: bleu, blanc, rouge

  • 3 de mayo de GOYA :

1er plan : Soldats faisant dos aux spectateurs. Unis et anonymes, ils représentent aveugle de la guerre et la répression.  

On y voit le massacre, il est souligné par l’entassement des corps baignant dans leur sang.

Dans cette peinture le personnage central est un martyr à l’image du Christ en croix. La position des bras, l’attitude face à la mort et la chemise blanche éclairent le tableau. La lumière éclaire les condamnés et provient d’une lanterne posée au sol.

  • La mer de glace de FRIEDRICH :

-œuvre très caractéristique du romantisme allemand

-tableau à caractère biographique relayant à la noyade du frère du peintre, et imaginatif  

-représente la scène horrifique d’un naufrage, prisonnier dans les glaces durant une expédition pour le grand nord

On y voit un paysage désertique, hostile et inhabitable, un paysage chaotique. La glace qui s’élève vers le ciel veut probablement signifier qu’elle se dirige vers la divinité et donc vers Dieu. Celle-ci finit par se confondre avec le ciel dans un dégradé presque transparent de blanc et de bleu, qui promet l’apaisement, l’oubli dans le néant. L’usage de la couleur blanche est ici caractéristique : le blanc est une négation de toutes les couleurs, ou bien leur synthèse au sein de  l’élément lumineux qui les absorbe et les sublimes.  Dans l’imaginaire romantique la couleur  blanche serait représentative du céleste, du divin.

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