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Georges De Feure

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e de la ville ainsi que son bombardement. Les armées de province essayèrent de dégager la capitale et de couper les lignes d'approvisionnement de l'armée allemande. La guerre franco-prussienne de 1870-1871 prit fin avec la capitulation de Paris, le 28 janvier 1871.

L’artiste français assistera aussi à l’évolution économique de l’époque. Il a l’occasion de

vivre lors de la Deuxième Révolution Industrielle qui s’étend de 1880 jusqu’à la première moitié du 20ème siècle. Cette révolution inspire de nombreux artistes, et une révolution artistique a parallèlement lieu. Les artistes rompent avec les formes traditionnelles de l’art, mais aussi avec mes sujets traités. On voit ainsi naître ce que l’on appelle l’avant-gardisme. Mais d’autres évolutions ont lieu. Le moteur à explosion et l’innovation technique de cette révolution, durant laquelle le pétrole et l’électricité deviennent les sources d’énergie dominantes. Les progrès des industries marqueront cette période, notamment par le développement de l’automobile mais aussi des transports aériens et navals. C’est durant la Deuxième Révolution Industrielle que l’ingénieur américain Taylor mit au point la méthode du travail à la chaine. On parle alors de Taylorisme. Cette méthode engendre une augmentation rapide de la productivité. Mais le monde industriel connaît par la suite deux crises : La Grande Dépression et la Crise de 1929. Parallèlement, les banques d’affaires se développent, car c’est dans la fin du 19ème siècle qu’à lieu l’apogée du développement de la banque.

En ce qui concerne la société, De Feure se retrouve plongé dans un grand bouleversement social. La Révolution Industrielle crée de nouvelles hiérarchies sociales. On assiste en particulier à la naissance de la classe ouvrière de masse, appelé prolétariat par Marx. Mais aussi au développement d’une bourgeoisie dont les valeurs deviennent vite les valeurs dominantes de la société.

Georges de Feure a fréquentés, au début de sa carrière, des milieux artistiques parisiens comme Montmartre. Ce quartier eût un impact déterminant sur l’œuvre de l’artiste, notamment par les contacts qu’il s’y est noué. Il s’est intégré au groupe artistique des Décadents, qui fait évoluer le décadentisme pour l’intégrer dans un mouvement plus large : le symbolisme.

C’est à partir de 1890 que Georges de Feure publia ses dessins et caricatures dans la revue Le Courrier français, un organe de presse typiquement montmartrois qui fut créé en 1884. Cette revue s’intéressait à la littérature, aux beaux-arts, au théâtre, à la médecine et à la finance. la participation rapide de Georges de Feure à la revue Le Courrier français, suite à son arrivée dans le quartier en 1889, permet de jauger son intégration rapide aux seins des cercles artistiques décadents. En effet, le Courrier français est reconnu pour ses publications de représentations féminines aux accents diaboliques de style typiquement décadent. La revue collabore donc intensément avec Feure entre les années 1890 et 1892 qui est ouvertement reconnu pour ses représentations diabolisant les femmes. Dès son arrivée dans la capitale française en 1889,

Georges de Feure s'installe à Montmartre et participe à la vie artistique du quartier. Le peintre fréquente les cafés-cabarets où il rencontre plusieurs artistes et se trouve alors en contact avec les œuvres et les idées qui l'influenceront pour les années à venir. Il assiste entre autres aux soirées de La Plume qui se tiennent au café Soleil d'Or et fréquente assidûment le Chat-Noir et l'Âne-Rouge où il expose parmi d'autres artistes. Il collabore à plusieurs petits journaux, mais principalement au journal Le Courrier français comme illustrateur et caricaturiste. C'est également durant cette période que de Feure produit ses premières affiches de café-concert dans lesquelles il utilise des couleurs vives pour faire la promotion de différents cafés et cabarets, ainsi que de quelques revues. Ce parcours, pour un jeune artiste de l'avant-garde est cohérent et reste similaire à celui emprunté par d'autres artistes soutenus par La Plume. Les œuvres produites par de Feure dans les premières années de son installation à Paris présentent déjà un motif féminin récurrent qui exprime le pouvoir de la féminité sur les hommes. Ces premières œuvres que nous présentons ici ont été conçues entre 1890 et 1892, nous les avons regroupées sous le thème de la domination. Ses peintures ont été exposées à la Société Nationale en 1894, dans le Salon de la Rose-Croix de 1893 et ​​1894, et à la Sécession de Munich 1896. At this time, he was also designing interiors and held the post of 'Professor of Decorative Arts' at the École des Beaux-Arts. A cette époque, il a été également à la conception des intérieurs et a occupé le poste de «professeur des Arts Décoratifs» à l'École des Beaux-Arts. Certains des meilleurs travaux de Feure étaient affiches ont été réalisées dans un mouvement, l’Art Nouveau, contenant généralement des jeunes femmes élégantes dans des tons de brun, vert, et rose, parfois mettant en vedette une influence japonaise. The elegance of these popular images caused Lady Abdy to name De Feure "the poet of the poster." L'élégance de ces images populaires causé Lady Abdy pour n'en nommer que De Feure « le poète de l'affiche ». C'est lors de l'Exposition universelle tenue à Paris en 1900 que Bing présente pour la première fois le résultat de son nouveau projet. L'idée de Bing est de réunir trois artistes prometteurs et de coordonner lui-même la décoration des six pièces du pavillon. Nous savons qu'Eugène Gaillard fut recruté par Bing en 1897, Edward Colonna à l'été 1898 et Georges de Feure entre juillet et décembre 1899. Étant membre du jury de la section céramique, Bing ne peut faire partie de la compétition, le Pavillon est donc considéré hors concours. Celui-ci avait été conçu en bois et en plâtre par l'architecte André Arfvidson. La décoration de la façade est confiée à de Feure qui compose un ensemble de huit allégories féminines représentant La Ferronnerie, La Joaillerie, La Verrerie, La Poterie, Les Travaux du cuir, La Sculpture et L'Architecture. Des photos d'époque nous permettent de visualiser les panneaux créés par de Feure. Cependant, de ces allégories, seul le panneau de La Verrerie est parvenu jusqu'à nous.

Les robes dans lesquelles sont représentées les figures féminines de Georges de Feure ne sont jamais des copies littérales de celles illustrées dans les revues de mode. S'il peut en tirer des motifs d'inspiration, de Feure ne s'arrête donc pas à une reproduction exacte des modèles à la mode. Au contraire, les robes qu'il conçoit ont souvent des lignes plus épurées au niveau du corps et deviennent plus sophistiquées uniquement au niveau de la traîne. De plus, le peintre laisse souvent apercevoir la ligne des jambes et des fesses à travers le tissu des robes, ce qui n'est pas une caractéristique de l'époque, mais qui introduit un aspect érotique à la représentation.

Hormis toutes les créations de l’artiste qui s’étendent sur beaucoup de domaines, George

de Feure est connu pour ses affiches et ses peintures sur le thème de la femme, avec une inspiration baudelairienne. Ce serait durant sa jeunesse en Hollande, alors qu’il travaillait dans une librairie à la Haye, que de Feure découvre les auteurs Charles Baudelaire (1821-1867) et Georges Rodenbach (1855-1898), tous deux figures du symbolisme littéraire. Dès les premières expositions du peintre, les critiques remarquèrent le contenu symbolique et l’imagerie féminine omniprésente dans les œuvres de l’artiste. Dans l'un des premiers articles contemporains à avoir été publié sur Georges de Feure, Gabriel P. Weisberg expose les parallèles pouvant être établis avec des vers provenant du recueil Les Fleurs du mal de Baudelaire. Souvent, l'indice le plus significatif sur la provenance de l'inspiration de l'artiste se retrouve dans le titre même des œuvres produites par de Feure. Ainsi, une gouache sur éventail dont le titre est Comme un bétail pensif peut facilement être reliée au poème Femmes damnées dont le premier vers est le titre choisi par de Feure. Un autre exemple serait La Voix du mal dont il est possible de retracer le sujet dans le poème La voix également paru dans Les Fleurs du mal.

S'élaborant après 1890, l'œuvre de Georges de Feure voit le jour à une époque où l'intégration des motifs japonais est chose courante chez les artistes de l'avant garde. Suite au dépouillement des articles d'archives que nous avons effectué, nous avons pu trouver dans les commentaires des critiques quelques références au japonisme. Ces références confirment que de Feure avait dépassé le stade d'imitation des œuvres japonaises et avait atteint un haut niveau d'assimilation stylistique. Les contacts que de Feure entretient dès 1896 avec les cercles japonistes peuvent nous aider à expliquer l'assimilation de l'influence japoniste dans ses œuvres. L'influence du japonisme dans les représentations de la féminité créées par de Feure s'inscrit autant sur un plan formel que sur un plan iconologique. L'objet coupé par le cadrage est l'un des procédés formels inspirés des japonais auquel de Feure à

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