DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

La Belle Époque

Commentaires Composés : La Belle Époque. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 10

e guerre mondiale, le 9 mai 1918, Ostende fut le théâtre d'une opération britannique : la Royal Navy coula le croiseur HMS Vindictive dans le chenal afin d'entraver la circulation des sous-marins allemands basés à Bruges.

Style Belle Époque oblige, à De Haan, pas (ou peu) de constructions en hauteur. Avec ses toits rouges, ses petits balcons, ses tourelles et ses façades à colombages, l'architecture typiquement anglo-normande confère à cette station balnéaire un cachet particulier. À voir : la Concession et la petite station de tram classée.

De Haan était un hameau près de la mer, situé sur le territoire des deux villages les plus anciens des polders : Klemskerke (1003) et Vlissegem (988). Ce hameau restait protégé de la mer grâce aux larges dunes environnantes. C'est par ces mêmes dunes que Vlissingen et Klemperer n'ont jamais connu d'inondations durant l'histoire. Les premiers écrits décrivent De Haan comme un groupe de huttes érigées dans les dunes ou dans la bruyère de Klemskerke ou Vlisseghem.

MAURICE MAETERLINCK

Maeterlinck, qui reçut en 1911 le prix Nobel de littérature, s'installa à l'Hôtel du Coq début août 1889.

STEFAN ZWEIG

Stefan Zweig a logé à De Haan juste avant la première guerre mondiale.

Die Welt von Gestern est considéré comme le chef–d’œuvre de Stefan Zweig. Il y raconte entre autre son voyage en Belgique, juste avant la guerre, pour sa visite annuelle à Emile Verhaeren. Avant de passer chez Verhaeren, il décide de prendre quelques semaines de vacances à la mer durant le mois de juillet et son choix s'oriente vers De Haan. De cet été 1914 il écrit : « A Le Coq, cette petite station balnéaire près d’Ostende, où j’allais passer deux semaines de vacances avant d’être l’hôte de Verhaeren, il régnait cette même insouciance. Les vacanciers étaient couchés sous leurs parasols colorés à la plage ou ils se baignaient en mer, les enfants jouaient avec leurs cerfs–volants, devant les maisons de café des jeunes gens dansaient sur la digue. Toutes les nationalités vivaient paisiblement les uns à côté des autres... »

En apprenant la déclaration de guerre de l’Autriche à la Serbie le 28 juillet 1914, Stefan Zweig quitta la Belgique par le dernier train partant d’Ostende à destination de l'Allemagne.

UN SÉJOUR AGRÉABLE À LA MER

Le succès du tourisme côtier et la construction de la ligne de tramway, inaugurée le 8 août 1886, ont apporté des changements considérables. Les passagers du tram racontaient que descendre à De Haan valait plus que la peine. L’architecte Eduard Colinet était du même avis et voulait créer son rêve à De Haan: combiner les avantages d’un séjour à la mer au charme de la campagne. Et c’est se rêve que monsieur Imschoot, le président de l’union commerciale, maritime et industrielle d’Ostende, a mentionné dans son discours le 22 juillet 1888,lors de l’inauguration officielle de la station balnéaire et du premier hôtel,. Le 29 juillet1889, un décret royal confirma le contrat entre l’état belge et les messieurs Colinet et Passenbronder pour la location de 50 ha de dunes à Vlissegem et Klemskerke. Colinet décéda en 1890 et il y eu des disputes entre ses héritiers et son partenaire. Madame Colinet a finalement reçu tous les droits et en 1895 la concession fut vendue à Leon Herreboudt de Bruxelles. Celui-ci a immédiatement vendu à Delphin Depuydt, notaire et bourgmestre de Gistel. Ils ont fondé la première Société anonyme du Coq sur Mer. Par deux fois cette première concession fut agrandie: en 1904 avec 3ha40a et en 1912 avec 15 ha. Une nouvelle société fut érigée en 1911 après la liquidation de la première.

Malgré les changements dans la gérance de la concession, toutes les personnes responsables n’avaient qu’un but : la création d’un parc pour villas avec une grande considération pour la verdure et le maintien des dunes. Chaque constructeur se voyait obligé à planter des arbres, d’aménager des parterres de fleurs et des pelouses. Aucune construction ne pouvait dépasser un sixième du terrain. C’est ainsi que De Haan a pu conserver son caractère d’oasis de verdure. L’architecte le plus influant a sans aucun doute é J. Stübben. Cet architecte urbaniste a travaillé à Berlin, Aix-la-Chapelle, Cologne, Alto, Basel, Bilbao et Poznanie. Il était l’adviseur personnel du roi Léopold II. D’après Stübben une station balnéaire ne devait pas tolérer des buildings (encore maintenant on trouve peu de construction en hauteur) et il devait y avoir le plus de bois possible pour se protéger du vent. Pour sauvegarder la tranquillité, les chemins devaient serpenter. Il avait une passion pour les constructions en style anglo-normand. Sous l’impulsion de Léopold II la route royale fut construite et De Haan compta le premier terrain de golf de notre pays. C’est ainsi que vers la fin du 19ième siècle, ce petit village près de la mer était devenu un lieu très attractif pour les touristes. Surtout les Français et les Anglais appréciaient De Haan. En 1899, on a même construit un casino, mais déjà en 1929 il fut démoli. Les deux kiosques qui formaient l’entrée en sont le seul souvenir. Aux environs de 1899, monsieur Simson entama la construction du "Grand Hôtel du Coq", un hôtel reconnu comme un des plus luxueux de cette période. En 1949, cet hôtel changea de nom et de destination. "L’Espérance" accueillait depuis lors des jeunes venant de Wallonie. Maintenant nous y retrouvons la mairie.

La Concession - Le quartier résidentiel Belle Époque

Ce quartier de villas anglo-normandes a été bâti sur un grand lopin de dune - cinquante hectares de dunes - octroyé en 1889 par un bail emphytéotique (90 ans !) à des particuliers pour y construire un quartier Belle Époque romantique. De Haan doit son style architectural à colombages à l'ingénieur et urbaniste allemand Joeph Stübben. La Concession est agrandie en 1904, puis une nouvelle fois en 1912.

Une envie de retourner dans le passé ? La promenade dans la “Concession”, le quartier résidentiel et patrimoine architectural de De Haan, permet de plonger dans l'histoire. Presque tous les bâtiments datent de la "belle époque". Le roi Léopold II s'est personnellement occupé de la création du site balnéaire De Haan.

Chaque villa à sa propre histoire: le premier hôtel de luxe avec de l'eau chaude courante, la maison où Albert Einsteins s'est réfugié avant la deuxième guerre mondiale. Parmi ces villas on rencontre de véritables perles architecturales.

• LE ROI LÉOPOLD II ET LA FAMILLE ROYALE

William Kidner, un architecte londonien, a dessiné le plan urbain de De Haan à la demande du roi Léopold II.

Ceci déclare l'intérêt que le roi portait à l'élaboration de ce nouveau parc de villas dans les dunes. Le roi visitait De Haan de temps à autre. Nous savons par exemple que le roi est venu le 10 juillet 1890 pour faire une promenade à De Haan ou il s'intéressa particulièrement aux plantations et aux nouvelles villas. En 1901, Léopold II a logé dans l'Hôtel des Familles (actuellement la «Dunepanne») et en ce temps il y avait la rumeur qu'il avait l'intention de construire un chalet à De Haan. Le premier juillet 1903 il est venu pour l'inauguration du premier cours de golf de Belgique. L'architecte Albert Mitchell avait dessiné sur le terrain la maison du club, l'arrêt du tram et aussi une villa royale, le tout en style «cottage». La villa royale n'a jamais été construit.

Le roi Albert II, en ce temps encore le prince héritier, et son épouse Elisabeth sont restés un mois durant l'été de 1902. Plus tard la reine Elisabeth a visité trois fois le «zeepreventorium», entre autre en 1940, quand beaucoup de soldats blessés y étaient logés.

Le Centre de la Belle Époque vous fera découvrir l'étonnante histoire de Blankenberge de 1870 à 1914, ainsi que tout ce qui en témoigne encore à ce jour. Le Centre de la Belle Époque occupe trois villas balnéaires qui ont été superbement restaurées et qui se trouvent en plein centre de Blankenberge.

L'exposition

Glissez-vous dans la peau du beau monde qui fréquentait Blankenberge au temps de la Belle Époque. Mettez tous vos sens à l'affût. Découvrez les orchestres et les bals, les servantes et les serviteurs, les hôtels somptueux et les luxueuses villas balnéaires. Les robes de bal froufroutantes, les voitures avec leurs chauffeurs en livrée... Revivez toute cette époque en visitant une exposition multimédia pour jeunes et moins jeunes, seul, en famille ou en groupe. Guide sur demande.

Le centre de connaissances

Outre l'exposition, venez également découvrir le centre de connaissances sur l'architecture balnéaire, qui rassemble et conserve toutes les informations sur les bâtiments de la Belle Époque du littoral belge. Le centre de connaissances donne aussi des conseils techniques aux actuels propriétaires d'immeubles de la Belle Époque concernant leur restauration, leur rénovation,

...

Télécharger au format  txt (14.7 Kb)   pdf (130.9 Kb)   docx (11.9 Kb)  
Voir 9 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com