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Management des organisations

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Par   •  5 Avril 2017  •  Cours  •  7 591 Mots (31 Pages)  •  1 146 Vues

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MANAGEMENT DES ORGANISATIONS

Une organisation se définit comme

Une réponse structurée à l’action collective : moyen d’organiser une action collective

Un ensemble relativement contraignant pour les personnes : mise en place de règles au sein de l’organisation

Une construction collective dynamique : en fonction de leurs envies et leurs besoins, l’organisation peut évoluer

Un lieu d’accomplissement et d’épanouissement de soi (salaires, réalisation de projets…) mais aussi un lieu conflictuel au sein duquel s’exercent souvent la domination et le pouvoir

La microéconomie standard est

Remise en cause de certains postulats

Economie industrielle et plus précisément économie de l’entreprise.

En quoi l’économie standard a des limites ? Quelles sont-elles ? Comment l’économie de l’entreprise arrive-t-elle à les dépasser ?

Vision de l’entreprise selon la microéconomie néo-classique :

Contenu théorique : étudier les comportements des agents économiques ; les consommateurs et les producteurs ; dans un contexte idéal (CPP) fondés sur des hypothèses très différentes de la vie réelle.

Les limites de l’entreprise sont que :

l’entreprise est restreinte à une boîte noire parce qu’elle est limitée à une fonction de production. En réalité on ne sait pas comment elle passe de la MP au PF, on ne sait pas si elle consomme ses CI ou si elle les achète à une autre E.

elle représente une entité individuelle parce qu’elle est restreinte à un acteur unique. Mais dans la réalité l’E est le plus généralement constituée de plusieurs acteurs.

La rationalité parfaite est limitée, les agents n’ont pas accès à toute l’information existante par manque de moyens, de temps, d’argent et de capacités à rechercher toute l’information : elle est en réalité imparfaite.

Le vrai intérêt de la microéconomie est de comprendre le fonctionnement des marchés à travers les hypothèses simplificatrice elle ne s’intéresse pas au fonctionnement réel des entreprises. Tandis que l’économie d’entreprise supprime ces simplifications pour comprendre son fonctionnement réel.

Comment expliquer certains scandales financiers ? Comment expliquer certaines stratégies productives ? Comment expliquer les stratégies d’externalisation, de coopération ?

CHAPITRE 1 : APPROCHES ECONOMIQUE

I. Approches néo-institutionnelles : une prise en compte des coûts de la coordination

Les formes juridiques de l’entreprise :

L’entreprise privée :

Entreprise individuelle

Société 

Société de personnes : responsable collectivement

Société de capitaux : responsable à hauteur de l’apport

L’entreprise publique

L’entreprise coopérative

Poids économique des sociétés de capitaux :

Environ la moitié du nombre total d’entreprises privées

Rassemblent près de 80% des salariés d’entreprises privées

90% de la VA créée par les entreprises privées

D’où l’intérêt d’analyser le fonctionnement de ce type d’entreprises

Séparation entre les actionnaires (propriété) et la gestion courante (manager). C’est le manager qui décide des choix stratégiques de l’E. On peut craindre que le manager ait un avantage informationnel, il peut profiter de cet avantage pour atteindre son E qui n’est pas forcément le même que celui des actionnaires.

Le manager gère-t-il l’E dans l’intérêt premier des actionnaires ?

Théorie de l’agence :

Firmes capitalistes basées sur une séparation entre propriété et gestion courante, on se pose la question de l’efficacité de cette organisation « interne » mais aussi celle des objectifs des agents.

A. La théorie de l’agence

Etude de Berle et Means (1932) : « The Modern Corporation and Private Proprety »

Mise en évidence de la divergence d’intérêts entre les actionnaires et les managers. Pour eux, les managers dont la rémunération est totalement indépendante des résultats de l’E vont avoir accès privilégié à l’information. Le manager va être incité à privilégier son objectif propre plutôt que l’objectif des actionnaires qui eux cherchent à avoir un profit maximum.

Ces premiers constats vont donner naissance à la théorie managériale de l’entreprise.

1. Analyse managériale de la firme

Il existe deux grandes analyses managériales de la firme

Baumol (1959)

Objectif des managers : maximiser le CA des entreprises et non le profit. Le CA étant un indicateur de taille.

Un CA élevé apporte au manager du prestige par sa taille, du pouvoir avec une part de marché très importante et il y a une facilité de trouver des financements et des salariés.

Il y a tout de même une contrainte de profit minimum : sans profit la poursuite de l’activité de l’E serait mise en péril, la place du manager serait également mise en péril si l’E fait faillite ou si les actionnaires ne reçoivent pas un minimum de dividendes.

Williamson (1963)

Il réalise le même type d’analyse que Baumol en précisant davantage les motivations des managers et les moyens qu’ils emploient.

Hiérarchie des motivations :

1) Hauts revenus

2) Sécurité, stabilité : sa place dans l’E

3) Domination : prestige pouvoir

4) Acquérir des compétences professionnelles

Trois types de dépenses des motivations :

1) Personnel : plus il est à la tête d’un nombre élevé de salariés plus son prestige est important et son revenu pourrait donc augmenter (domination, hauts revenus)

2) Emoluments : renvoie aux rémunérations indirects : un bureau luxueux, appartement de fonction, chauffeur, facilités personnels grâce aux nouveaux contacts. Beaucoup moins visible par les actionnaires.

3) Investissements : discrétionnaires, qui peuvent avantager le manager : racheter une entreprise que le manager dirigeait auparavant, il se rend indispensable par ses connaissance de l’E. Ce qui peut justifier le maintien de son emploi. Ou créer des investissements qui n’ont rien à voir avec le secteur de l’entreprise pour avoir un pied dans d’autres marchés.

Pyramide sur les différences de dépenses du manager :

πMAX : c’est le profit maximum

πREEL : le jeu managérial : dépense d’émoluments.

πDECLARE : dépenses qui stabilisent la situation du manager

πMIN : sert à financer l’investissement normal et productif, ce qui reste sera les dividendes des actionnaires.

Dividendes

Dispersion de l’actionnariat

Importance du degré de dispersion de l’actionnariat : affecte les rapports de force entre actionnariat et managers. Pertinence des analyses précédentes si le capital de l’entreprise fortement dispersé.

Contrôle managérial : forte dispersion des parts de l’entreprise

Si chaque actionnaire possède une part faible de l'entreprise, il aura peu de poids au sein des votes et ne s'y rendra pas, donc le manager sera tout puissant. Si le capital de l'entreprise est partagé entre un grand nombre d'actionnaires, ils ne font pas forcément attention à la manière dont fonctionne l'entreprise

Contrôle actionnarial : forte concentration des parts de l’entreprise

Si les capitaux de l'entreprise sont fortement concentrés, l'actionnaire sera intéressé par le fonctionnement de l'entreprise et par le montant des dividendes : il sera incité à venir voter. Le manager sera beaucoup moins libre et il aura beaucoup plus de pression.

En fonction de la structure de l'entreprise le pouvoir du manager peut être plus ou moins important

1.

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