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Inégalité Homme Et Femmes

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cières, les services aux entreprises et le commerce. En 2006, seulement 4,5 % de femmes siègent dans les conseils d'administrations de grandes entreprises.

En 1982, les femmes représentaient 24 % des cadres et professions intellectuelles supérieures et en 2009, elles sont 39,6 %.

En 1965, 22 % des journalistes étaient des femmes, contre 45 % en 2009.

Néanmoins, on assiste depuis quelques années à une féminisation accrue de certaines professions, qui se fait parfois au détriment de hommes.

Ainsi, toujours en 2009, 54 % des médecins de moins de 40 ans sont des femmes.

Les femmes représentent également 58 % des magistrats et la moitié des avocats.

En 1995, il est dit que « 70 % des femmes s'engouffrent dans 30 % des professions, dites féminines, et du même coup supposées sous-qualifiées et médiocrement payées ».

Au deuxième trimestre de 2011, on compte 226 000 chômeuses de plus de 50 ans contre 226 000 hommes, 728 000 chômeuses entre 25 et 49 ans contre 728 000 hommes et 291 000 chômeuses entre 15 et 24 ans, contre 345 000 jeunes hommes.

Concernant les systèmes de retraite, les retraites par capitalisation (fonds de pension) désavantagent mécaniquement les femmes, contrairement aux systèmes par répartition, en étant calculé en fonction de l'espérance de vie. Ainsi, au Chili, en 2008, la différence entre une femme médecin et un homme ayant cotisé à un fonds de pension depuis 1981, date de son instauration par la junte militaire, sur les mêmes bases, était flagrante: 550 euros pour une femme et 945 euros pour un homme[18]. Mais José Piñera, le ministre des finances qui a mis en place ce système, réfute cette assertion en avançant qu'il y a égalité des droits et non de fait. Les femmes auraient les mêmes droits que les hommes, et il serait de leur responsabilité de se former une retraite plus conséquente

Les femmes seraient « passives » : ainsi, jusqu'au début du XXe siècle, l'Église n'admettait qu'un seul type de rapports sexuels : les rapports hétérosexuels. Tout autre rapport était considéré comme un péché et la femme ne pouvait refuser à l'homme d'avoir des rapports sexuels. Cette passivité supposée donne lieu également à des mutilations génitales féminines, notamment l'excision.

En France, dans le domaine du mariage, il demeure encore une inégalité de nos jours: la femme a le droit d'utiliser le nom de son mari à titre d'usage, seul ou accolé à son nom de naissance. L'homme n'a pas le droit de substituer le nom de son épouse à son nom, il n'a le droit que de l'y accoler et toujours à titre d'usage.

Le divorce peut être limité, notamment au divorce pour faute à la demande du mari. Certaines sociétés admettent également des sévices corporels à l'encontre des femmes, à la discrétion du mari.

La polygamie est presque toujours exclusivement masculine (un homme pour plusieurs femmes). La polygamie est interdite en France depuis 1945 et dans la plupart des pays développés.

Lors d'un divorce avec enfants, la garde de ceux-ci est, dans la majorité des cas, accordée à la femme.

Concernant la violence, en particulier conjugale, les femmes sont majoritairement les victimes (pour ce qui concerne les agressions sexuelles, plus de 99% des viols sont du fait des hommes, et seulement 3% de la population carcérale française est féminine)

Cependant, cela peut être nuancé car :

D'une part, la féminisation des corps de métiers, en particulier des policiers et des juges, entraîne une plus forte répression des violences envers les femmes. La vision antérieure de la police et de la justice était quelque peu "paternaliste". La victimisation des femmes étant naturelle, il était considéré comme "normal" (au sens où c'était courant et que l'on ne pouvait rien y faire) qu'un homme batte sa femme, par exemple. Les femmes victimes cachaient alors souvent les violences à leur encontre (pas de déclaration de viols ; l'idée que les violences conjugales étaient inexistantes dans les classes moyennes...).

* D'autre part, la délinquance féminine augmenterait dans certaines régions .

À noter cependant que cette délinquance reste le plus souvent sans violence et que, de plus, ce sont souvent des contentieux sans victime (absence de papiers d'identité, racolage...). Il s'agit moins dans ce cas d'une augmentation de la délinquance que d'une répression plus sévère.

Dans les cas de violences graves commises par les femmes, à cause du mouvement d'égalité sociale, on accepte moins que les femmes se déresponsabilisent (« Oui, j'ai tué mon mari, mais c'est parce qu'il me battait... »)

La stabilité de cette délinquance féminine s'explique, pour Frédéric Ocqueteau par le fait que la violence féminine serait différente par nature de la violence masculine. Tandis que la violence masculine serait tournée vers l'extérieur, les femmes, de par l'oppression masculine, retourneraient cette violence contre elles-mêmes : on a vu récemment l'augmentation importante [réf. nécessaire] du nombre de jeunes filles afghanes mariées de force qui s'immolent par le feu... L'État n'est en mesure de s'occuper que de la première ; la seconde, elle, n'est pratiquement pas prise en compte par la société. Cette interprétation, de nature essentialiste (qui attribue une différence essentielle et permanente entre les hommes et les femmes), est cependant remise en compte par de très nombreuses personnes, adoptant une posture davantage constructiviste.

En politique

En France, les femmes ont longtemps eu un statut juridique inférieur à celui des hommes. Leur égalité juridique n'est venue que dans les années 1960-70 (permission d'utiliser un carnet de chèque sans l'autorisation du mari, responsabilité parentale, etc.).

Jusque dans les années 2000, les femmes n'avaient dans les faits qu'une place restreinte sur la scène politique[5], malgré un droit d'accès théoriquement égal.

En juillet 1999, une loi organique avait modifié la constitution pour donner une exception au principe d'égalité devant la loi[6]. Jusqu'alors, aucune loi mentionnant le sexe ne pouvait être promulguée, car une telle loi était anticonstitutionnelle. Après le vote de cette modification de la consitution, le principe d'égal accès aux mandats électoraux a pu être mis en place en juin 2000. Il s'agit d'une des rares mesure de discrimination positive instaurée en France.

Le Conseil de l'Europe a pris des mesures à différents niveaux afin de rendre effective l'égalité entre les sexes. La Convention européenne des Droits de l'Homme ne consacre pas de façon générale le principe de l'égalité de la femme et de l'homme, mais son article 14 interdit toute «distinction», fondée notamment sur le sexe, en ce qui concerne les droits qu'elle protège.

En La Charte sociale européenne contient plusieurs droits spécifiques en faveur des femmes: égalité de rémunération entre travailleurs masculins et féminins, protection de la maternité et des femmes au travail, protection sociale et économique de la mère et de l'enfant.

Autres initiatives prises en faveur de l'égalité de la femme et de l'homme:

* lutte contre la traite des femmes et la prostitution forcée

* lutte contre la violence à l'égard des femmes

* organisation de conférences et d'ateliers consacrés aux questions d'égalité pendant la période de transition dans les pays d'Europe centrale et orientale;

* étude du rôle et de la responsabilité des médias dans la protection de la dignité humaine;

* étude du droit au libre choix en matière de procréation

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