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FRA3006 - TN3 Le végétarisme

Dissertation : FRA3006 - TN3 Le végétarisme. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  25 Août 2020  •  Dissertation  •  2 656 Mots (11 Pages)  •  1 615 Vues

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Tables des matières

Tables des matières ii

Liste des figures iii

Introduction 1

1. Mouvement social 2

1.1 Mode de vie 2

1.2 Faits et statistiques 3

1.3 Différence avec le végétarisme 4

1.4 Le droit animal 4

2. Philosophie végane 5

2.1 Éthique animale 5

2.2 Antispécisme 7

2.3 Justice et compassion 7

3. Effets du véganisme 9

3.1 Bienfaits et méfaits 9

3.2 Bénéfices environnementaux et économiques 9

3.3 Surpopulation 10

Conclusion 11

Bibliographie 12

Liste des figures

Figure 1 : Répartition des principaux coupables de l'extinction des espèces animales 3

Figure 2 : Une espérance de vie non-naturelle 6

Introduction

L’alimentation est la première préoccupation pour l’être humain. En effet, il doit se nourrir minimalement trois fois par jour, puisqu’il s’agit d’un besoin vital pour survivre. Pour des raisons personnelles, les individus choisissent soit d’être herbivores ou carnivores. Certains adoptent des régimes alimentaires comme le végétarisme, végétalisme, le véganisme et bien d’autres. Le véganisme n’est pas un régime alimentaire, mais plutôt un mode de vie. Bien qu’il soit de plus en plus populaire aujourd’hui, le véganisme est apparu il y a très longtemps. C’est pendant la Préhistoire que des philosophes se sont penchés sur la maltraitance infligée aux animaux. Ils considéraient ceux-ci comme étant des agents moraux qui méritent le respect moral . En 2018, le véganisme était pratiqué par 0,85 million de personnes au Canada . Ce mode de vie est souvent adopté par des personnes qui ressentent de la compassion pour le bien-être des animaux ou de leur santé.

1. Mouvement social

1.1 Mode de vie

Le véganisme se définit comme étant le refus de toute exploitation animale . Le véganisme va au-delà de l’alimentation, c’est un mode de vie basé sur la préoccupation du bien-être des animaux. Les personnes véganes éliminent toutes traces animales dans leur alimentation et dans leur consommation de produits d’origine animale comme les vêtements, les médicaments et les divertissements .

En matière d'alimentation, la viande, le poisson, le poulet, les produits laitiers, les œufs, le miel et les bouillons à base de viande sont retirés de leur nutrition . Les personnes véganes consomment principalement des légumes, des légumineuses, des fruits secs, des graines et des céréales. Grâce à la popularité de cette alimentation, de nos jours, plusieurs restaurants offrent un menu végane.

D’ailleurs, tous les vêtements provenant des animaux comme le cuir, la soie, la laine et la fourrure ne sont pas consommés par les véganes. Comme les animaux sont abattus pour être transformés en différents types de tissus, cela ne représente pas leurs valeurs. Les véganes portent une attention très particulière aux produits de cosmétique ainsi qu’aux produits de nettoyage qui contiennent des ingrédients d’origine animale ou qui sont testés sur les animaux .

Ce n’est pas tout, les personnes véganes n’encouragent pas les cirques, les zoos ou bien les aquariums puisque des animaux sont maltraités afin d’offrir un spectacle aux visiteurs. Les animaux ont droit à la liberté tout comme l’être humain. Ce mode de vie craint du bien-être des animaux domestiques puisqu’ils ne sont pas considérés comme étant libres et à l’abri de l’exploitation animale. Les véganes encouragent plutôt les sanctuaires où se trouvent les animaux sauvés de l’exploitation animale.

1.2 Faits et statistiques

Selon les statistiques, au moins 67 milliards d’animaux terrestres et 1 000 milliards d’animaux marins dans le monde sont tués chaque année pour la consommation humaine . D’après les recherches, ces chiffres doubleront en 2050, c’est-à-dire 2 134 milliards d’animaux seront abattus pour être transformés en viande. Seulement au Québec, on compte 203 millions d’animaux tués chaque année incluant les volailles, les porcs et les bovins .

Figure 1 : Répartition des principaux coupables de l'extinction des espèces animales

Source : Agence France-Presse, « Un million d’espèces animales et végétales menacées d’extinction, selon l’ONU », [En ligne], https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1168095/terre-planete-million-especes-menacees-extinction-onu-rapport-biodiversite, (Page consultée le 25 novembre 2019).

Les données ci-haut démontrent que les cinq facteurs responsables de l’extinction des espèces animales sont tous coupables au même niveau. Ces cinq facteurs sont tous causés par les activités de l’homme qui engendrent des conséquences pour un million d’espèces animales.

D’après l’article rédigé par Catherine Dubé dans L’actualité, ce nouveau mode de vie prend de l’expansion partout en Occident : « À Montréal, la plus récente édition du Festival végane, en octobre dernier, a accueilli 18 600 visiteurs, soit presque quatre fois plus que la première mouture, il y a cinq ans. » Au Québec, 2,5 % de la population est végane. La hausse du nombre de véganes entraîne une hausse de restaurants offrant des menus véganes. D’ailleurs, plusieurs livres de recettes sans viande sont disponibles chez les commerçants.

1.3 Différence avec le végétarisme

Le végétarisme est un régime alimentaire excluant les aliments provenant d’origine animale par exemple la viande, le lait, les œufs et le fromage. Les gens choisissent d’être végétariens pour des raisons éthiques, environnementales ou de santé. Selon les statistiques, il y a un plus grand nombre de végétariens que de véganes. La grande différence avec le véganisme est que les végétariens se concentrent seulement sur l’alimentation. En d’autres mots, ceux-ci ne se limitent pas aux activités où il y a la présence d’animaux comme les zoos. En plus, les végétariens ne se privent pas d’acheter des vêtements ou des produits de cosmétique faits avec la chair animale ou testés sur les animaux.

Être végétarien apporte plusieurs avantages comme la diminution des risques de maladies cardio-vasculaires et le bon apport en fibres . Selon la diététicienne-nutritionniste, Léa Zubiria, le régime végétarien permet d’avoir une alimentation saine et équilibrée. D’ailleurs, plusieurs aliments accessibles remplacent les protéines animales comme les légumineuses et les produits laitiers .

1.4 Le droit animal

Comme l’être humain, l’animal a le droit de survivre sans subir de la maltraitance. Il existe plusieurs raisons de ne plus consommer de viande. La principale raison pour les véganes est pour le bien-être des animaux . L’éthique, l’écologie, l’alimentation mondiale et la santé sont d’autres raisons pour lesquelles les personnes véganes ne consomment pas d’aliments provenant d’origine animale.

Selon la Déclaration universelle des droits de l’animal, tout animal possède des droits qui doivent être respectés .

« Considérant que la coexistence des espèces dans le monde implique la reconnaissance par l’espèce humaine du droit à l’existence des autres espèces animales, considérant que le respect des animaux par l’homme est inséparable du respect des hommes entre eux. »

L’animal a autant droit au respect que l’humain. Pourquoi l’individu ne respecte alors pas les animaux ? L’être humain abat cruellement les bêtes pour leur consommation personnelle. Tel que stipule l’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’animal, s’il doit avoir la mise à mort d’un animal, celui-ci ne doit évidemment pas souffrir . Martin Gibert, chercheur en éthique de l’intelligence artificielle et co-rédacteur en chef de l’amorce a écrit dans son live Voir son steak comme un animal mort : « s’il est possible de vivre sans infliger de souffrances non nécessaires aux animaux, alors nous devrions le faire » .

2. Philosophie végane

2.1 Éthique animale

L’éthique animale est présente lorsqu’on parle de souffrance animale . Plusieurs affirment que les animaux ne ressentent pas la souffrance dont l’humain lui inflige. Au contraire, tout comme l’être humain, les animaux ont un intérêt à vivre et à ne pas souffrir . Dès le développement de l’embryon, les autres espèces ont plusieurs similarités avec l’être humain. Alors pourquoi les animaux sont-ils traités différemment ? Ils devraient être traités au même niveau de l’humain

Un nord-américain

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