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Analyse de documents sur le taylorisme et le fordisme, management

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Par   •  3 Juillet 2020  •  Résumé  •  1 755 Mots (8 Pages)  •  862 Vues

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Analyse des articles à lire

  • Les auteurs ayant marqué le management :

Smith, Taylor, Ford

  • Les objectifs et les contributions de chaque auteur.

Smith : Principe de la division de travail. Enrichissement général de la société = Objectif. Accroitre la productivité.  Père du capitalisme libéral. Théorie de la main visible de la concurrence. Libre marché et liberté d’entreprise.

Taylor : Organisation scientifique de travail = Rapprocher les intêrets entre employeurs/employés. Salaire en fonction du rendement. Découpage vertical = Séparation entre ceux qui pensent et ceux qui exécutent. Ceux qui ont des têtes vs ceux qui ont des bras.  Intérets des dirigeants et des ouvriers soient comblés afin d’arriver à la prospérité. Organisation sur plan rationnel et formel.

Ford : L’ouvrier= Instrument de l’entreprise au même titre que sa machine. Maximisation des profits. Mécanisation. Division de travail. Chaine de montage.= Produit standards et productions en masse. Augmenter le pouvoir d’achat en augmentant le salaire. Fidéliser les employés.

Babbage : Le concept de la division de travail pour réduire la valeur économique du travail. Si on simplifie les taches, on reduit la main d’œuvre.

  • Les points communs entre ces différents auteurs :

Division du travail, augmentation de la productivité. Approche formel et rationnel.

  • Des exemples tirés des entreprises contemporaines.

Centre des traitements des commandes.

  • Les remises en questions et les limites? Pourquoi?

Aliénation, Profits allant aux entreprises et non aux employés, absence de prise en compte des besoins sociaux des personnes. Ne mettent pas en phase le social de l’être humain. Travail en chaine. Le travailleur est juste la pour exécuter. Désinteressement des travailleurs et diminution de la motivation et de la productivité.

  • Conclusions et réflexions personnelles

Il ny a pas un seul modele managerial.

Article 1 : « Le fordisme et le taylorisme sont-ils dépassés?[1] »

 

Le travail peut être étudié sous deux angles, à savoir un angle économique et un angle sociologique. Le travail est en effet un facteur de production. Il est source de richesses, mais il a aussi un coût (le salaire).  Par ailleurs, le travail est une activité humaine qui occupe approximativement le tiers d'une journée. Lorsque l'entreprise recherche une combinaison de facteurs de production la plus efficace et la plus économique, elle ne peut pas négliger l'aspect humain du travail. Dans toute entreprise, il existe une organisation du travail, c'est-à-dire l'agencement des postes de travail afin d'aboutir à une productivité maximale; on appelle "division technique du travail" l'organisation des tâches dans l'entreprise. En France, l'organisation du travail a eu pour influence les principes de Taylor, puis de Ford. Les Trente Glorieuses ont été marquées par le taylorisme et le fordisme, des principes remis en cause par la suite et devant être remplacés.

Les avantages de la division du travail ont été montrés par l'économiste anglais Adam Smith (1723-1790) dans le cadre de l'exemple de la manufacture d'épingles, évoqué en 1776 dans Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations: "l'important travail de fabrication des épingles est divisé en dix-huit opérations distinctes ou environ, lesquelles, dans certaines fabriques, sont remplies par autant de mains différentes". La division du travail correspond à une décomposition du processus de production en de multiples tâches partielles, cette décomposition ayant pour but une plus grande efficacité. Chaque ouvrier est spécialisé dans une tâche et devient plus performant que s'il devait effectuer plusieurs opérations (suppression des pertes de temps, etc).

Taylor a démarré comme ouvrier avant de parvenir à la tête d'une manufacture d'acier. Deux problèmes, la flânerie du personnel et le nombre important d'ouvriers qualifiés (qui reçoivent des salaires élevés) l'ont amené à bâtir les principes de l'organisation scientifique du travail. Il s'agit de trouver la méthode de production la plus efficace pour chaque ouvrier, "the one best way". La division horizontale du travail est introduite: la parcellisation des tâches consiste en la décomposition de la production en opérations simples et de durée mesurable. Si on chronomètre chaque opération, il devient possible d'instaurer un système de salaire au rendement. L'ouvrier le plus rapide et le plus efficace va être sélectionné, et ensuite on demande aux autres ouvriers de respecter des normes de gestes et des normes de temps. Une hausse de la productivité et des profits découlent de cette course au rendement. Taylor a introduit un second principe, celui de la division verticale du travail. Le travail de conception est séparé du travail d'exécution. Des experts en organisation ouvrent au bureau des méthodes, et des ingénieurs travaillent au sein d'un bureau d'études. Les ouvriers spécialisés participent seulement à la chaîne de production. Cette division du travail en fonction des compétences a été résumée au sein de la formule "the right man in the right place".

Les principes d'Henry Ford (1863-1947) ont ajouté à l'OST le système de la chaîne de montage. L'emploi d'un convoyeur permet le transport des pièces à travailler d'un poste à l'autre, et la standardisation des pièces et des produits permet de réduire les coûts. Cepdendant, une politique de salaires élevés s'instaure, dans le but d'accroître la productivité et la demande s'adressant à l'entreprise. Le fordisme a permis l'emploi massif d'ouvriers non-qualifiés. Le passage en 1914 du salaire des ouvriers de 2,5 dollars à 5 dollars par jours, le five dollars day, a aussi pour objectif de limiter le turn-over.

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Article 2 : « Du taylorisme et du fordisme à la « révolution toyotiste » : la recherche d'un nouveau modèle[2] »

[… ] Cette organisation fordienne du travail industriel a prospéré aux États-Unis et en Europe, notamment après la seconde guerre mondiale en générant de forts gains de productivité. Mais au cours de la décennie 1970-1980 le modèle a commencé à montrer ses limites : les gains de productivité s'essoufflent, les malfaçons se développent, les conflits sociaux à répétition commencent à contester les conséquences psychosociales du « travail en miettes ».

La logique toyotiste, une apparente rupture radicale

Par ailleurs, l'environnement économique a profondément changé. Du côté de la demande, les consommateurs sont désormais plus vigilants quant à la qualité des produits et moins friands d'uniformité et de standardisation. La demande devient plus fluctuante et diversifiée, situation incompatible avec les séries longues de la chaîne fordienne. Du côté de l'offre, la mondialisation, l'éclatement des processus de production et l'intensification des échanges rendent indispensable la recherche de nouveaux gains de productivité pour faire face à la concurrence.

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