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Sociologie

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trée massive des femmes sur le marché du travail y compris des femmes ayant des enfants. Un certain nombre de lois vont être mises en place dans le domaine du travail, du mariage, du divorce qui mettent sur un pied théorique d’égalité en termes de droit, l’homme et la femme. En France depuis 1965 il est illégal que l’homme s’oppose au travail de sa femme. Autre lois importante dans la gestion du couple ; la loi qui en 1984 dit que les époux deviennent égaux dans la gestion des bien de famille. Cette égalité est mise en place progressivement et va concerner de plus en plus la sphère publique. Cette évolution de la sphère privée (couple) à la sphère publique se fait conjointement à des lois sur le monde du travail et sur l’accès des femmes à la vie politique.

2) Les évolutions

Les grandes évolutions observables durant ces 50 dernières années.

a) Les grandes étapes

Les années 50 sont des années où le couple est fortement encré dans la tradition, la femme est toujours astreinte officiellement à ses tâches ménagères mais elles commencent également à travailler. Durant ces années il y a peu d’évolution sur la loi excepté l’obtention du droit de vote. Les années 60 vont marquer la société comme des années de prise de conscience, c’est l’arrivée du féminisme, du fameux livre de Simone de Beauvoir, l’arrivée de revendications spécifiquement féminines durant lesquelles on va assister à la mise en place des premières mesures spécifiquement adaptées aux femmes et non plus couple. En 1965 les femmes peuvent ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation de leur mari. 1967 : loi Neuwirth sur la contraception féminine. Les années 70 sont les années qui caractérisent ce que l’on appelle les conquêtes féminines (travail, divorce, IVG), lois qui se mettent en conformité avec le concept d’égalité homme-femme.

Légalisation de l’avortement en 1975, loi Veil. La même année on assiste à la réforme du divorce par consentement mutuel et un certain nombre de lois vont définitivement sceller l’égalité de l’homme et de la femme au sein du couple. La même année une autre loi met en place le crime de viol au sein du couple. En 1974 apparait le premier ministère à la condition féminine. Ces lois vont essayer de rééquilibrer des situations existantes.

On arrive aux années 80 et celles qui vont suivre qui mettent en avant la femme idéale qui serait une femme ayant réussit sa vie professionnelle. En 1980 le salaire des femmes est inférieur de 12% pour les employés et 30% pour les cadres pour les femmes par rapport aux hommes. Ce sont des lois d’ajustement comme celle de 1985 sur la gestion du patrimoine de la famille en commun.

Les années 90 à aujourd’hui vont marquer un certain retour aux valeurs traditionnelles liées notamment à la crise économique et à la montée du chômage. On va ainsi constater la mise en place d’un certain nombrer de lois contraignantes, il ya banalisation de cette recherche de l’égalité homme-femme. A partir de cette époque les femmes commencent à accéder plus massivement aux responsabilités politiques.

CCL : on peut dire que l’on assiste depuis les années 50 à une conception égalitariste qui tranche avec une tradition héritée de la révolution française mettant en avant l’idée de complémentarité homme-femme. Cette conception n’a pas disparue aujourd’hui.

II – L’évolution du couple, sociologie de la famille

1) La sociologie de la famille est une branche de la sociologie, elle traite des composantes de la famille et des évolutions du couple (le rapport homme-femme). La famille constitue une unité élémentaire fondamentale de la vie en société dans le sens où elle permet une large part de la reproduction sociale. Il s’agit en effet du premier groupe dans lequel les individus se socialisent et apprennent à vivre en société. La famille est une unité de base dans le cadre duquel sont réalisées une grande part de ses opérations quotidiennes essentielles des individus, que sont leur nourriture, leur repos et leurs activités sexuelles. Dans les siècles précédents, il s’agissait aussi de l’unité qui permettait l’essentiel des activités de production qu’elles soient agricoles, artisanales ou commerciales. La famille s’est maintenant refermée sur la sphère privée.

a) Définition de la famille

Elle se caractérise de 3 façons selon Claude Lévi-Strauss :

* Mariage

* Mari, femme et enfants nés de cette union voire d’autres parents associés à ce noyaux (grands-parents par exemple)

* Des droits et des obligations qui unissent les membres de ce noyau, obligations économiques, religieuses, éthiques. Ce noyau subit également des interdits, notamment sexuels (inceste…).

On a aujourd’hui une conception plus ouverte de la famille, à savoir qu’on considère qu’une famille ne prend pas nécessairement son origine dans le mariage. On accepte aujourd’hui dans le concept famille des gens du même sexe ou des recompositions de famille. Un ménage et une famille ne sont pas exactement les termes et notamment parce que le ménage n’est pas forcément une famille, ainsi des gens vivant sous un même foyer constituent un ménage sans être une famille (colocation, pacs…). Si les individus n’ont que des liens de parenté mais ne vivent pas ensemble on parlera de famille au sens large.

a) Familles recomposées et familles à étages

La famille recomposée est issue des années 2000 et fait référence à l’évolution d’un statut à l’autre (Evelyne Sullerot) : ˝céliba, union libre puis à nouveau céliba ou mariage, divorce ou nouvelle cohabitation etc…˝ Les enfants issus de couples successifs connaissent des familles nouvelles et les liens de parenté entre frères, ½ frère se multiplient.

Les parents isolés avec enfants entrent dans cette catégorie. Dans les cas de divorce, dans 80% des cas, l’un des parents va cependant à nouveau vivre en couple. En France aujourd’hui 75% des enfants de familles divorcées ont un ½ frère ou une ½ sœur issue d’une nouvelle union

Il ne faut pas confondre ce concept avec le concept dit de la famille à étages.

Elles concernent selon Evelyne Sullerot la famille au sens primaire à laquelle on additionne les parents voire les grands parents. Selon Evelyne Sullerot cette famille à étage se porte plutôt bien. Elle remplace en quelques sortes du fait de sa stabilité la famille traditionnelle.

2) Les multiples dimensions au sein de la famille : filiation, alliance et germanité

On a vu précédemment que la famille s’appuyant sur un lieu socialement reconnu qui unit les conjoints et que l’on définit par le terme d’alliance. Le lieu socialement reconnu unissant l’ascendant à ses descendants est appelé lieu de filiation.

Il existe un troisième type de lieu appelé la germanité qui unit en réalité frère et sœur. C’est une acceptation propre à la société occidentale. Il n’y a pas d’universalité dans la conception des alliances sur le plan familial.

a) Le mariage dans les sociétés traductionnelles (Claude Levi-Strauss)

CLS : La création d’une nouvelle famille a pour condition absolue l’existence préalable de deux autres familles prêtes à fournir un homme et une femme du mariage desquels naitra une troisième famille et ceci indéfiniment.

Une famille n’existe qu’en fonction d’une société et les liens reconnus dans cette société ne reconnaissent que des liens autres que la consanguinité. Différentes règles organisent l’alliance dans la société traditionnelle et elles sont variables selon les objectifs que chaque société souhaite atteindre.

* Pour favoriser les échanges entre groupes on peut obliger à trouver son conjoint à l’extérieur du groupe = exogamie.

* On peut aussi renforcer la cohésion sociale d’un groupe en obligeant sont conjoint à trouver un partenaire au sein de son propre groupe social (aristocratie, groupe religieux, caste en Inde) = règle d’endogamie.

* Pour faciliter la transmission d’un patrimoine ou pour le développer, on peut également recourir à des ˝mariages arrangés˝.

On peut donc constater, toujours selon LS, que le mariage n’est pas, n’a jamais été, ne peut être une affaire privée. Ce mariage est motivé par des préoccupations d’ordre culturel et économique.

b) Les formes de l’union en France aujourd’hui

3 formes d’union reconnue :

* Le mariage civil : forme la plus codifiée, doit être célébré par un officier d’état civil et seul un juge peut prononcer le divorce

* Le concubinage : plus souple et se base sur l’existence d’une vie commune stable et continue, il est reconnu en tant que tel mais ne propose que peu d’avantages.

* Le PACS : contrat déclaré auprès du tribunal d’instance, contrat simple auquel on peut mettre fin, il est ouvert aux personnes de même sexe. Ainsi, les pacsé vont bénéficier d’un certain nombre de droits :

* Imposition commune après un an

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