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Alexis de Tocqueville : vie et oeuvre

Compte rendu : Alexis de Tocqueville : vie et oeuvre. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  22 Février 2024  •  Compte rendu  •  1 699 Mots (7 Pages)  •  56 Vues

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ALEXIS DE TOCQUEVILLE : ll est souvent affirmé que les grandes figures de l'histoire se distinguent par leur

engagement envers des idéaux qui transcendent les éphémérides politiques de leur

époque. Un homme qui incarne cette notion de manière exemplaire est Alexis de

Tocqueville, dont la vie et la pensée sont ancrées dans la quête incessante de la liberté

et de la dignité humaine. "Je n'ai point de parti, je n'ai point de cause, si ce n'est celle de

la liberté et de la dignité humaine", proclamait Tocqueville dans une lettre datée de

1850. Cette citation, empreinte d'une profonde conviction, résume non seulement

l'essence de sa philosophie, mais également la détermination qui a guidé sa carrière

intellectuelle et politique. Afin de mieux comprendre cet homme d'État et penseur

éclairé, plongeons-nous dans l'héritage intellectuel laissé par Alexis de Tocqueville au

XIXe siècle. Le 29 juillet 1805, Alexis de Tocqueville, comte de Tocqueville né à

Beaumont-la-Chartre. Issu de la vieille noblesse normande, il est enfant d’une famille

légitimiste et aristocrate. Revendiquant l’héritage de son arrière grand père Lamoignon

de Malesherbes, l’un des avocats de louis 16 à qui il attribue son travail (« c’est parce

que je suis son petit fils que j’ai écrit ses livres »). Il est élevé dans le culte de la

monarchie et le respect de la religion, il se cultive en lisant les grands auteurs, avec une

prédilection pour Pascal et pour les philosophes du siècle des Lumières. En 1826,

diplôme de droit en poche, il entre dans la magistrature et devient juriste sans grande

conviction. En réalité, on objectif est déjà de faire une carrière politique. Lié par sa

famille à la maison de Bourbon, il entretient des relations difficiles avec le nouveau

souverain, Louis-Philippe Ier, descendant de la famille d'Orléans. Il préfère alors en

1831 partir à la découverte de l’Amérique, en compagnie de son ami , le comte Gustave

de Beaumont. Tokmon est le sobriquet T + Gustave de Beaumont ( rencontre à

Versailles, 2 magistrats, amour intense pour l’histoire et les recherches intellectuelles, à

la suite de la révolution de 1830, ce voyage en Amérique va sceller l’amitié indéfectible

T / Beaumont) Motivé par un malaise vis à vis de cette monarchie, il rompt par ailleurs

avec ses attaches familiales et part en Amérique, poussé par le zèle de l’émancipation.

Chargé, officiellement, d'étudier le système pénitentiaire américain, il va aussi à la

rencontre de ce nouveau pays pour voir comment fonctionne la démocratie. Au bout de

10 mois il revient en France des carnets remplis de notes, de réflexions, de souvenirs,

d’entretiens, et une conviction certaine : il faut une science politique nouvelle à un

monde tout nouveau. Ainsi, ils publient Du système pénitentiaire aux États-Unis et de

son application en France (1833). Mais, surtout, Tocqueville, rassemblant les réflexions

que lui a inspirées son séjour, se lance dans la rédaction de son œuvre maîtresse, De

la démocratie en Amérique, dont deux volumes paraissent en 1835, puis deux autres en

1840. Fêté comme un second Montesquieu, dont il revendique la filiation, il est élu à

l'Académie des sciences morales et politiques en 1838, puis à l'Académie française en 1841. Du côté de sa carrière politique : En 1839, Tocqueville a fait son entrée à la

Chambre des députés, où il siège au centre gauche. Républicain de raison au

lendemain de la chute de Louis-Philippe, parce que la république telle qu'il la conçoit est

le régime qui garantit le mieux les libertés publiques, Tocqueville est élu au suffrage

universel (masculin) à l'Assemblée constituante de 1848 (→ assemblées politiques en

France). Durant les journées insurrectionnelles de juin, il se range hardiment parmi les

défenseurs de la IIe République à peine née. Enfin, Il s’oppose fermement à Louis

Napoléon Bonaparte, qui remporte l'élection.

T est un penseur, et sa réflexion est essentielle sur la question de la démocratie et son

travail vient compléter ou contrecarrer la pensée de grands philosophes tels que Platon.

mais comment se démarque-il des autres grands philosophes?

Sa particularité réside dans l’originalité de sa pensée. T nous dit ainsi que l'Amérique

est un modèle possible de démocratie, de démocratie paisible, réglée et ordonnée. Par

ailleurs, Il s’inspire de ses observations concrètes sur le terrain afin d’en induire les lois,

sur des faits et il veut en induire les lois qui régissent la démocratie, et décrire les

institutions qui la composent.

Il définit originalement la démocratie : Pour T la démo ce n’est pas seulement un

régime politique où le peuple exerce la souveraine puissance mais c’est un état social,

on parlerait alors d’un certain type de société dont il va décrire l’idéal type. Cette société

est régie fondamentalement par l’égalité des conditions qui ne s'entend pas de manière

statique mais dynamique c’est un fait, on parle de dynamique multi séculaire . Il donne

à voir une société où la distinction sociale ne repose plus sur le statut: droit de

naissance mais sur les capacités d’initiatives individuelles : l’activité, l’énergie. Ainsi, le

déterminisme du sang ou la filiation sont rejetés.

Pour Tocqueville, la démocratie a pour objectif la recherche de l’égalité et du bien-être

qui pousse les hommes à rechercher des améliorations individuelles au détriment de

progrès dans les libertés collectives et la citoyenneté. Ils sont prêts à s'abandonner à un

pouvoir qui leur garantirait de satisfaire l'un et l'autre même au prix de l'abandon de la

liberté. De plus, Tocqueville développe l’idée de la tyrannie de la majorité : comme elle

obtient le plus de voix, la majorité l’emporte et impose sa volonté à la minorité qui peut

subir des changements contraires à son intérêt. Il justifie ainsi le refus du suffrage

universel, pour privilégier la méritocratie, donnant plus de pouvoir à ceux qui sont

capables (suffrage censitaire).

Par ailleurs, T prône la liberté, il a la conviction nourris de son expertise de l’Amérique

que la liberté en repensant son énergie dans tout le corps social s’avère bien plus

efficace que les actes d’autorité. Ainsi avec un peu de temps et bcp d’éducation, avec

des influences sociales bénéfiques les individus pourraient être conduits à faire un bon usage de leur liberté.

Cette pensée émanant d’un aristocrate est étonnante, contradictoire. En effet, Sa

famille ayant subi les violences de la Terreur, ses parents ont échappé à quelques jours

près à une charrette qui les amenait à la guillotine et Malesherbes l’avocat du roi L16 a

été guillotiné.

Cependant, T a une vision extraordinaire de l’avenir Dans l’introduction de la

démocratie en Amérique, il dit que cela fait 700 ans que l’égalité

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