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Cours D'Économie Bts

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du marché sur lequel se rencontrent les agents qui disposent d’une épargne qu’ils désirent prêter (agents à capacité de financement) et les agents qui souhaitent emprunter (agents à besoin de financement). On repère trois compartiments du marché des capitaux :

– le marché financier, où s’échangent des titres de long terme (actions et obligations) ;

– le marché monétaire, où s’échangent des obligations de court terme ;

– le marché des changes, où s’échangent des devises entre elles.

2. Le prix et les décisions des agents économiques

2.1 Comment se fixent les prix de marché ?

Un prix de marché se fixe au moment de la rencontre entre l’offre et la demande. L’offre peut être représentée par une courbe croissante en fonction du prix, la demande par une courbe décroissante.

On appelle « choc de demande » toute modification dans le temps du comportement des demandeurs qui se caractérise par une variation de la demande pour un même niveau de prix. Le choc de demande est dit positif si les demandeurs sont disposés à payer plus pour une même quantité ; négatif s’ils désirent payer moins.

On appelle « choc d’offre » toute modification dans le temps du comportement des offreurs qui se caractérise par une variation de l’offre. Le choc d’offre est dit positif si les offreurs sont disposés à accepter un moindre prix pour une même quantité, négatif s’ils réclament un prix plus élevé.

Au total, les variations relatives de l’offre et de la demande sur le marché modifient le prix d’équilibre. Ce dernier est donc a priori déterminé par la loi de l’offre et de la demande.

2.2 Quel est le rôle des prix en économie de marché ?

Les agents perçoivent les prix comme des signaux qui orientent leurs décisions économiques ; les prix transmettent l’information. Par exemple, lorsque le prix d’un bien s’élève, cela indique une situation de rareté relative du bien concerné et incite les offreurs à produire.

Les prix jouent un rôle d’allocation des biens entre les différents agents, dans la mesure où seuls les agents économiques qui disposent des prix de réserve les plus élevés pourront acquérir ces biens. Le prix de réserve se définit comme le prix qu’un agent est prêt à payer pour disposer d’une unité d’un bien.

2.3 Comment les prix orientent-ils les décisions économiques ?

Les prix orientent tout d’abord les décisions des producteurs. Ceux-ci opèrent un choix entre les biens à produire en fonction du prix affiché par le marché : si le prix est suffisamment élevé pour qu’ils dégagent un profit positif, ils produiront de ce bien. En outre, les prix exercent une influence sur le choix de la combinaison productive ou technique de production : ils orientent les producteurs vers l’utilisation des facteurs de production les moins chers.

Les prix guident ensuite les comportements des consommateurs. Par exemple, la baisse du prix d’un bien peut conduire un consommateur à acheter plus de ce bien, pour peu que l’élasticité de la consommation par rapport au prix soit forte (effet de substitution). L’élasticité de la demande par rapport au prix se définit comme le rapport de la variation de la quantité consommée, en pourcentage, à la variation relative du prix, elle aussi en pourcentage. Si cette baisse du prix n’incite pas à acheter plus d’unités du bien concerné, elle peut amener à consommer une plus grande quantité d’autres biens (effet de revenu).

Dans tous les cas, les agents économiques procèdent à une analyse à partir des coûts qu’ils doivent supporter du fait de leur décision, et des avantages qu’ils espèrent retirer de la décision prise. Puisque toute décision est soumise à l’incertitude concernant les coûts qu’elle engendre et les avantages qu’elle procure, les agents économiques sont soumis au risque que les avantages obtenus soient inférieurs aux coûts supportés.

3. La monnaie dans l’échange

3.1 Quel est le rôle de la monnaie dans l’échange ?

A. Les fonctions de la monnaie

a) Un intermédiaire des échanges

La fonction première de la monnaie est de servir d’intermédiaire dans les échanges. Elle dissocie le troc en deux opérations distinctes : les marchandises s’échangent contre de la monnaie, puis la monnaie s’échange contre des marchandises. Elle permet ainsi d’éviter les inconvénients liés au troc, notamment le risque de blocage de l’échange faute de contractant (problème de la double coïncidence des besoins) ainsi que les coûts d’attente et de stockage.

b) Un instrument de compte

La monnaie est l’unité de mesure de la valeur. Les prix des biens sont exprimés en monnaie. La fonction d’unité de compte de la monnaie permet d’abandonner le système complexe des prix relatifs et donc de simplifier l’information sur les prix dont disposent les agents économiques.

c) Un lien entre le présent et le futur

La monnaie permet de transférer du pouvoir d’achat dans le temps : la monnaie détenue par un agent représente un pouvoir d’achat dont il dispose pour pouvoir acquérir des biens et services. Ce pouvoir d’achat peut être différé dans le temps : la monnaie est donc un « lien entre le présent et le futur ». En ce sens, il est préférable de détenir sa richesse sous forme monétaire, c’est-à-dire sous forme d’épargne thésaurisée, plutôt que sous forme de bien périssable.

B. Les formes de la monnaie

Par mi les formes de la monnaie on distingue aujourd’hui la monnaie fiduciaire et la monnaie scripturale.

a) La monnaie fiduciaire

La monnaie fiduciaire (du latin fiducia, confiance), correspond aux billets, lesquels reposent, au départ, sur la confiance en la capacité de cette forme de monnaie à être acceptée par tous en règlement des échanges.

b) La monnaie scripturale

La monnaie scripturale est une monnaie immatérielle qui émerge avec le rôle de banquier. Celui-ci reçoit les dépôts de monnaie fiduciaire, en inscrit le montant sur des comptes et donne la possibilité aux détenteurs de ces comptes de mobiliser la monnaie scripturale par des moyens de paiement tels que la carte bancaire et ou le chèque.

3.2 En quelle quantité la monnaie circule-t-elle ?

La masse monétaire se définit à partir d’une délimitation des agents qui détiennent la monnaie. Elle représente la quantité de monnaie en circulation dans l’économie, c’est-à-dire qui est entre les mains des agents non financiers résidents. Ainsi, la monnaie détenue par les banques commerciales et la banque centrale n’est pas en circulation car elle est détenue par des agents financiers ; elle ne fait pas partie de la masse monétaire.

La masse monétaire se mesure à l’aide d’agrégats monétaires. Chaque agrégat représente un ensemble d’actifs monétaires plus ou moins liquides. La liquidité est la capacité d’un actif monétaire à être transformé à bref délai et sans coût en moyen de paiement.

Les différents agrégats monétaires sont classés par ordre de liquidité décroissante des actifs monétaires qui les composent :

– M1 : il comptabilise la monnaie au sens strict, c’est-à-dire l’ensemble des moyens de paiement (pièces, billets et dépôts à vue assortis de moyens de paiement tels que les chèques ou les cartes bancaires) ;

– M2 : outre M1, il inclut les dépôts sur les comptes sur livret ;

– M3 : outre M2, il comprend les titres de créance négociables sur le marché monétaire.

3.3 Quelle influence la monnaie exerce-t-elle sur l’activité économique ?

A. L’influence de la quantité de monnaie en circulation

On peut considérer que l’augmentation de la quantité de monnaie en circulation, c’est-à-dire la hausse du volume de monnaie détenue par les agents économiques (grâce aux crédits obtenus auprès des banques), va provoquer une hausse de la demande de biens aux entreprises. Si celles-ci n’ont pas augmenté leur offre, il en résulte une hausse des prix (ou inflation) par simple application de la loi de l’offre et de la demande : lorsque la demande augmente et que l’offre est inchangée, les prix augmentent.

Mais on peut aussi envisager la hausse de la quantité de monnaie en possession des agents économiques comme le résultat d’une demande de crédit de la part des producteurs auprès des banques. C’est justement parce que les producteurs anticipent une hausse de la consommation des ménages qu’ils décident d’investir pour produire plus. Ils utilisent ainsi une plus grande quantité de facteurs de production (travail et capital), distribuent plus de revenus et contribuent de ce fait à la montée de la consommation des ménages. Dans cette hypothèse, la hausse de la quantité de monnaie en circulation n’est pas inflationniste. Elle peut même permettre de relancer l’activité des agents économiques.

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