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Adm 1015 Tn3

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(notamment les services de garde à contribution réduite et le Régime québécois d’assurance parentale) ont aidé les femmes à accroître leur présence sur le marché du travail. Cependant, en dépit de remontées notables, certains groupes de femmes sont toujours moins présents sur le marché du travail, et ce, tant par rapport aux hommes qu’à l’ensemble des femmes. Ainsi :

1- Les femmes faiblement scolarisées sont très peu présentes sur le marché du travail. En 2007, seulement 29 % des femmes possédant 8 années de scolarité ou moins occupent un emploi contre 46 % des hommes dont le niveau de scolarité est équivalent.

2- Les mères monoparentales ayant un enfant de moins de trois ans présentent un taux d’emploi inférieur à 50 %. En comparaison, en 2007, le taux d’emploi des mères de jeunes enfants dans une famille biparentale s’établit à 73 %.

3- Les femmes de 55 à 64 ans sont encore loin derrière. En 2007, leur taux d’emploi n’est que de 44 %, soit 12 points de pourcentage sous le taux d’emploi des hommes du même âge.

4- Les immigrantes, même très scolarisées, intègrent moins le marché du travail. En 2006, le taux d’emploi des immigrantes arrivées depuis cinq ans ou moins était de 46 %, soit plus de 15 points de pourcentage de moins que celui des immigrants très récents (62 %). Malgré leur diplôme universitaire, les immigrantes affichent un taux d’emploi notablement inférieur à celui des hommes 5%. En 2006, le taux d’emploi de l’ensemble des immigrantes possédant un baccalauréat ou un diplôme d’études supérieures était de 66 %, contre 76 % chez les hommes.

5- Les femmes appartenant à des minorités visibles présentent un taux d’emploi peu élevé. En 2006, 55 % des femmes issues d’une minorité visible occupaient un emploi, alors que cette proportion était de 67 % chez les hommes.

6- Les femmes autochtones sont peu présentes sur le marché du travail. En 2006, 54 % des femmes autochtones occupaient un emploi, un taux inférieur à celui des autres femmes, mais semblable à celui des hommes autochtones (57 %).

7- Les femmes handicapées occupant un emploi sont peu nombreuses. En 2007, 51 % des femmes handicapées exercent un emploi, contre 71 % de celles qui n’ont pas d’incapacité. Ces taux sont relativement plus faibles que ceux de la gent masculine : 57 % pour les hommes ayant une incapacité et 79 % pour ceux qui n’en n’ont pas.

Bien que les femmes occupent de plus en plus d’emplois à temps plein et que leur présence soit plus importante dans toutes les sphères d’activité, elles demeurent majoritaires dans les emplois à temps partiel et elles se concentrent toujours dans des secteurs et des professions traditionnellement féminins :

1- En 2007, les femmes détiennent encore les deux tiers des emplois à temps partiel. Elles occupent toutefois maintenant 43 % des emplois à temps plein (contre 32 % en 1976). o Près du quart des femmes de 25 à 54 ans travaillent à temps partiel afin de s’acquitter d’obligations personnelles ou familiales (enfants, parents, etc.). Chez les hommes du même âge, cette proportion demeure sous les 5 %.

2- Les femmes dominent encore dans certaines professions traditionnellement féminines. En 2007, elles détiennent encore la majorité (plus de 70 %) des postes du secteur de la santé, de ceux du personnel en finance, en secrétariat et en administration, du personnel de bureau et de supervision du travail de bureau et du personnel de soutien familial et de garderie.

3- À l’inverse, les femmes comptent toujours pour moins du quart des personnes en emploi dans les professions traditionnellement masculines: celles des sciences naturelles et appliquées et celles liées à la production de biens.

4- Les femmes présentent toujours une moins grande diversification professionnelle. En 2007, comme en 1987, plus des trois quarts des femmes se concentrent dans seulement quatre genres de professions, contre cinq pour les hommes.

5- Les femmes ont progressé quant à l’occupation des postes de gestion. En 2007, elles exercent 36 % des emplois de gestion, contre 25 % en 1987. Par contre, elles ne détiennent qu’un peu plus du quart des postes de cadres supérieurs.

Malgré un certain rattrapage, le salaire horaire moyen des femmes demeure inférieur à celui des hommes. En 2007, le salaire horaire moyen des femmes de 15 à 64 ans employées à temps plein est de 19,20 $ contre 21,60 $ pour les hommes du même âge, soit un écart de 11 %. En 1997, cet écart était de 15 %. Divers facteurs peuvent expliquer une partie de ce déficit sur le plan salarial, notamment : Les emplois occupés traditionnellement par des hommes sont encore mieux rémunérés que ceux occupés traditionnellement par des femmes. À titre d’exemple, le salaire horaire moyen d’un emploi à temps plein est plus élevé dans l’ensemble des professions et des métiers du secteur transport et machinerie, que dans celui du personnel du bureau et de supervision de travail de bureau. Il s’établit respectivement à 19,35 $ et à 17,60 $ en 2007.

Alors que les emplois syndiqués et ceux des moyennes et grandes entreprises offrent globalement des conditions salariales plus avantageuses et plus d’avantages sociaux. Relativement moins de femmes que d’hommes font partie d’un syndicat. En 2007, 38 % des femmes sont syndiquées, contre 41 % des hommes;

Les travailleuses sont un peu plus présentes que les travailleurs dans les petites entreprises. En 2007, le tiers des femmes travaillent dans une entreprise de moins de 20 employées et employés, alors que cette proportion est de 29 % chez les hommes.

Plus de femmes que d’hommes travaillent à faible salaire ;

En 2007, les femmes comptent toujours pour environ 60 % des personnes touchant le salaire minimum. En 2007, près d’une femme sur cinq gagne moins de 10 $ de l’heure, une proportion sensiblement plus élevée que chez les hommes, pour lesquels elle est de 12 %.

Le revenu annuel des femmes reste inférieur à celui des hommes. En 2009, les femmes touchent en moyenne un revenu annuel de 29 % moins élevé que celui des hommes. L’écart s’est néanmoins réduit depuis 1980, alors qu’il était de 43 %.

En plus d’un salaire horaire moyen moindre, divers éléments se conjuguent et permettent d’expliquer le revenu annuel inférieur des femmes, entre autres :

1- Les femmes travaillent pendant un moins grand nombre d’heures par semaine que les hommes.

2- En 2007, les hommes ont travaillé en moyenne 35 heures par semaine, contre seulement 28 heures pour les femmes.

De plus, en fonction du secteur d’activité, le nombre d’heures de travail varie considérablement, par exemple :

1- En 2007, dans le secteur de la fabrication, un secteur où les femmes ne détiennent que 30 % des emplois, elles travaillent en moyenne 32 heures par semaine;

2- Dans le secteur de l’hébergement et des services de restauration, où elles comptent pour près de 60 % des personnes en emploi, les femmes effectuent en moyenne des semaines de 26 heures.

3- Les femmes font moins d’heures supplémentaires que les hommes. De plus, lorsqu’elles font des heures supplémentaires, il arrive plus souvent que dans le cas des hommes que ces heures ne soient pas rémunérées.

2- Expliquez comment prendre en compte la présence des femmes dans les organisations en matière de GRH.

Bien que les femmes occupent de plus en plus d’emplois à temps plein et que leur présence soit plus importante dans toutes les sphères d’activité, elles demeurent majoritaires dans les emplois à temps partiel et elles se concentrent toujours dans des secteurs et des professions traditionnellement féminins.

Les femmes sont en général plus durement touchées que les hommes par les problèmes de développement.

Les salaires des femmes sont souvent inférieurs, à poste identique, et l'exercice du pouvoir en entreprise est souvent l'apanage des hommes. Enfin, en politique, les femmes sont nettement moins présentes, sauf dans les pays scandinaves. Ce déséquilibre a donné lieu au concept de parité. Les professions traditionnellement féminines sont nettement dévalorisées. Les secteurs professionnels traditionnellement masculins, où les femmes ont commencé à entrer massivement au cours du XXe siècle, ont été peu à peu désertés par eux, et véhiculent donc à présent une image dévalorisée et sont de plus en plus mal rémunérés.

Dans nombre de domaines, les sociétés occidentales modernes présentent des inégalités entre les sexes. Un certain nombre de secteurs professionnels ou de professions restent presque exclusivement le domaine d'un sexe ou de l'autre. Dans le monde du travail la disparité reste immense : les possibilités d'emploi sont moindres pour les femmes et la précarité plus grande pour elles, et elles doivent trop souvent, pour réussir professionnellement, s'adapter au modèle masculin et en adopter les valeurs de compétitivité et d'agressivité

L'attraction

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