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Resumé De Mme Bovary

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arier à minuit, aux flambeaux". La noce, campagnarde, sera beaucoup moins féerique. Charles ne brille guère durant la noce, ne répondant que médiocrement aux calembours ou compliments que lui adressent les invités.

Mais le lendemain des noces Charles semble découvrir le bonheur près d'Emma. Il laisse éclater sa joie et se réjouit de trouver en elle une épouse parfaite. Emma commence par apporter des changements dans l'aménagement de la maison et Charles est tout à sa joie de la voir aussi bien conduire son ménage, dessiner, jouer du piano, ou recevoir avec élégance. Mais la jeune femme, elle, est distante. La réalité ne correspond pas à ce qui lui avait paru si beau dans les livres de son enfance. Elle avait tant rêvée de ce mari qui devait lui procurer une vie plus passionnante. Elle souhaitait tant oublier celle monotone, qu'elle avait passée avec son veuf de père, depuis sa sortie du couvent. Or ce mari, tant idéalisé, se révèle bien décevant.

Elevée au couvent, parmi des jeunes filles du monde, Emma y a reçu une parfaite éducation. Elle a lu Paul et Virginie, a rêvé en lisant des romans sentimentaux et historiques, ou des poèmes romantiques. Elle a admiré des gravures représentant de jeunes hommes serrant dans leurs bras des ladies anglaises à boucles blondes. Toute cette éducation a nourri son "tempérament sentimental" et ses songes romanesques.

Aux antipodes de l'homme rêvé, Charles déçoit Emma. Son manque de mystère et de raffinement désappointe la jeune femme. La vie humble et sans surprise qu'il lui offre lasse Emma. Heureusement, une invitation du Marquis d'Andervilliers à un bal au château de la Vaubyessard vient rompre la monotonie de son existence.

Emma, émerveillée, découvre le luxe et l'élégance du monde aristocratique. Ce monde enchanté auquel elle a tant rêvé lui fait oublier un instant ses origines paysannes. Hélas , le rêve est éphémère et le retour à Tostes, silencieux et triste. Dès le lendemain, il lui faut subir les conversations banales de Charles. " Son voyage à la Vaubyessard avait fait un trou dans sa vie, à la manière de ces grandes crevasses qu'un orage, en une seule nuit, creuse quelquefois dans les montagnes". Emma se réfugie dans "le souvenir de ce bal".

Emma rêve devant le " porte-cigares tout bordé de soie verte" que Charles a ramassé sur le chemin du retour. Elle imagine que cet objet appartient au "Vicomte". Emma rêve aussi de Paris et se met à lire Balzac, George Sand et Eugène Sue. Mais à Tostes, l'ennui s'accroît et la jeune femme est de plus en plus irritée par le manque d'ambition et le laisser-aller de son mari. Les saisons se succèdent. Elle vit pourtant dans l'espoir d'une nouvelle invitation, mais en vain. Un an et demi après le bal de la Vaubyessard, sa santé s'altère et Emma laisse tout aller dans son ménage . Charles, qui est resté quatre ans à Tostes, décide alors de déménager et de s'installer à Yonville . Emma est enceinte. Il espère que ce déménagement lui sera bénéfique.

Deuxième PartieLes époux Bovary arrivent à Yonville. A l'auberge du Lion d'Or. Madame veuve Lefrançois, la maîtresse de l'auberge, prépare le dîner. Il y a là , pour accueillir les Bovary, Monsieur Homais, le pharmacien, le percepteur Binet, et le curé Bournisien. Pendant que Homais et Charles Bovary devisent sur la médecine, Emma sympathise avec Léon Dupuis, clerc de notaire et habitué de l'auberge, qui dîne avec eux. Ils se découvrent des goûts communs. Puis les Bovary s'installent dans leur maison : " C'était la quatrième fois qu'elle ( Emma) couchait dans un endroit inconnu. La première avait été le jour de son entrée au couvent, la seconde celle de son arrivée à Tostes, la troisième à la Vaubyessard, la quatrième était celle-ci ; et chacune s'était trouvée faire dans sa vie comme l'inauguration d'une phase nouvelle." La jeune femme se prend à rêver à des jours meilleurs.

Homais, le pharmacien, se montre, avec les Bovary, le meilleur des voisins. Il essaye, en fait, de s'attirer la sympathie de Charles Bovary, au cas où ce dernier apprendrait qu'il exerce de façon illicite la médecine. Charles, lui, est maussade car la clientèle "n'arrive pas" . Heureusement cette déception professionnelle est compensée par la naissance de sa fille. Emma donne naissance à Berthe. La jeune femme eût préféré un fils. Après le baptême, la petite est mise en nourrice, chez Mme Rollet. Un jour, Léon accompagne Emma et sa fille chez la nourrice. Sur le chemin, Emma et Léon se donnent la main. Cette complicité ne passe pas inaperçue : " Dès le soir, cela fut connu dans Yonville, et madame Tuvache, la femme du maire, déclara devant sa servante que madame Bovary se compromettait" .

La vie, se poursuit, monotone. Emma guette chaque jour, de sa maison, le passage de Léon. Les Bovary sont invités régulièrement, le dimanche, avec Léon, chez Homais, le pharmacien : On y joue au trente et un, et aux dominos. Puis Homais et Bovary s'endorment. Léon et Emma feuillettent alors ensemble L'illustration et goûtent cette "solitude" :" Ils se parlaient à voix basse, et la conversation qu'ils avaient leur semblait plus douce, parce qu'elle n'était pas entendue". Les jeunes gens s'échangent des cadeaux. Léon fait la cour à Emma mais ne se déclare pas . En février, lors d'une promenade dominicale aux environs d'Yonville, en compagnie des Homais et de Léon, Emma prend conscience de la banalité de Charles face au charme du jeune homme. Elle réalise aussi que Léon est amoureux d'elle. Elle décide de ne pas céder à la tentation et s'efforce de rester une maîtresse de maison modèle et une mère irréprochable. Sa maîtrise apparente cache pourtant un douloureux conflit intérieur : amour pour Léon et volonté de rester vertueuse. C'est Charles qui sera le bouc émissaire de ce malheur : elle le méprisait, elle se met à le haïr.

Un soir d'avril, elle entend l'angélus. "Ce tintement répété" rappelle à Emma le souvenir du couvent. La religion peut l'aider , peut-être, à affronter cette crise qu'elle traverse : elle se rend à l'église afin de confier son trouble à Bournisien, le curé. Mais le dialogue entre l'homme d'église et la jeune femme n'est qu'une suite de malentendus. Pour lui, ces souffrances sont purement physiques. Cette incompréhension laisse Emma désemparée. De retour chez elle, Emma repousse sèchement sa fille Berthe, qui tombe et se blesse. Charles, qui rentre pour le dîner, soigne cette blessure sans gravité. La jeune mère , se reprochant son attitude, reste pour veiller sur sa fille endormie. Elle est effrayée de la laideur de son enfant.

Quant à Léon, il désespère de l'inaccessibilité d'Emma et se lasse de cet amour sans espoir. Il décide alors de partir à Paris terminer son droit . Il vient faire ses adieux à Emma. L'émotion est grande mais le jeune homme ne parvient pas à trouver les mots pour l'exprimer. Au cours de la soirée qui suit son départ, Homais évoque les réjouissances de la capitale; il annonce aussi que des Comices agricoles auront lieu cette année à Yonville.

Suite au départ de Léon, Madame Bovary sombre à nouveau dans la mélancolie : " le chagrin s'engouffrait dans son âme avec des hurlements doux, comme fait le vent d'hiver dans les châteaux abandonnés". La visite du sieur Lheureux, marchand de nouveautés, lui donne l'occasion de faire des dépenses déraisonnables. Emma se lance aussi dans des lectures ambitieuses : " Elle voulut apprendre l'italien : elle acheta des dictionnaires, une grammaire, une provision de papier blanc. Elle essaya des lectures sérieuses, de l'histoire et de la philosophie". Charles sombre dans l'inquiétude. Il fait appel à sa mère :"Alors il écrivit à sa mère pour la prier de venir, et ils eurent ensemble de longues conférences au sujet d'Emma". Mme Bovary mère ne trouve guère de solutions miracles. Il faut, selon elle, "empêcher Emma de lire des romans".

Un jour de marché, Rodolphe Boulanger, le nouveau châtelain de la Huchette, rend visite à Charles Bovary, avec un de ses fermiers à qui il faut faire une saignée. Durant l'intervention de l'officier de santé, il regarde Emma et la trouve très jolie. Aristocrate libertin, "de tempérament brutal et d'intelligence perspicace", il devine le fossé qui s'est creusé entre les deux époux, il décèle aussi les frustrations et les rêves inassouvis d'Emma. C'est décidé, lors des prochains comices agricoles, il fera tout pour la séduire.

Le jour des comices est arrivé, tout le village est en fête. Rodolphe profite de cette occasion pour faire sa cour à la jeune femme. Il va à sa rencontre, et parvient à fausser compagnie à M. Lheureux et au pharmacien. Rodolphe et Emma assistent tous les deux à l'examen des bêtes, à l'arrivée des notables. Du premier étage de la mairie, ils entendent, par bribes, les discours officiels, car Rodolphe met à profit la situation pour tenir à Emma des propos séducteurs. Emma se laisse prendre au jeu et n'émet qu'une faible résistance. Les discours sont suivis de la remise de médailles : une servante reçoit cette décoration en récompense de ses cinquante ans de labeur. La fête se termine par un feu d'artifice raté. M. Homais

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