Commentaire Zadig, De Voltaire

de détails comme "Des sillons légers et longs, imprimés sur des petites éminences de sable entre les trace de pattes" (l.19-20). A la fin de ce long discours, Zadig dit avoir compris que la chienne de la reine est un peu boiteuse, et finit par les mots "si je l'ose dire" (l.27). Par les paroles de son personnage, Voltaire veut nous montrer que pour faire une remarque à la royauté, même sans réelle importance comme le fait que la chienne soit boiteuse, Zadig est obligé de prendre des précautions oratoires afin de ne pas sembler insulter la reine. Le philosophe veut appuyer ici la sévérité des juges, capables de condamner de nouveau Zadig pour avoir dit de la chienne qu'elle était boiteuse.