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Cours management BTS 1 M.U.C

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Par   •  4 Décembre 2019  •  Cours  •  5 117 Mots (21 Pages)  •  594 Vues

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Cours de Management Des Entreprises.

Chapitre I) La logique entrepreneuriale.

  1. L’entrepreneur.

Au 19e siècle, l’entrepreneur était en même temps propriétaire et gestionnaire. Un entrepreneur au sens de J.Schumpeter est un individu qui prend des risques, saisit les opportunités de marché, investit son propre capital et est un innovateur.

Son rôle et sa fonction permettent le progrès économique et la croissance.

L’entrepreneur peut également introduire de nouveaux procédés de fabrication et d’organisation et donc de nouveaux besoins.

Selon Schumpeter, l’entrepreneur est au cœur de la logique du processus de destruction créatrice (on ne détruit pas le produit, il nait à cote de l’ancien, comme le baladeur à l’Ipod à la musique sur le tel).

  1. La démarche entrepreneuriale dans le cadre de la création ou d’une reprise d’entreprise.

  1. L’innovation

Pour Shumpeter on distingue 5 formes d’innovation :

  • Innovation de produit : ordinateur
  • Innovation de procédés : vente sur internet
  • Innovation de débouchés : nouvelles technologies d’informations
  • Innovation de matières premières : bouteille en plastique
  • Innovation de mode de production : nouvelle méthode de commercialisation (internet)

  1. Les formes et les modalités de l’entrepreneuriat.

  • La création pure : C’est la création d’une unité économique qui était inexistante et autonome juridiquement.
  • Création par essaimage : Dans le cadre de cette technique, l’entreprise favorise la création d’une entreprise nouvelle par certains de ses salariés qui vont devenir des partenaires commerciaux mais qui ne sont plus liés par un contrat de travail. L’essaimage concerne le plus souvent des activités complémentaires, le soutien apporté limite les risques de l’entrepreneur.
  • Création par franchise : La franchise est un contrat entre un franchiseur et un franchisé, le franchisé exploite un concept déjà existant qui a été mis en place par le franchiseur. L’utilisation de ce concept entraine une redevance appelée royalties.
  1. Les étapes du processus entrepreneurial.
  • Développer une idée 🡪 l’idée résulte de l’expérience personnelle et professionnelle d’un savoir faire particulier ou encore de la capacité à savoir saisir de nouvelles opportunités.
  • Faire une étude de marché 🡪 étudier la demande et l’offre d’un marché aussi bien que ses concurrents. Il s’agit de réaliser des études quantitatives et qualitatives pour connaître une cible potentiel (ses attentes et ses besoins ainsi que son comportement) ; les offres de leur concurrents (leur stratégie et leur part de marché).
  1. Evaluer les besoins et les ressources

La création d’entreprise nécessite d’évaluer les besoins liés à la création, à l’investissement, l’exploitation et au développement de l’entreprise.

Il est ensuite nécessaire de recenser les ressources disponibles au nécessaire du stock.

  1. Elaborer un business plan

Le business plan est un document qui recense des objectifs, des besoins, des ressources, les délais et les prévisions en termes de chiffres d’affaires.

En termes de résultat d’exploitation et de rentabilité prévisionnel.

  1. Choisir un statut juridique.

Il découle des objectifs et des stratégies poursuivis par l’entrepreneur en termes de risques, de gestion et d’indépendance.

L’intrapreneuriat : cellules créées à l’intérieur de l’entreprise destinés à innover.

Chapitre II) La logique managériale.

  1. Le rôle et les qualités du manager

Management 🡪 Art de diriger une équipe. Il désigne des fonctions riches et diversifiés englobant l’organisation, le pilotage, la gestion, l’évaluation et le contrôle.

Manager= fonde sa légitimité sur sa polyvalence, son expertise et sa connaissance des dossiers.

Cette légitimité est nécessaire pour asseoir son leadership et avoir la confiance et la coopération de ses collaborateurs.

Le manager est souvent recruté pour son expertise technologique, ses qualités d’organisateur et de gestionnaire.

L’activité de manager demande de la polyvalence ainsi que des capacités d’adaptation.

On peut placer le rôle du manager en différentes fonctions :

  • Gestion, répartition, optimisation des ressources nécessaires au déploiement opérationnel de la stratégie.
  • Recrutement, formation, animation, motivation, répartition et coordination des taches et des équipes.
  • Fixation des objectifs, pilotage opérationnel des activités passant de la détermination des indicateurs de performance au contrôle des résultats.

  1. Manager et entrepreneur : une complémentarité nécessaire.

Souvent cadre et non propriétaire, les managers souffrent aujourd’hui d’une banalisation de leur statut et l’écart croissant de leur rémunération avec celles des dirigeants.

Le manager entrepreneur serait une solution à cette crise.

Les managers doivent prendre des initiatives et devenir de véritables entrepreneurs et ainsi remplir un double rôle.

= Celui du gestionnaire mais aussi du manager réactif/innovant qui propose des solutions audacieuses pour conquérir de nouveaux marchés ou pour résoudre toute sorte de problèmes.

Chapitre III : les finalités d’une entreprise.

La finalité d’une entreprise :

  • Economique (C.A, marge…)
  • Financière (dividendes…)                        5 finalités 🡪 raison d’être d’une Entr.
  • Sociale (bien-être du salarié…)
  • Sociétale (actions de mécénat…)
  • Environnementale (D.D, rejet de CO2, baisse conso énergétique…)

Selon P.Drucker, la maximisation du profit n’est pas une fin en soi. C’est la satisfaction du client qui est la finalité 1e d’une entreprise.

Le but d’une entreprise n’est pas seulement de faire du profit. Elle peut poursuivre d’autres finalités qui sont concrétisées par des objectifs à atteindre.

Les objectifs à court terme et moyen terme relèvent du management opérationnel, ceux à long terme relèvent du management stratégique.

  1. La finalité

  1. Les différentes approches de la finalité

La finalité de l’entreprise c’est la raison d’être de celle-ci, selon Drucker (voir plus haut).

Il y a 5 types de finalités (voir plus haut).

Economie= pérennité de l’entreprise, création de richesses…

Financière= création de valeur pour les actionnaires

Pour les autres voir plus haut.

  1. Les facteurs déterminants de la finalité.

La finalité est fonction de facteurs objectifs et subjectifs.

Les facteurs objectifs sont quantifiables et constituent une contrainte que les dirigeants  ne peuvent éviter.

Facteurs objectifs : ressources de l’entreprise (trésorerie, résultat net…), histoire de l’entreprise (traditions, culture…), état de l’environnement (crise ou croissance…)

Facteurs subjectifs= facteurs humains qui sont difficilement quantifiables.

Personnalité du dirigeant, capacité d’adaptation du personnel, pression, éthique de l’entreprise/ valeurs morales, la culture de l’entreprise (groupes d’appartenances comme Google, Apple, où les gens vivent dedans etc.)

  1. Le développement de la responsabilité sociale (RSE= responsabilité sociale/sociétale de l’entreprise)

La RSE c’est l’intégration volontaire des préoccupations sociales et environnementales de l’entreprise.

Les entreprises adoptent ou pas la RSE par rapport au bilan social= résume le nb d’Hommes et de Facteurs, nb de personnes handicapés, âge, sexe, primes, arrêts maladies… 🡪 OBLIGATOIRE A PARTIR DE 300 SALARIES

La RSE est un levier de performance.

L’entreprise du 21 siècle, se doit être responsable sous peine de subir un handicap concurrentielle, cette prise en compte par l’entreprise de sa responsabilité vis-à-vis de la société peut se traduire par qq grands principes.

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