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Dossier Baudelaire

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de Lucifer.

Afin de parvenir aux corniches du Purgatoire, Virgile du s’accrocher aux poils de Lucifer, pris dans la glace, pour s’en éloigner alors que Dante était accroché à lui.

Sur les corniches du Purgatoire, situées aux antipodes des Enfers se trouvent les âmes des damnés qui purgent leurs fautes.

S’élevant enfin au paradis, guidé par Béatrice (symbole de la science divine) la femme qu’il aime, Dante franchit les ciels successifs, où les bienheureux sont rangés selon leur mérite, ils sont situés dans la Rose Céleste où ils contemplent Dieu.

Son voyage se termine ici, après qu’il eut sa propre vision de Dieu.

HISTOIRE DES ARTS :

2) Comment Delacroix représente-t-il la beauté sombre et tourmentée des enfers ? Vous serez sensible, comme Baudelaire, à «l’explosion des couleurs» et à la représentation des corps.

Dante et Virgile se tiennent sur une barque pour traverser le Styx afin d’aller vers l’infernale Cité. Les damnés s’agrippent du mieux qu’ils peuvent à celle-ci, la tension, le désarroi et le désespoir sont les principaux thèmes de cette œuvre. Les couleurs sont sombres, la luminosité amoindrie, les visages crispés… l’œuvre est une véritable révolution romantique. Elle parle au spectateur, lui communique des sentiments le transportant sur cette barque aux côtés de ces poètes unis dans la tourmente de l’enfer. La beauté sombre et tourmentée des enfers est surtout par Delacroix et son utilisation d’une panoplie de couleurs: le rouge du bonnet de Dante, le vert pâle de son habit, le bleu du vêtement de Phlégias, le brun foncé de l’ample toge de Virgile. A l’arrière-plan, nous distinguons la ville rougeoyante de Dité, vers où le nocher mène Dante et son compagnon. Nous n’apercevons que les contours de la ville infernale, estompés par la fumée des incendies. "L’obscure clarté » du romantisme noir qualifie ce tableau.

3) Lisez «Les Phares». Comment Baudelaire évoque-t-il Delacroix ? Dans les trois dernières strophes, en quoi la « dignité » de l’artiste consiste-t-elle ?

Dans « Les Phares » de Baudelaire, les huit premiers quatrains sont construit de la même façon, à l’exception du cinquième où le nom de l’artiste, Puget, est rejeté au commencement du quatrième vers. « Delacroix » est le premier mot de huitième quatrain, suivit d’une apposition qui est en fait une rapide description du tableau du peintre. Il est facile de comprendre pourquoi Delacroix apparait à la fin : il était le contemporain et l’objet du plus grand enthousiasme artistique de Baudelaire. Ce dernier a lui-même commenté ce quatrain dans le chapitre consacré à Delacroix de son essai sur l’Exposition universelle : « « lac de sang » : le rouge, « mauvais anges » : surnaturalisme, « un bois toujours vert » : le vers complémentaire du rouge, « un ciel chagrin » : les fonds tumultueux et orageux de ses tableaux, « les fanfares de Weber » : idées de musiques romantiques que réveillent les harmonies de sa couleur. »

Les trois dernières strophes récapitulent, de façon aléatoire, le sens et le mouvement de l’ensemble. Dans ces dernières, Baudelaire justifie implicitement son choix et sa manière de penser quant à la peinture et, d’une manière générale, à l’art. Il évoque le « divin opium » : l’art serait-il trompeur ? En réalité l’art humain n’est qu’un pâle reflet de la perfection de penser.

4) Quelle représentation des enfers le poète nous donne-t-il dans le poème « Don Juan aux enfers » ?

Dans le poème « Don Juan aux enfers », Baudelaire fait en fait la description d’un tableau de Delacroix : « Le Naufrage de Don Juan ».

5) Lisez le poème « Au Lecteur » faisant office de préface. Comment le titre du recueil s’éclaire-t-il ?

Dans la préface du recueil Les fleurs du mal, « Au Lecteur », une illustration du titre de l’œuvre nous est donnée. Il s’agit de parler du Mal. La thématique du recueil nous est donnée. Le mal fait référence à quatre types de mal :

- mal social (être déchu)

- mal moral (goût pour le crime et le sadisme)

- mal physique

- mal métaphysique (âme angoissé car il ne croit pas en Dieu)

Pour donner une valeur poétique au titre, nous retrouvons l’oxymore : Fleurs/mal

II. L’œuvre et son contexte.

RECHERCHE :

6) Qu’est-ce qu’un dandy ?

Un dandy est un homme se voulant élégant et raffiné, se réclamant du dandysme, courant de mode et de société venant de l'Angleterre de la fin du XVIIIème siècle, mais aussi d'une affectation de l'esprit et de l'impertinence. Cultivant l'élégance, la finesse et l'originalité, le style « dandy » s'attache principalement au langage et à la tenue vestimentaire. La définition d'un dandy pourrait être « homme à l'allure précieuse, originale et recherchée, et au langage choisi ». Mais le dandysme n'est pas une esthétique fixée : il peut être protéiforme.

Le dandysme constitue aussi une métaphysique, un rapport particulier à la question de l'être et du paraître, ainsi qu'à la modernité. De nombreux auteurs, la plupart du temps eux-mêmes des dandys, se sont interrogés sur son sens. Ainsi, dans un contexte de décadence, Baudelaire identifie le dandysme comme le « dernier acte d'héroïsme » possible, recherche de distinction et de noblesse, d'un exploit de l'apparence : « Le Dandy doit aspirer à être sublime sans interruption, il doit vivre et dormir devant un miroir », Baudelaire, Mon cœur mis à nu. Identifié, souvent à tort, comme une simple frivolité, le dandysme, au contraire, se pense par ses pratiquants, surtout au XIXème siècle, comme une ascèse et une discipline extrêmement rigide et exigeante. Ainsi, toujours selon Baudelaire : « Le mot dandy implique une quintessence de caractère et une intelligence subtile de tout le mécanisme moral de ce monde. »

HISTOIRE DES ARTS :

7) Comment le photographe NADAR capte-t-il l’élégance dandy de Baudelaire ?

Sur la photographie précédente, Nadar utilise un procédé qu'il affectionne particulièrement pour photographier Baudelaire, auquel il vouait la plus grande admiration. Le plan est, en effet, relativement rapproché, la mise en page simple et la pose naturelle contrairement aux pratiques courantes des autres ateliers de l'époque, où l'artifice et les accessoires étaient de mise.

Nadar a uniquement recours à la lumière pour mettre en valeur le caractère de son ami. Une lumière qui lui confère une présence surprenante, une grande expressivité, et qui permet d'insister sur l'élégance de ce dandy invétéré qu'était Baudelaire (élégance que Nadar a également soulignée dans son livre Baudelaire intime.

Quant à l'aspect flou du contour, il se retrouve dans un autre portrait de Baudelaire par Nadar, Baudelaire au fauteuil. Il exprime probablement les rêveries dans lesquelles le poète semble s'être enfermé, mais il correspond aussi à la conception baudelairienne du portrait photographique : « Un portrait exact mais ayant le flou d'un dessin. »

8) Dans le poème « Le Cygne », comment Baudelaire évoque-t-il le Paris moderne, reconstruit par le préfet Haussmann ?

Le poème Le Cygne de Charles Baudelaire est situé dans la section « Tableaux parisiens » de Les Fleurs du Mal. A l'époque à laquelle est écrit ce poème, Paris est transformé par le baron Haussmann. Baudelaire évoque le Paris moderne par plusieurs allégories, notamment celle du cygne fait appel à son imagination et à des souvenirs, des références littéraires.

III. Les sources de l’œuvre : lecteur et traducteur d’Edgar Poe.

HISTOIRE DES ARTS :

9) Quelle image le peintre donne-t-il de Baudelaire ?

10) Quel rôle les sensations jouent-elles pour Baudelaire ? Pourquoi la transformation de ce ressenti en création poétique reste-t-elle mystérieuse ?

11) « Les sons ont une couleur, les couleurs ont une musique », dit Baudelaire dans Les Paradis artificiels. En quoi cette citation et le texte 1 illustrent-ils cette théorie des correspondances ?

RECHERCHE :

12) Lisez la dédicace des Fleurs du Mal. Précisez qui est Théophile Gautier et ce qu’est le Parnasse. Quelle image de la poésie ce texte offre-t-il ?

Gautier a rencontré Baudelaire à l’hôtel Pimodan, à l’occasion de l’une des « fantasias » données par le peintre Boissard de Boisdenier. En revanche, la date est incertaine : Gautier parle de 1849, quand ses contemporains avancent plutôt la date de 1845. Quoi qu’il en soit, c’est vers 1850 que les deux poètes se lient d’amitié.

Baudelaire éprouve une vive admiration pour Gautier, comme suffit à le prouver la dédicace des Fleurs

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