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Commentaire Germinal Émile Zola

Commentaire de texte : Commentaire Germinal Émile Zola. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  15 Novembre 2022  •  Commentaire de texte  •  1 854 Mots (8 Pages)  •  533 Vues

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                           COMMENTAIRES DE TEXTE FRANÇAIS

Introduction :

Chef de file du naturalisme Emile Zola est un romancier du 19èsiecle, l’ouvrage des Rougon-Macquart composé de vingt romans dont fais partie Germinal a notamment pour but d'étudier l'influence du milieu sur l'Homme et les tares héréditaires d'une famille. C’est le but du naturalisme qui est un mouvement littéraire (vers 1860-1890) qui prolonge le réalisme et qui s’attache à peindre la réalité en s’appuyant sur un travail minutieux de documentation. Cependant il faut savoir que le naturalisme est un mouvement littéraire qui dérive du réalisme.

Germinal de Emile Zola est le treizième roman de la serie des Rougon-Macquart, paru en 1885 celui-ci évoque les différents aspects du monde ouvriers. Par ailleurs « Germinal » désigne le mois de Mars du calendrier révolutionnaire français, début du printemps et promesse de renouveau.

L’extrait du roman que nous allons étudier se trouve au début du chapitre 4 de la première partie qui est consacré à l’exposition des personnages ainsi que de leurs situations. Cet extrait nous introduit dans une atmosphère sombre décrivant ainsi les conditions du mineur se trouvant dans une position infernale. Le texte, également, montre le "supplice" du mineur dominé par les éléments. Par conséquent nous nous demanderons est ce que Zola se livre seulement à la vision réaliste d’un métier. Pour répondre à la question nous nous intéresseront d’abord au cadre réaliste du travail des mineurs, puis nous évoquerons la valeur symbolique de cette description.

Développement :

Dans ce chapitre 4, Zola se livre à une description réaliste du métier de mineur, attentif à dépeindre celui-ci et ces conditions de travail.

      Nous faisons d’abord face à la représentation détaillée de l’environnement, le lieu de ce métier. Prenons en compte que la description détaillée rentre dans le thème du réalisme si elle est expliquée de la façon le plus réel possible. Premièrement avec des notions indiquant l’orientation tel que : « en haut », « près de sa tête », « au-dessus de lui » « a quelque centimètre » ces indication géographique certifient donc la description réaliste de l’espace. Puis l’auteur met en place le début d’un décor : « luisaient des blocs de houille, des pans et des arêtes » qui rend la scène d’autant plus réelle. Enfin suite aux adjectifs comme : « irrégulier », « voilés », « lointains » l’atmosphère de la mine apparait donc plus étrange.

      En outre après avoir parlé de la représentation de l’environnement détaillé de l’extrait de germinal nous allons poursuivre avec cette fois ci la description réaliste de ce métier. Conséquemment l’auteur utilise donc le champ lexical du travail des mineurs : « Roche » ; « havage » ; « charbon » ; « gaz » ; « taille » ; « mèche » ; « cheminée » ; « houille » ; « rivelaines » en utilisant un vocabulaire spécifique du métier cela appuie la description réaliste et scientifique de l’action. Certains de ces éléments du vocabulaire spécifique font aussi partie du champ lexical : « rivelaines » « chapeaux de toile métallique » « havage ». Nous pouvons aussi remarquer que cet extrait présente un imparfait descriptif qui s’emploie dans les descriptions. Ainsi que l’imparfait d’habitude pour des actions se répétant. Les adjectifs qualificatifs entre autres et certaines fois les adverbes, permettent de les repérer facilement  

      Enfin après avoir étudier la description réaliste de la mine de Zola nous poursuivons quand l’auteur décide de parler de la pénibilité, la difficulté ainsi que l’inconfort physique de ce métier où s’exercent les mineurs. Maheu apparait alors en train de vivre un véritable supplice : « C’était Maheu qui souffrait le plus » est une phrase explicative et superlatif qui met en valeur la souffrance du mineur. La présence d’une hyperbole permettant d’exagérer la réalité de façon à frapper l’imagination « devenait mortel ». Par la suite la métaphore cherche à nous faire comprendre que les gouttes d’eau sont en fait des pioches, réduit à un geste répétitif celui de « taper » : « gouttes continues et rapides, tombant sur une sorte de rythme entêté, toujours à la même place. » De plus les gouttes sont notamment personnifiées par un adjectifs « entêtée »

 « Il avait beau tordre le coup, renverser la nuque » : « Il avait beau » souligne l’impuissance du personnage. Nous constatons aussi une personnification afin de mieux permettre au lecteur de visualiser une notion abstraite « battaient sa face ». De plus nous pouvons remarquer une accumulation ou énumération de verbes pénibles qui a pour but de créer une insistance : « battaient sa face, s'écrasaient, claquaient » Puis par la suite la présence d’une comparaison de taille « ainsi qu'un puceron pris entre deux feuillets d'un livre » Cela aide le lecteur à connaitre le métier mais sous-entend et montre l’impuissance du mineur face à son environnement. Les mineurs font en plus face à des températures extrêmes : « trente-cinq degrés » et de la mauvaise aération dans le Voreux « l’air ne circulait pas ». Ceci suivi d’une métaphore « bruler le sang » renforce l’idée de souffrance. Ajouté à des aspects tres détaillés qui prouvent la souffrance du métier : « poussières volantes du charbon », « alourdi par les gaz », « l’humidité », « la roche ruisselaient de l’eau », « sueurs ». Nous remarquons aussi que les mineurs dont Maheu peuvent travailler dans des endroits tres étroits d’où la proximité de la roche : « la roche a quelques centimètres de son visage ». Par ailleurs nous apercevons que les conditions humaines sont complètement bafouées par le manque d’air qui cause ainsi l’étouffement :« l’étouffement a la longue ». Zola a donc fait le choix de nous présenter un métier dangereux, d’abord à cause de l’eau qui cause l’effondrement et les inondations. Puis à cause du feu avec la mèche, les coups de grisou et le gaz. Enfin nous constatons alors que les conditions de vie y sont désagréables voir meme « mortelles » dénoncés par Zola et cela a l’aide du réalisme.

     Dans cette deuxième partie nous allons pouvoir évoque la portée la symbolique qui va au-delà de l’aspect documentaire et qui évoque un affrontement avec la Terre

     Nous commençons d’abord par être entrainée dans une véritable « descente au enfer » avec une impression de pénétrer dans un autre monde, celui du royaume des morts avec le mythe des enfer .Principalement avec des métaphores de celui-ci tel que : « Des formes spectrales » La présence donc de fantômes qui sont en réalité des hommes apparaissant sous cette forme, ou une présence de mort « mortel » « air mort » qui celui-ci désigne le monde infernal compléter par un supplice que subi le mineur « chauffer son crane » avec une référence à l’enfer par le feu « bruler le sang » ainsi que l’obscurité décrite « les ténèbres fussent d’un noir inconnu ». De plus toutes ces métaphores sont accompagnées d’un détail qui fais allusion a l’enfer par sa couleur, celle de ses flammes « rougeâtres » où -âtre est en fait péjoratif. L’auteur continue en montrant que les mineurs sont complètement écrasés dans ce travail souterrain avec une idée d’obscurité qui montre l’oppression « gaz qui pesaient sur leurs yeux » « face à la menace d’un aplatissement complet » « alourdi ». D’où la présence d’un champ lexical du poids qui traduit les conditions difficiles « épaissi », « alourdi », « pesaient ». Tout dans cette description contribue à faire de la mine une sorte d’antichambre de l’enfer, un mythe de la damnation.

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